La rencontre Gouvenement/Syndicats d’enseignants restera tristement gravée dans la mémoire collective des chevaliers de la craie. En effet, après que le Premier ministre a usé d’un vocabulaire qui fait tressaillir, à l’endroit d’un des représentants du Saems, allant même jusqu’à lui demander de foutre le camp s’il n’est pas content, certains syndicalistes ont failli bouder la rencontre. Avant que le chef du gouvernement ne présente ses excuses à l’assistance.
La réunion entre le Gouvernement et les Syndicats d’enseignants a failli virer hier au vinaigre. À l’origine du schisme évité de justesse entre les deux parties : le Premier ministre. En effet, Souleymane Ndéné Ndiaye, inspiré par on ne sait quel démon, a eu l’outrecuidance d’utiliser un vocabulaire ordurier à l’endroit du représentant du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire. Avec à la clé, des mots que la décence interdit de coucher sur papier par crainte que les élèves de l’élémentaire ne les utilisent dans la rue. Morceaux choisis du discours belliqueux du chef du gouvernement : « si vous n’êtes pas content, foutez le camp d’ici ! », a-t-il craché à la figure de Mamadou Lamine Dianté. Auparavant, le Premier ministre s’est violemment emporté contre un syndicaliste, qu’il n’a pas cité nommément. « Un syndicaliste a fait une sortie hier dans la presse, pour qualifier les ministres de bandits de grand chemin ; ce qui est incorrect et irresponsable. Car les ministres ne sont pas des bandits », dénonce-t-il.
Prise de court, l’assistance reste bouche bée, face aux libéralités verbales du maire de Guinguinéo. Qui, comme s’il voulait chasser son stress dû à l’incapacité de son gouvernement à prendre à bras le corps la cascade de souffrances des Sénégalais, continue de plus belle. Pendant ce temps, les membres du Saems, dotés d’une sérénité à toute épreuve, rangent calmement leurs bagages, histoire de lever l’ancre. Selon toujours nos mêmes sources, d’autres syndicalistes menacent aussi de libérer la salle, en soutien à Mamadou Lamine Dianté, historiquement humilié par le patron de la Primature. Au motif que, confient nos informateurs, « ils ne sauraient cautionner le comportement inique de Souleymane Ndéné Ndiaye ». Finalement, le calme est revenu et les travaux se sont poursuivis.
Le Pm présente ses plates excuses pour sauver les meubles
Après avoir constaté les dégâts de son coup de colère de trop, le Pm finit par essayer de sauver ce qui pouvait l’être. C’est ainsi qu’il présente ses plates excuses au pauvre syndicaliste, dont le seul tort a été d’attirer l’attention du Premier ministre sur sa façon de convoquer certains Syndicats. Tout est parti du fait que Mamadou Lamine Dianté ait marqué son étonnement en ces termes : « Monsieur le Premier ministre, pratiquant le droit et sachant que les protocoles d’accord signés entre le Gouvernement et le Cusems ont été cosignés pour la partie syndicale par le Saems et le Syndicat national des enseignants du moyen secondaire, nous ne comprenons pas que vous remettiez une convocation du Saems indépendamment du Cusems ». Poursuivant, le syndicaliste ajoute : « nous avons l’impression qu’un groupuscule d’individus veut illégalement usurper le label Cusems, alors que les protocoles d’accord n’ont pas jusqu’ici été totalement matérialisés. Nous percevons de fortes senteurs de suspicions ». Suffisant pour que le Premier ministre pique une grosse colère.
Daouda THIAM
LASQUOTIDIEN.INFO
La Devolution monarchique qui est sur toutes les levres aujourd’hui, est une vieille pratique socialiste. Nous ne sommes pas des amnesiques politiques, encore moins des nostalgiques du passe du feu regime socialiste. Abdou Diouf est devenu President de la Republique du Senegal, non pas par accident, ni que le Peuple souverain en avait decide ainsi, mais par simple coup-d’Etat constitutionnel.
