XALIMANEWS-Pape Diop, le leader de Bok Guis Guis, a annoncé qu’il soutiendra Amadou Ba, le candidat de Benno Bokk Yakaar, lors de l’élection présidentielle de 2024. Cependant, cette décision ne semble pas faire l’unanimité au sein du parti.
« Nous, responsables des femmes, des jeunes, des cadres, des opérateurs économiques, élèves et étudiants du parti Bokk Gis Gis, dénonçons vigoureusement avec la dernière énergie, la volonté d’un groupe tapi dans l’ombre, autour du président Pape Diop, de vouloir utiliser le parti comme monnaie d’échange afin de satisfaire leur désir personnel au détriment de la réelle position des militants du parti », ont indiqué dans le communiqué ces responsable du parti dirigé par Pape Diop, qui, dans la foulée, préviennent qu’ »…aucune décision excluant les instances de base ne peut constituer une allégeance ou un soutien à un quelconque candidat. Aucun lobby, désirant s’allier avec Amadou Bâ, ne saurait être accepté par les militants du parti sans accord préalable », lit-on dans le communiqué publié par les responsables du parti, toutes catégories confondues, rapporte Sud Quotidien.
Dans leur communiqué, les membres de Bok Guis Guis se définissent comme membres de l’opposition, bien qu’ils fassent une précision.
« Le parti et ses militants restent plus que jamais dans l’opposition. Même si nous avons accepté la position du président Pape Diop, en sa qualité d’élu du peuple, de soutenir légitimement le groupe parlementaire de son choix. Cela n’affecte en rien la position du parti comme proposé en 2019, lors du congrès d’investiture de Pape Diop, de vouloir changer de régime », font-ils savoir.
Le gros problème qui est regrettable, ce sont ces cadres ces jeunes et ces étudiants qui suivent ces virus de politiciens comme pape Diop. Un gars dont l’avenir est déjà derrière lui, un gars qui a déjà vendu son âme au diable, un gars qui n’a idéologie voire vision politique.
Il n’y a aucune menace d’implosion à Bokk Guis-Guis par contre là où il y’a explosion c’est bien dans ce machin jadis appelé Yewwi. C’est devenu maintenant une armée mexicaine où chacun tire sur chacun.