XALIMANEWS- C’est une histoire tragique qu’on ne saurait pas, mieux, décrire dans un scénario aux relents mélancoliques. La trame est difficile à suivre. Elle étouffe la plus damnées des âmes. Pourtant, cela s’est passé sous nos cieux. Au Sénégal, dans un temps trouble qu’il ne pouvait voir, même dans son pire cauchemar, Mor Sèye, perd tout dans son concon natal…au moment où l’étincelle de sa vie s’éteint, petit à petit, dans une sombre cellule de Rebeuss, loin de sa maison, désormais, vide.
Emprisonné en mars 2023 à la suite de ces nombreux heurts qui jalonnaient le quotidien des sénégalais, le jeune Mor Sèye, à peine la vingtaine, venait de perdre son père ainsi que ses deux uniques grand-frères en l’espace de… quelques heures seulement ! Ce n’était pas un accident. Non ! Cette tragique histoire est survenue lorsque le père a dit adieu à la famille. Au moment de son enterrement, l’un des grand-frères fait un malaise au cimetière, il est amené à l’hôpital où il mourut. Hélas ! Comme dans une marée haute, en plein océan, le destin devait encore frapper de plein fouet. Car le dernier grand-frère de Mor, n’ayant certainement pas pu supporter le coup dur, quitta ce monde sur la pointe des pieds…cette même nuit.
Le monde venait de s’écrouler sous les pieds du benjamin de la famille qui, seul, devait faire face. Il était d’ailleurs obligé ! Dans un moment où sa mère et sa petite sœur, les seuls membres qui lui restent, s’effondrent. Mor Sèye, dont les pieds tenaient à peine un cœur en lambeaux et un corps en souffrance, était sur le chemin de l’hôpital pour les démarches administratives lorsque les forces de l’ordre lui sont tombés dessus et l’ont embarqué…pour troubles à l’ordre public.
Mais pourquoi donc il ne s’est pas défendu ? Pris de court, le jeune homme a pourtant, bel et bien, tenté d’expliquer le fait. Depuis la voiture de la gendarmerie jusqu’à la cave du tribunal de Dakar en passant par le commissariat, le jeune Mor n’a, d’ailleurs, cessé de supplier ses vis à vis, leur rappelant sa situation. Malgré les preuves, des documents qu’il détenait par devers lui, au moment de son arrestation, Mor Sèye devait être incriminé, torturé et conduit à Rebeuss.
Dans les geôles, avec des séquelles dans le cœur et sur le corps, sa vie devient compliquée. Pourtant, il a voulu s’accrocher au bon souvenir d’une mère bienveillante et, miraculeusement, à celui d’une sœur affectueuse avec qui, il avait une relation particulière. Mais c’était sans compter avec le destin qui frappe à nouveau. Le décès de la sœur, tant aimée, lui ôta ses dernières forces. Il devait, définitivement, tomber dans les pommes, ignorant jusqu’à la situation de sa génitrice.
Oumar Camara, son ami et protecteur de la cellule de Rebeuss, raconte un jeune homme brisé dont les seuls cris, pendant les nuits de cauchemar, pouvaient, à présent, indiquer qu’il tenait encore à la vie, se défendant, sans cesse, dans son sommeil face à ses bourreaux contre les tortures infligées. Des épisodes qui ont, définitivement, affecté son mental et tué ses sens.
« L’histoire de Mor nous a tellement marqués que nous en arrivions tous à oublier notre problème. Sa situation était devenu difficile et cela, tout le monde le savait. Je me devais, désormais, de l’assister et le rassurer dans ces moments plus que difficiles », explique Camara qui a ainsi tenu à rapporter la tragédie vécue par celui qu’il considère, désormais, comme son petit frère.
Il faut dire que ce dernier est entré dans une phase délicate et fait, à présent, des crises épileptiques qui peuvent être fatales. Dans le pire moment, ses amis et voisins de cellule, ont « toujours tenté de le sauver, lui éviter de macher sa langue… ». Ils veillaient encore à son sommeil agité pendant lequel il peut, facilement, passer de vie à trépas. Que dirait donc l’administration pénitentiaire ?
« Celle-là même qui a qui a osé garder en son sein un homme malade, torturé et affecté… », commente un de ses ex camarades dans la célèbre prison de Rebeuss où l’histoire de Mor reste un énigme, certainement, jamais vécu dans les couloirs de la vie carcérale.
D.S
Tout cela a cause des mensonges de Adji Sarr,Serigne Bassirou Gueye ,Antoine Diome ,Ismael Madior ,Macky sall ,et Mahame Diallo,Ils vont payer tres cher de leur acte
mamour Diallo doit être arrêté dès la chute du régime de Macky Sall. Tous ces morts, ces blessés, ces détenus et même tous ces nombreux sénégalais qui ont perdus leurs biens ainsi que l’état du Sénégal sont strictement dus a la folie et à la méchanceté de mamour Diallo.
Yalna akham top nyi ka tek lou meti lii.