De l’avis de Souty Touré, ancien ministre en charge de la décentralisation, Khalifa sall qui est convoqué à la dic « est soumis à l’examen de contrôle ». néanmoins, dit-il, les différents chapitres du budget ne sont pas contrôlés de la même manière et ne suivent pas la même procédure avant d’indiquer que ce chapitre concerne les dépenses diverses.
La convocation de Khalifa Sall à la Dic est «réglementaire», selon Souty Touré, ancien ministre chargé de la Décentralisation. « Le maire de Dakar est soumis à l’examen de contrôle » a-t-il dit, tout en soulignant, que cela dépend du contenu du rapport d’inspection.
Joint au téléphone, il a soutenu que «toutes les ressources publiques peuvent faire l’objet de contrôle ». Néanmoins, le principe de la décentralisation c’est la rapidité, donc, Khalifa Sall a le droit de décider librement. À l’époque, souligne-t-il, ces fonds étaient organisés pour permettre au maire de Dakar de faire face à des dépenses courantes, qu’on ne pouvait pas citer dans le budget. «On les appelle des dépenses diverses et ce n’est pas Khalifa Sall seulement qui en a bénéficié », renseigne-t-il. Cependant, il doit justifier l’utilisation des fonds de la Caisse d’avance pour se conformer à la procédure comptable.
A l’en croire, la Caisse d’avance déroge à la règle du service fait avant paiement. Certes, indique-t-il, le maire a l’avantage de destination, cependant elle doit être conforme à l’intérêt de la société. Pour lui, la caisse d’avance permet de répondre rapidement aux doléances des administrés. De l’avis de Souty Touré, pour ce qui est de la Caisse d’avance, si toutefois le maire décide par exemple d’acheter des vivres pour venir en aide à des sinistrés, il ne paie qu’après service, c’est dire après la réception des vivres.
Ainsi, dit-il, la procédure comptable prendra 4 jours pour que le bailleur puisse rentrer dans ces fonds. Les dépenses sont pour le maire et le ministre en charge des Collectivités locales. A en croire, Souty Touré, les justifications doivent se faire mensuellement. Toutefois, ajoute-t-il, les dépenses diverses obéissent à une règlementation spéciale différente de la Caisse d’avance d’autant que les dépenses diverses permettent de répondre à des besoins urgents.
Source: L’As