Après le slogan, « Mon peuple, c’est la vie » lancé par le Mouvement du 23 juin pour s’opposer à la candidature de Wade en 2012, le camp présidentiel apporte la réplique. Ouvrant ce dimanche 02 octobre la journée d’études organisée par la commission Communication du directoire de campagne du « Pape du sopi », Souleymane Ndéné Ndiaye a averti que le Pds est sur le pied de guerre.
« Nous sommes sur le pied de guerre. Nous sommes à quatre mois de l’élection présidentielle qui est l’évènement le plus important de l’historie politique du Sénégal » , a déclaré ce dimanche 02 octobre le directeur de campagne du candidat, Me Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012. « Nous allons vers une élection décisive pour notre camp, pour l’avenir de notre démocratie et de notre pays » , a ajouté Me Souleymane Ndéné Ndiaye qui s’exprimait à l’ouverture du séminaire organisé par la commission Communication du directoire de campagne de Wade.
Le Pds et ses alliés doivent-ils faire faire à la démocratie sénégalaise un grand bond en avant ou laisser les forces régressives, nostalgiques, revanchardes et aventuristes plonger le Sénégal dans la violence et le chaos ? s’est-il interrogé. Souleymane Ndéné Ndiaye apporte lui-même la réponse à son interrogation en demandant à tous ceux qui soutiennent Wade de se mobiliser pour le réélire.
« Nous le voulons, nous le pouvons et nous le ferons »,
Le Directeur de campagne du président Wade estime qu’il est possible de fédérer autour du « Pape du Sopi », une communication « ciblée, pertinente et de proximité ». « Nous le voulons, nous le pouvons et nous le ferons », a-t-il déclaré. Pour le directeur de campagne, les atouts du camp présidentiel en 2012 sont certains. « Le candidat Wade est meilleur, notre bilan est bon et notre coalition, les Forces alliées pour la victoire en 2012, est unie comme un bloc d’acier », a affirmé Me Souleymane Ndéné Ndiaye.
Ce qui reste à faire, a souligné le directeur de campagne, « c’est d’identifier et d’améliorer les insuffisances de communication. Ces manquements ont pour noms : manque de cohérence et de coordination, de réactivité et de rattrapage, manque de coaching. Le chef du gouvernement décèle également la faible articulation entre les leviers communicationnels, politiques et organisationnels, la faible décentralisation dans la communication, les difficultés de la communication avec la presse, la mauvaise gestion de l’image du candidat Wade et de son bilan dans la presse internationale.
Souleymane Ndéné Ndiaye a recommandé aux participants de centrer la communication sur le bilan des réalisations du candidat Wade et le programme qu’il proposera à tous les sénégalais en 2012. Donnant un avant-goût de ce que sera la communication de Wade, le Directeur de campagne a souligné que le camp présidentiel va insister sur la veille média (radio, télé, presse écrite et e-média), la définition de plans et d’opérations de promotion du candidat et de ripostes aux attaques, le coaching des communicants, etc.
Il ajoute que la communication du président doit rassurer les Sénégalais tout en leur donnant espoir et foi en l’avenir : « il faut les rassurer en vendant mieux l’image du candidat Wade, en mettant en exergue sa stature exceptionnelle d’homme politique visionnaire et bâtisseur, de panafricaniste attaché aux libertés et aux droits de l’homme… » Samba NDIAYE