e Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye n’est pas content du secrétaire général des SURS, Abdoulaye Matar Diop qui « ne rate aucune occasion pour s’attaquer à lui, à travers les médias comme il l’a fait ce soir (ndlr : hier soir) sur les ondes de la Rfm ».
Selon le maire Guinguinéo, par ailleurs secrétaire général de la section communale Pds de ladite ville : « Si Abdoulaye Matar Diop a des problèmes c’est avec lui-même et non avec moi. Je le comprends, il a longtemps fait des appels de pied à Me Wade, mais en vain. Il le fait depuis 2000, mais c’est peine perdue. Cependant, s’il a la liberté de faire les yeux doux à notre leader, le président Wade, il doit quand même arrêter de vouloir passer par moi pour se frayer un passage. Je n’ai pas le temps pour être diverti par un homme politique périmé. La charge de Premier ministre est trop importante pour me laisser des plages de divertissement. Il ne peut pas créer de problèmes entre Karim Wade et moi. Je l’ai déjà dit et répété : je n’ai aucun problème avec mon doublement frère, Karim. Il est d’abord mon jeune frère et mon frère de parti. En aucun moment, je n’ai cherché à m’en prendre à lui. Ce que j’ai dit à Guinguinéo est clair : J’ai répondu à des gens qui se s’étaient attaqués à moi sans citer mon nom, mais l’allusion étant claire, je leur ai dit que pour venir au Pds, ils sont les bienvenus, mais qu’ils fassent comme j’ai fait en 1993, en allant à l’assaut de Ndongo Dieng, alors responsable socialiste. Je n’ai jamais crié que j’étais le Premier ministre… D’ailleurs, en allant à Guinguinéo, ce n’est pas le Premier qui y va, mais le responsable politique du Pds. Karim Wade n’a pas besoin que je le lui dise. Il est mon frère, donc que Abdoulaye Matar Diop et Cie ne cherchent pas à créer de problèmes, là où il n’y en a pas. Abdoulaye Matar Diop et Cie doivent arrêter d’intervenir sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas. A Guinguinéo, c’est le maire et responsable politique du Pds qui a parlé à des adversaires politiques qui ont peur de s’assumer ».
Et de poursuivre : « Je le dis et je le répète, ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est de pouvoir mériter la confiance placée en moi par le président de la République et donner corps à sa vision. Je n’ai jamais pensé que je devais être là, éternellement. L’Etat, c’est la continuité, je le sais. Mais au moment où je parle, je n’ai pas vu un seul signe du Chef de l’Etat montrant qu’il veut me débarquer comme semblent le souhaiter certains. Et même s’il le faisait, je serais que j’ai quand même été choisi parmi 12 millions de sénégalais pour diriger un gouvernement et cela ne me détournerait pas de lui. Je sais aussi que c’est par ses pouvoirs discrétionnaires qu’il m’avait à cette position sans l’aval de personne, donc s’il veut me débarquer aussi, la confiance du peuple qui l’a plébiscité par deux fois et s’apprête à le faire en 2012, lui donne ce droit-là. Et comme je ne suis pas du genre à me laisser divertir par des politiques en perte de vitesse pour ne pas dire périmés, je continue à être au service de mon peuple et sous la vision éclairée du président Abdoulaye Wade ».
Toujours selon Souleymane Ndéné Ndiaye : « Des politiques qui se cherchent ont tenté de me déstabiliser et je leur ai apporté une réplique cinglante, mais jamais, je n’ai parlé de mes relations avec Karim Wade qui n’ont pas besoin d’être rappelées : Elles sont très bonnes. Maintenant, un mot utilisé hors de son contexte ne signifie rien. Ils n’ont pas de place entre Karim et moi. S’ils ne comprennent rien à la marche de l’Etat, c’est leurs problèmes ».
De qui parlez-vous ? « Je parle de Fallou Touré qui cherche à me mettre en mal avec Karim Wade. Mais qu’il se détrompe, nous n’avons aucun problème ».
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