XALIMANEWS-La révélation du journal Libération concernant les marchés classés « secret défense » de la DER/FJ (Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes) et du Puma (Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers) risque de soulèver des préoccupations majeures quant à la transparence et à la gestion des fonds publics au Sénégal.
En effet, selon les informations du quotidien Libération, tous les contrats du Puma liés aux équipements, aux études et aux travaux de génie civil, électriques et informatiques ont été classés « secret défense ». Selon le journal, cette classification a pour effet immédiat de soustraire ces marchés au contrôle habituel des autorités compétentes, créant ainsi un environnement propice à d’éventuelles pratiques opaques.
Rien qu’en 2021, le Puma aurait conclu 59 contrats classés « secret défense » pour un montant total de 3.515.440.242 FCFA, soulignant l’ampleur significative de ces transactions dissimulées au regard du public et des instances de supervision.
Pour la DER, ajoute le quotidien, la situation n’est pas moins préoccupante. Les marchés relatifs aux équipements ainsi qu’aux contrats de prestations intellectuelles ont également été enveloppés dans le voile du « secret défense », limitant ainsi la capacité des organismes de surveillance à vérifier la conformité et l’efficacité de ces dépenses.