Au moins 67 personnes, dont 50 civils, ont été tuées lundi 22 juillet dans des raids aériens et des duels d’artillerie dans les provinces de Hama et d’Idleb, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. L’ONG indique que 180 personnes ont été blessées durant cette journée sanglante.
Avec notre correspondant dans la région, Paul Khalifeh
Il s’agit du bilan de victimes civiles le plus élevé depuis le début de l’offensive de l’armée syrienne, soutenue par l’aviation russe, contre le nord de Hama et la province d’Idleb.
La plupart des civils sont tombés dans un bombardement aérien qui a touché à une heure de pointe un marché de légumes et une zone résidentielle attenante dans la ville de Maarat al-Nohman, à Idleb, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
L’organisation, basée en Grande-Bretagne, attribue ces raids à des avions russes, mais le ministère de la Défense à Moscou a démenti que ses appareils aient participé à des frappes dans ce secteur.
Les avions syriens et russes ont mené plus de 125 raids lundi 22 juillet sur des positions jihadistes et rebelles, mais aussi contre des régions éloignées des lignes de front. Les jihadistes ont pour leur part pilonné des localités sous contrôle gouvernemental dans les provinces d’Alep et de Hama, faisant au moins 14 morts civils.
Selon l’OSDH, 2 650 personnes, dont 760 civils au moins, ont été tuées depuis le 30 avril à Hama et Idleb, où les troupes gouvernementales piétinent après quelques succès initiaux.
Rfi