C’est Cheikh Diallo, le communicant de Karim Wade, qui est derrière l’agitation sur la suppression du second tour de la présidentielle. Après avoir formé un duo avec le ministre Aliou Sow, soutenu en sous marin par Moubarack Lô, Cheikh a publié les raisons de sa théorie électorale.
Suppression du second tour de la Présidentielle : Cheikh Diallo est le comploteur qui se cache derrière ce débat
Dans un document de 5 pages, daté de juillet 2009, dont nous avons eu copie, il donne les grandes lignes de sa stratégie. Il explique longuement les raisons politiques de son choix : «Ce mode de scrutin favorise la rationalisation dans le choix des partis politiques. Pour justifier leur existence sur l’échiquier politique, ils seront obligés de se regrouper dans de grandes mouvances, ce qui va entraîner une bipolarisation aboutissant ainsi au bipartisme.
Ce mode de scrutin pourra favoriser dans un futur proche une visibilité du champ politique avec des partis forts qui constituent des machines électorales ayant une assise solide au plan humain, financier et idéologique. » Puis, il donne les raisons économiques : « Sur le plan économique, même les pays développés de démocratie majeure optent de plus en plus pour le scrutin à un tour. Alors pour un pays comme le Sénégal, cela se justifie aisément. C’est le Trésor public qui va retrouver le sourire ».
Et comment faire passer cette proposition de supprimer le second tour ? Cheikh Diallo explique : « Ce schéma peut se faire à trois temps. La phase préparatoire, la révision proprement dite et la phase finale. L’objectif de cette démarche est de faire passer une révision constitutionnelle en ayant le maximum d’opinions favorables dans les différentes instances du Pds, de la mouvance présidentielle et de l’opposition ».
Et jurdiquement, il prône que l’Exécutif prône une révision de la Constitution : « La révision doit émaner du pouvoir exécutif pour mieux sécuriser la procédure. Cette initiative permettra au Chef de l’Etat d’ouvrir une large concertation avec l’opposition. Occasion de réaffirmer la légalité de la procédure et l’intérêt d’une telle initiative. Ces rencontres permettront aux parlementaires d’entamer l’adoption dans une grande sérénité. L’adoption est constituée de deux phases : en commission et en plénière. »
El Malick SECK (Politicosn.com)
Nouvelle configuration au détriment des libéraux authentiques
Epuration politique au nom d’une logique biologique : le cas Idrissa Seck
Loin de toute idée de polémique, ma vision de la déambulation vers la déchéance d’un parti auquel j’ai tout donné, me pousse à tirer la sonnette d’alarme. Je veux parler de l’épuration politique en cours au sein du Pdsl contre Idrissa Seck et les libéraux authentiques. Un homme que j’ai combattu car, convaincu en son temps, qu’il voulait prendre le pouvoir outre par des moyens constitutionnels. Et, c’est toujours par conviction, que je constate qu’il reste à ce jour, l’unique chance pour un Pdsl, fragilisé et détourné de sa devise, dont l’un des termes qui souffre le plus de cette dérive, est la DIGNITE à côté de la Justice et de la Fraternité. Le frère secrétaire général national nous impose son fils Karim Wade. Notre démarche est au dessus de la raison biologique de Me Wade, mais pas contre. Dans un discours qui entend conduire à la vérité, la traversée des contraires ne saurait être occultée. Dés lors, pour ma génération, cet état de fait est inacceptable. En tâtant l’histoire, Karim Wade n’a en rien et à aucun moment participé à la réalisation du destin présidentiel de Me Wade. En 1988, lorsque nous bravions la flicaille pour libérer son père, il jouait au tennis. Résonnent encore, dans la maisonnée du point E, les remontrances de son père contre sa passivité. Malheureusement, au Pdsl actuel, des larbins honorent un gosse de grande naissance. Poussant leur zèle jusqu’à transformer Karim en tyran si, la tyrannie est de vouloir avoir par une voie, ce qu’on