Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye est revenu hier sur l’incident survenu dimanche sur le route du Cap Skirring ayant occasionné la blessure de deux militaires sénégalais. C’était pour apporter un démenti clair sur cet incident qui, selon lui, est arrivé avant même qu’il ne prenne la route pour se rendre au Cap Skiring.
« C’est faux, moi je n’ai pas fait l’objet d’une attaque ». Tel est le démenti apporté par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, en réaction à l’information rapportée par certains organes de presse tentant de faire un lien entre le passage de son cortège et l’attaque des militaires près du village de Diakène. Même s’il reconnaît que quatre individus ont tiré sur les positions militaires, au moment où ces derniers faisaient la relève, Souleymane Ndéné Ndiaye souligne que c’est bien avant qu’il ne prenne la route pour se rendre au Cap Skirring. Pour le Premier ministre, cet incident malheureux ayant occasionné des blessures chez les militaires s’est passé à 7 h 45. « J’ai même lu que mon départ a été retardé de quelques heures, ce qui est complètement faux », a assuré Souleymane Ndéné Ndiaye à l’issue de sa rencontre, hier, avec l’Association des femmes pour la promotion de l’entreprenariat féminin (Afepes), sous la conduite de Mme Oulimata Dioum.
Revenant sur le film de ses activités du dimanche matin, Souleymane Ndéné Ndiaye témoigne : « moi, je me suis réveillé comme prévu à 8 heures. Je suis parti de Ziguinchor à 9 heures, j’ai visité le camp militaire de Brin, je suis descendu dans les trous des militaires pour voir dans quelles conditions ils travaillaient. Après Brin, je suis venu tranquillement à Oussouye où j’ai visité le roi d’Oussouye, je suis resté chez lui presque 2 heures de temps. De chez lui, je me suis rendu chez le roi de Kalabone. Là, je suis resté moins longtemps ». C’est après seulement cette dernière visite que son cortège s’est ébranlé au Cap Skirring où un accueil populaire lui a été réservé. Le Premier ministre prend à témoin les images de la télévision nationale qui, selon lui, sont « suffisamment claires » pour apporter un démenti à cette information véhiculée.
Pour Souleymane Ndéné Ndiaye, les gens doivent savoir que dans cette zone, même le préfet d’Oussouye se déplace avec une « forte protection de l’Armée ». A plus forte raison le Premier ministre quand il est en mouvement dans la zone. Le chef du gouvernement assure qu’en ce moment, le besoin le plus partagé, c’est la consolidation de la paix. Souleymane Ndéné Ndiaye d’ajouter que les efforts de paix engagés par le gouvernement intéressent tout le monde. « Toutes les populations de la Casamance naturelle souhaitent que la paix revienne. Je pense que la paix est là, il faut la consolider », estime le Premier ministre.
Maguette NDONG
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