La soif inextinguible de richesses du régime de l’alternance s’accentue à mesure qu’il prend conscience de sa chute imminente. La nouvelle trouvaille- la taxation des appels téléphoniques entrants- pour s’enrichir et enrichir une société étrangère (Global Voice) au détriment d’une société nationale suscite déjà de nombreuses récriminations de la part des Sénégalais de l’extérieur et principalement des syndicalistes de la SONATEL, qui craignent pour la survie de leur entreprise qui ne tarderait guère à subir le sort des ICS, de la SONACOS et de la SENELEC.
Ces derniers jours, la SONATEL a tenu à préciser de manière insistante que » le contrôle des communications entrantes dévolu à Global Voice peut être fait à un coût (investissement et maintenance) inférieur à 2 milliards sur cinq ans, en lieu et place des 150 milliards annoncés ». La différence est énorme. Un gouvernement patriotique, soucieux des intérêts de son pays, aurait sursis à l’application de cette mesure tant décriée et mis la SONATEL à l’épreuve ; mais le paradoxe de ce régime est qu’il n’aime pas la transparence et préfère toujours pêcher en eau trouble. La préférence nationale est un vain mot chez les « alternoceurs ».Depuis le 1er août 2010, des Sénégalais de la diaspora paient leurs communications vers le Sénégal presque trois fois plus cher du fait des faveurs accordées à Global Voice: aux Etats-Unis, la carte prépayée qui donnait droit à 13 minutes de communication à ses utilisateurs ne leur donne plus que 5 minutes. Quand on pense aux efforts et investissements des émigrés dans notre pays, on trouve injuste de leur faire payer encore plus pour communiq