ne peut avoir par une autre. C’est-à-dire par un monarchianisme. Ce qui est inacceptable. Et, c’est le lieu, de lancer un appel à Aminata Tall, Ousmane Ngom, Habib Sy, Lamine Bâ, Pape Diop et mon ami Aliou Sow (qui doit se ressaisir vu son jeune âge et son coefficient intellectuel) qui, certainement, souffrent sans vouloir le dire, de cette EPURATION politique en cours au Pdsl. MACKY SALL DONT LE DEPART A ETE PRECIPITE NOUS COUTERA CHER. Et le vote des militaires -notre botte secrète en 2007 et surement en 2012- ne nous sauvera pas de la défaite. Réveillez-vous, sinon, nous risquons tous d’être des étrangers dans un parti que nous avons enfanté dans la douleur. Comment, pouvez-vous, vous taire contre cette dérive qui nous mène vers un syndicalisme après 2012 ? Tous les ingrédients sont réunis avec cette volonté biologique de saborder les acquis construits depuis la création du Pds. Notre seule voie de salut reste l’acceptation d’un Idrissa Seck qui a fait ses preuves et qui reste à ce jour le Général qui peut nous mener, dans un cadre d’ensemble, vers la victoire en 2012. Alors, si nous devons préférer l’illusion qui nous flatte à la vérité qui nous blesse, préparons nos bagages. Ce que tous les cadres libéraux authentiques pensent tout bas où disent en privé, je le dirai tout haut. L’alternance a produit des résultats qui ont dépassé nos attentes avec un Wade qui a fait plus qu’il avait promis. Un acquis sur lequel le parti doit s’appuyer pour continuer le mariage avec le peuple. Et, cela passe inévitablement par le choix de celui qui nous reste pour le moment comme meilleur profil pou faire face à l’opposition et aux Mouvements citoyens. Bien entendu, le candidat Idrissa Seck sous l’encadrement et le soutien du Président Wade et du Pdsl pourra nous faire triompher en toute démocratie. Alors, Karim Wade n’est ni un candidat pour nous, ne peut être un candidat, ni l’idéal pour nous maintenir au pouvoir. Les discours servis par ceux qui ont tronqué leur liberté de pensée pour des postures de pouvoir, doivent être combattus. En réalité, le sondage réalisé dans les départements de Pikine et de guédiawaye indique que l’élection de Karim Wade à la présidence, passerait par une victoire dans la grande banlieue. Raison pour laquelle, le pouvoir se démène comme un diable pour renforcer son dispositif dans ces deux départements. Et, dans cette entreprise, la dernière hérésie qu’on nous a servie est de faire du ministre Kalidou Diallo le patron des libéraux à Guédiawaye. Suprême insulte, pour un ministre qui ne nous porte pas bonheur. C’est lors de son machin organisé au Cices que le frère secrétaire général national a reçu les foudres de l’église et des tarikhas. Alors que nous n’avons pas fini de digérer notre amertume sur l’ostracisme vécue au Pds, on nous sert un Pdsl taillé sur mesure pour un fils et ses affidés. C’est pour moi, l’occasion d’alerter les frères et sœurs de Pikine et de guédiawaye de faire attention à cette forme de Grande Banlieue dont le point fédérateur semble être Mamadou Seck, aujourd’hui, troisième personnalité de l’Etat, rendu célèbre par l’auditiongate de Karim Wade. Nous y reviendrons en forts détails. Ce qui amène à dire que le combat d’Aminata Lô Dieng doit être le combat de tous les libéraux au plan national. Telle que caricaturée par ses adversaires, cette représentation est loin de son image. Elle reste à ce jour la libérale la plus populaire dans le département de Pikine. Que le frère secrétaire général national ne soit pas trompé par les clairons de ceux qui se soucient plus de leur posture que de l’intérêt du parti. Wade et son fils, deux visages semblables, dont aucun ne fait rire en particulier, nous font rire ensemble par leur « ressemblance. » Malheureusement et contre toute attente, ils font pleurer le peuple.
Pape Amadou Gaye journaliste
Président du Mouvement pour un Sursaut National
MSN
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