Recevant le leader de Rewmi Idrissa Seck en tournée dans la commune de Tivaoune Diack Sao le 26 Janvier dernier, le marabout Serigne Sidy Mbacké Alkhourane avait indiqué qu’il allait veiller à ce que ses relations avec l’ancien Premier ministre soient les plus huilées. Et pour cause avait-il dit, la visite du Président du conseil départemental de Thiès était une première.
« Cette visite me va vraiment droit au cœur. Parce que vous avez laissé beaucoup de personnes pour venir jusqu’à chez moi. Donc, je ne saurais vous remercier assez pour ce geste. Mais, sachez que je suis aujourd’hui prêt à vous soutenir dans tout ce que vous faites ». « Nos relations n’étaient pas des meilleures, mais à partir d’aujourd’hui, je voudrais que tout ce que vous entreprendrez je sois au courant pour vous apporter mon soutien».
Le marabout que l’on sait proche du régime a reçu hier aussi une délégation du pouvoir dirigée par le Coordinateur des cadres de l’APR à Pikine Abdou Karim Sall hier. Une visite lors de laquelle il a nié avoir promis un quelconque soutien à Idrissa Seck.
Un changement de position en moins de 10 jours de ce marabout qui nous pousse à nous poser la question de savoir : à quel jeu joue Serigne Sidy Alkhourane ?
Même si nous ne détenons la réponse à cette question, un fait nous parait important pour être relevé. Joint au téléphone par un de nos journalistes le lendemain de la visite d’Idrissa Seck pour une confirmation ou infirmation de ce soutien à polémique, le marabout avait tout de go confié à notre reporter qu’il prenait pour un responsable du pouvoir « J’ai beaucoup cheminé pour le Président et j’ai beaucoup fait pour lui aussi. Avant de faire un quelconque démenti, je voudrais que le Président fasse quelque chose pour moi d’abord…. » Consciente de cette bourde, la mairesse de Tivaouane Diacksao qui était présente lors de l’appel, avait arraché le téléphone des mains du marabout, nous indiquant que ce dernier « ne connaissait pas l’identité de son interlocuteur, raison pour laquelle il a parlé ainsi. » Visiblement. Mais comme dirait l’autre, « no comment ».
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