Nicolas Sarkozy aurait souhaité faire de la suppression de la base militaire française de Dakar (Sénégal) un symbole de la « relation nouvelle » avec l’Afrique qu’il entend promouvoir. « La France n’a pas vocation à maintenir indéfiniment des forces armées en Afrique », avait-il dit au Cap (Afrique du Sud) en 2008 et elle tiendra « le plus grand compte de la volonté des pays africains ».
La décision de conserver la base française de Libreville (Gabon) et de fermer celle de Dakar devait être le symbole de cette politique nouvelle, où la présence française n’est maintenue que là où les gouvernements le désirent. M. Sarkozy devrait l’annoncer, mercredi 24 février à Libreville, étape d’un voyage qui doit le conduire le lendemain au Rwanda.
Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, lui a volé l’annonce en présentant le départ des militaires français, non comme un choix de Paris, mais comme une décision de souveraineté prise par Dakar, en lui donnant même une connotation anticolonialiste liée au cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal. « Les bases militaires françaises vont quitter Dakar en vertu d’un accord qui sera signé avant le 4 avril (date de l’indépendance du Sénégal) par les deux parties », a annoncé, vendredi, le porte-parole du président sénégalais. « Wade chasse les Français », a traduit dès le lendemain, à Dakar, le journal Le Quotidien.
L’annonce sénégalaise a suivi de peu la rencontre, à Dakar, entre M. Wade et le ministre français de la défense, Hervé Morin, au sujet de la renégociation de l' »accord de coopération » militaire qui unit les deux pays depuis 1974.
En réalité, la décision de supprimer la base des Forces françaises du Cap-Vert (FFCV ; 1 200 hommes) que possède la France en plein Dakar, sur un terrain mis à disposition par le Sénégal face à l’île de Gorée, a été prise d’un commun accord : aux motivations budgétaires et stratégiques de la France répondent des préoccupations tout aussi matérielles des Sénégalais, désireux de récupérer les 40 hectares du cantonnement français de Bel-Air qui surplombe la baie de Hann et font l’objet de convoitises foncières. Les FFCV participent à des exercices conjoints avec les troupes sénégalaises préparant les opérations de maintien de la paix et interviennent en matière de protection civile, notamment comme pompiers.
« Accord de partenariat »
Côté français, le Livre blanc sur la défense adopté en 2008 prévoyait explicitement de ne conserver que l’une des deux bases – Libreville et Dakar – qu’entretient la France en Afrique de l’Ouest. M. Morin avait certes, en septembre 2009, prôné le maintien de Dakar, mais les coûteuses exigences sénégalaises, consistant à transplanter la base à Thiès, n’ont pas été acceptées par la France.
La base française doit être remplacée par une « plateforme régionale de coopération » aux effectifs très réduits. Le 23e bataillon d’infanterie de marine (600 hommes) devrait quitter les lieux. Seule une unité de marine et la base aérienne devraient subsister. Quant au nouvel « accord de partenariat de défense » avec le Sénégal, il devrait être signé dans les semaines à venir.
C’est bien de couper l’herbe sous les pieds du président français sar…je ne sais quoi ( c’est certainement pas un NOM FRANCAIS ça),Mais le plus désolant dans cette histoire c’est que les terres vendues,l’argent ne profitera jamais au Sénégal ni aux Sénégalais mais aux wades,aux charognards et autres vautours du pouvoir.LE TRESOR PUBLIC DU SENEGAL NE VERRA PAS LA COULEUR DE PLUSIEURS DIZAINES DE MILLIARDS de nos francs et pourtant le pays à en besoin pour bien des raisons majeures.PAUVRES DE NOUS,COMME D’HABITUDE ON BAISSE LES BRAS ET ON LAISSE FAIRE.