L’Etat d’Israël ne rend pas service à ses citoyens et ne facilite pas la vie aux Juifs éparpillés dans les quatre coins de la planète. Ces populations, israéliennes et juives innocentes, sont prises comme cible par les mouvements extrémistes pro-palestiniens à cause de l’irresponsabilité d’une politique cruelle des dirigeants de l’Etat hébreu. Les attentats inacceptables contre les intérêts juifs et américains dans le monde ne sont que les conséquences d’une politique injuste en Palestine. Combien de fois des organisations terroristes ont perpétré des attaques au nom de la cause palestinienne ? Cette réponse sanglante du berger à la bergère devait pousser les dirigeants du monde, principalement les Etats-Unis, à abréger cette politique inhumaine et autoritaire, aveuglément appliquée dans les territoires palestiniens occupés et affamés, qui, en réalité ne fera que grossir le camp, déjà considérable, d’antisémites à travers la planète.
L’assaut brutal et humiliant de la marine israélienne contre la flottille humanitaire pro-palestinienne, destinée aux populations affamées de Gaza, constitue la énième crise de folie d’un Etat cruel. Cet Etat, conscient de la complicité flagrante et du soutien indéfectible des Etats-Unis, toise les instances internationales, raille la communauté internationale et baffoue le droit international. Petit dans ses souliers après le carnage perpétrée sur la flottille, Israël minimise le lourd bilan. Le Premier ministre, Benjamin Natanhyaou, écourtant une visite en Amérique du Nord, apporte son soutien à Tsahal ! Par conséquent, Israël devient un fardeau lourd à porter pour les Etats-Unis. D’autant plus que le pays de l’Oncle Sam s’est beaucoup engagé dans les mouvements de décolonisation, dans la lutte pour le respect des droits humains, pour l’instauration de la démocratie et de la paix. Aujourd’hui, c’est incompréhensible voire déraisonnable que les Américains cautionnent les bavures, les crimes et les massacres commis par Israël. Au nom de quoi ? De la lutte contre le terrorisme ?
Cette notion fourre-tout de guerre contre le terrorisme, où toutes les atrocités et humiliations sont les bienvenues, avait conduit les Israéliens à s’engager, en juillet 2006, soit un mois après la capture du caporal Gilad Shalit, dans une opération militaire dénommée « Pluie d’été ». Cette opération militaire, aux objectifs obscurs et ne faisant pas l’unanimité au sein de la population de l’Etat hébreu, était perdue d’avance sur le terrain du sens et de la raison. L’analyste politique, Shimon Shiffer, dans la même période, dans le quotidien israélien Yédiot Aharonot, que « cette opération ne vise plus seulement à libérer le caporal Shalit pour le ramener sain et sauf. Il ne s’agit plus seulement d’une tentative de mettre fins aux tirs de roquette sur Sdérot, mais aussi de détruire le gouverne