Nous avons l’inconditionnelle obligation en tant que Negres et dignes fils et filles du Continent Noir (Afrique) de nous enraciner dans nos valeurs positives avant de nous ouvrir au reste de la Famille de l’Humanite. Nous devons nous sortir de l’enfermement dans lequel les colonialistes, les Puissances de Babel nous ont mis en nous injectant une Instruction qui banalise notre propre Culture et Histoire et nous transforme en “Petits-Blancs”. Cette instruction n’a fait qu’aliener l’homme noir. Aujourd’hui sur le Continent, nos gouvernants pillent sans pudeur aucune, les deniers publiques et s’autoproclament meilleurs que ceux qu’ils gouvernent, parce que tout simplement, ils se pavanent a longueur de journee avec un morceau de tissu autour du coup (cravate) et qu’ils ressemblent plus a leurs Maitres Occidentaux. Acceptons freres et soeurs de vivre Africain, parce que, c’est la seule facon pour nous Negres de vivre libres et dignes. La voie du Salut qui garantit a la fois, la Dignite de l’homme Noir et une Afrique Unie et Indivisible, passe incontournablement par la mise en pratique de la Pensee de Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Kouameh Kourouma, Cheikh Anta Diop…
• Les Socialistes, avec le fameux Gaston De Fer a leur tete, n’ont reussi que la Balcanisation du Continent Noir et la dilapidation de son Immense Richesse politico-economique et culturelle.
• Les Liberaux ont fini de mettre en agonie les Valeurs Positives Negro-Africaines et, marchandent a coup de Papier imprime (cfa…) nos Ames au Diable.
Dans le cas précis du Senegal, les derives du Pouvoir liberal en place, sont dues en majorite a l’opposition fantome et non republicaine. Cette derniere, en boycottant les dernieres legislatives, a laisse le libre choix aux liberaux d’utiliser a leur guise l’Assemblee Nationale, la Cour Supreme et le Conseil constitutionnel pour finalement installer d’une maniere non-moins republicaine, leur Dauphin a la Majustrature Supreme.
Si une telle chose se passait demain, la faute incomberait largement aux adeptes de la Politique de la chaise vide, notamment les partis politiques qui ont benevolement choisi de boycotter les dernieres legislatives, afin de punir le Peuple Senegalais de leur avoir refuse les portes du Palais de la Republique. L’Assemblee parlementaire est le maillon le plus incontournable dans une democratie, surtout directe… Arretons les marchandages et les mascarades politiques.Unissons-nous veridiquement autour de l’essentiel, parce que l’histoire juge toujours ses hommes.
Prenons l’exemple du Senegal,tant qu’on aura pas regle le probleme de la candidature a la majistrature Supreme, la misere des peuples reste sans solution. Le Senegal a une population estimee a environ 13 millions. L’Assemblee Nationale doit voter une loi selon laquelle tout pretendant a la tete de l’Etat, doit pouvoir justifier devant la Commission Independante du Fichier Electoral (CIFE), l’adhesion du 1/5 des citoyens(2 millions) a son projet de societe. Cela permettrait de regrouper les micro-partis en partis representatifs et significatifs et ainsi l’on habillerait l’echiquier politique du Senegal d’environ 3 a 5 partis politiques legalement constitues.
Ceci ferait place a beaucoup plus de transparence et sur la meme lancee, reduirait les depenses electorales. Cherchons ensemble le Candidat qui passerait en revue de facon transparente, les Grands-Dossiers du Senegal de 1960 a nos jours, afin de combattre de maniere effective et efficiente l’impunite et de restituer Justice aux ayant-droits.
S’il y a un veritable Leader dans la presente Classe politique Senegalaise, il faut bien le chercher dans le cercle restraint de l’opposition republique qui n’ a jamais abandonne le Peuple a la merci, ni du Pouvoir actuel liberal, ni celui precedent socialiste.
La conviction de la Ligue des bons esprits demeure que le Candidat qui reunirait autour de lui les qualities et les personalites requises, se demarquerait des Maniaques du Pouvoir qui ne pensent qu’au partage du Butin, “Bennoo Siggil Senegal” ou “Bennoo Seddoo Senegal”, “Alternance Sopi ou Alter-noce Soupee”.
Les voleurs de la Republique doivent payer de leurs crimes politico-economiques.
“La Patrie ou la Mort, nous vaicrons”. Thomas Sankara
“La Politique est la gestion saine de la Cite”. Papa Latyr Faye
PLF
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