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Tahibou Ndiaye se confesse: « Pourquoi j’ai accepté la médiation pénale… »

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Xalima news – Si Tahibou Ndiaye s’est sauvé de la prison, c’est parce qu’il a accepté de transiger avec le procureur spécial, Alioune Ndao, en cédant une bonne partie de ses biens. En effet, la question qui brûle les lèvres de plus d’un reste pourquoi l’ancien homme fort du Cadastre a accepté cette médiation pénale si l’on sait que ce dernier n’a jamais voulu marchander avec la Commission d’Instruction (CI) de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) pour acheter sa liberté.

Dans une interview qu’il a accordée à nos confrères du « Quotidien », l’homme qui assume sa proximité avec l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade a fait part des raisons qui l’ont poussé à essayer de trouver un compromis avec la justice. « J’avais le couteau à la gorge. Une première fois j’avais dit non je ne négocie pas. Mes avocats ont boudé parce que la situation qui régnait n’était pas du tout normale. C’est moi qui leur ai demandé de sortir parce que le Parquet n’était pas dans de bonnes dispositions pour discuter de façon sereine », raconte M. Ndiaye qui poursuit : « après ils me disent : Monsieur Tahibou Ndiaye, nous avons recensé vos biens, vous les placez à l’Etat ou on vous place sous mandat de dépôt ».

Ce qui le fera fléchir parce que dit-il, « je n’ai pas voulu leur offrir ce plaisir parce que ma famille était dans un choc terrible et je ne voulais pas en rajouter. Je leur ai demandé tout ce dont ils ont besoin ». Un acte qui lui sera toutefois  lourd de conséquences, surtout financières car « il ne me reste plus rien du tout », se désole-t-il.

4 Commentaires

  1. Ah la gymkhana! Tahirou forcé à transiger, cela servira à effacer « Deukeu bi daffa Macky ». J’avais pas compris que cette expression avait fait autant mouche. Mais l’affaire Tahirou s’est éclaircie dés le lendemain par son interview. Cette la proie recherchée pour donner une issue à la traque. C’était le gibier qui sera présenté comme trophée. Mais il ne s’agit rien d’autre que d’une extorsion de fonds. Prendre un expert qui n’en est pas un qui évalue un bâtiment de 10 millions à 10 milliard. Faire répéter que la personne est accusée d’un détournement de 10 milliards et lui proposer de céder ce bâtiment ou de moisir en prison, si c’est ce qui mettra une fin à Deukeu bi dafa Macky, on a pas encore trouvé.

  2. La particularité de la CREI et la loi qui la sous-tend (163-bis du Code Penal du Senegal) est que le delit est constitue a la mise en demeure et que l’accuse a la latitude de prouver l’origine licite du patrimoine ou train de vie indexe.
    Mr Ndiaye devait prouver la leicite de son patrimoine au lieu de s’adonner a ces voltiges mediatiques qui ne font que le discrediter de plus.
    Le Procureur de la CREI a ici viole cette loi en procedant de la sorte (si tant bien est qu’il y a eu mediation penale et il faut attendre la version de l’autre partie pour comparer dans cette gguguerre mediatique) car la loi est tres claire sur le modalites de remboursement: toute la somme ou plus ET l’emprisonnement pour 5 a 10 ans, mais comme on est toujours en republique bananiere les desideratas du Pdt Sall font office. Pauvre Senegal!!!

    Mr Xeme, au dela de l’immoralite de votre affirmation que wadd peut enrichir son fils avec les fonds specieux, la loi ci-dessous denie cet alibi a son fils en refusant le pretexte de la liberalite. Dire/montrer « on m’a donne » ne constitue pas une seule preuve.

    Cato

    ————————————————-

    Références:

    Paragraphe III bis
    De l’enrichissement illicite
    (Loi n° 81-53 du
    10 juillet 1981)
    Article 163 bis

    L’enrichissement illicite de tout titulaire d’un mandant public électif ou d’une fonction gouvernementale, de tout magistrat, agent civil ou militaire de l’Etat, ou d’une collectivité publique, d’une personne revêtue d’un mandat public, d’un dépositaire public ou d’un officier public ou ministériel, d’un dirigeant ou d’un agent de toute nature des établissements publics, des sociétés nationales, des sociétés d’économie mixte
    soumises de plein droit au contrôle de l’Etat, des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique, des ordres professionnels, des organismes privés chargés de l’exécution d’un service public, des associations ou fondations reconnues d’utilité publique, est puni d’un emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende au moins égale au montant de l’enrichissement et pouvant être portée au double de ce montant.
    Le délit d’enrichissement illicite est constitué lorsque, sur simple mise en demeure, une des personnes désignées ci-dessus, se trouve dans l’impossibilité de justifier de l’origine licite des ressources qui lui permettent d’être en possession d’un patrimoine
    ou de mener un train de vie sans rapport avec ses revenus légaux.
    L’origine licite des éléments du patrimoine peut être prouvée par tout moyen.
    Toutefois la seule preuve d’une libéralité ne suffit pas à justifier de cette origine licite.
    Dans le cas où l’enrichissement illicite est réalisé par l’intermédiaire d’un tiers ou d’une personne physique dirigeant la
    personne morale seront poursuivis comme complices de l’auteur principal

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