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Talla Sylla « 2012 ne doit pas se réduire à une bataille d’égos »

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« Dans l’histoire d’un pays, il sonne toujours, en effet, une heure grave entre toutes et qui fait se dresser d’un même élan, irrésistible et enthousiaste, tous les fils d’un peuple ; parce que la terre des aïeux est en danger ; parce que la vague de honte qui monte risque d’éclabousser le front des générations mortes, vivantes et à venir. ». Cette citation en date de 1958 n’a pas pris une ride.

Le Président Majhemout DIOP et bien d’autres grandes figures de notre patrimoine religieux, politique et social, emblèmes et ciment de nos vertus religieuses et de nos valeurs républicaines, qui ont fini de s’acquitter de la noble mission qu’ils s’étaient assignés au profit de notre pays, nous placent ainsi devant nos responsabilités et nous exhortent à perpétuer leur œuvre, en continuant leur mission.

Nous avons le devoir moral et historique de préserver le legs des anciens aussi bien que l’héritage des générations futures.

Devant une telle perspective, la prochaine élection présidentielle ne peut pas et ne doit pas se réduire à une bataille d’égos dont seul le Sénégal pâtirait.

TOUT nous force à inscrire à l’ordre du jour des prochaines échéances les doléances véritables du peuple sénégalais.

Il faut et il suffit d’être solidaire et sincère avec le peuple sénégalais qui a vécu et vit beaucoup d’épreuves et de frustrations.

Mon intime conviction est que nous ne pouvons, nous ne devons pas limiter nos ambitions à conquérir et garder un pouvoir, fut-il le plus important de tous.

Notre pays attend un dirigeant respectueux des institutions, probe et capable d’organiser et de respecter les règles du jeu démocratique.

Un dirigeant solidaire à l’écoute du peuple et de ses souffrances qui entendra, enfin, ses appels de détresse, son aspiration légitime à la VIE!

J’ai déjà entendu et compris ces cris de silence qui submergent les bruits de notre histoire commune.

Cette prise de conscience commande de partager avec les Sénégalais une vision fondée sur des principes éthiques et valeurs morales ayant vocation à satisfaire la demande sociale.

Nous devons et pouvons opposer l’Espoir à la détresse en faisant porter toutes les initiatives de l’Etat par l’engrenage vertueux du caractère sacré du Peuple sénégalais et de l’intérêt suprême du Sénégal et de l’Afrique.

Dans cette perspective, la réforme des Institutions de notre pays est un préalable indispensable. En effet, il est impératif de:

·         Rééquilibrer les pouvoirs pour un meilleur fonctionnement du régime politique;

·         Renforcer l’indépendance et les moyens de la Justice et des corps de contrôle;

·         Rendre le pouvoir aux citoyens en ouvrant la politique à de nouveaux acteurs.

Le programme de mettre enfin le Sénégal sur un réel et salutaire sentier de développement ne se déclinera plus en « Grands Projets du Chef de l’Etat » mais s’inspirera fondamentalement des priorités du Peuple sénégalais, à court et moyen termes.

Notre ambition n’est pas de réduire mais d’éradiquer la gangrène de la pauvreté!

« Les masses ne suivront que pour des choses précises et palpables. Elles veulent manger mieux, se loger mieux, se vêtir mieux, se soigner mieux et s’instruire davantage. » martelait encore et toujours le Doyen Majh.

Nous disons: Yokku Ba Yeek Ko!

Dans un pays fortement dominé par le monde rural, il faut tenir compte de cette base sociale économique en dirigeant les efforts de développement vers l’Agriculture.

Le triptyque augmentation, diversification et transformation de notre production agricole accompagnera la transition d’une agriculture de type familial à une agriculture industrielle assurant au Sénégal la sécurité alimentaire et aux agriculteurs un revenu monétaire conséquent. Cela rend nécessaire la déconnexion de notre production agricole des aléas climatiques, l’accentuation de la productivité du secteur et l’orientation de nos unités techniques de transformation agricole vers les zones à fort potentiel de production comme la Casamance et la Vallée du Fleuve Sénégal.

Pour mettre l’économie sénégalaise sur un sentier de croissance qui profite à toute la population, il faut ainsi soutenir l’industrialisation rurale qui doit être développée à partir d’une politique d’appui à l’émergence de PME et PMI agricoles. Celle-ci sera accompagnée d’une bonne politique de formation aux métiers de l’agriculture permettant d’intégrer les marchés internationaux avec une priorité pour ceux sous régional et régional.

A partir de ce constat, il ne peut y avoir d’approche séparée de l’Industrie. Il faut concevoir l’Industrie comme une industrialisation qui est un processus de transformation qui va concerner les potentialités agricoles dont nous disposons.

L’Etat impulsera une politique optimale de subventions à toutes les filières agricoles afin d’assurer aux paysans un accès aux services de base qui ne sont pas garantis par les pouvoirs publics.

 

Les accords bilatéraux et multilatéraux de pêche seront renégociés conformément à des Normes sénégalaises de la Pêche que nous établirons et ce dans l’intérêt premier des artisans locaux et des consommateurs sénégalais. Les critères objectifs du mieux-disant, du transfert technologique et de l’appui aux exploitants locaux seront mis en avant pour l’octroi des licences aux exploitants non résidents. Disposant d’un capital fixe, des ressources humaines et de la matière première, le Sénégal s’investira massivement l’aquaculture permettant aux acteurs traditionnels de disposer de leurs propres unités de culture et de production et aux populations de disposer de produits à la consommation à moindre coût.

Le développement de l’élevage prendra nécessairement en compte les réalités de notre modèle culturel d’élevage. En faisant exister à côté des unités de transformation agricole, des services de production de nourriture pour le cheptel, nous développerons des bassins agro-pastoraux effectifs et accorderons au secteur du bétail une autonomie vis-à-vis des contraintes climatiques et territoriales. La vulgarisation des biotechnologies de la reproduction et de la protection assurera un gain de productivité, base d’une amélioration du pouvoir d’achat des éleveurs. En offrant la possibilité aux Sénégalais de produire Terroir et de consommer Terroir, nous contribuerons à équilibrer notre balance commerciale et à maîtriser l’inflation galopante sur les prix des denrées de première nécessité.

Inflation également notée dans les prix de l’Habitat particulièrement dans nos centres urbains. Elle sera maîtrisée par l’instauration de dispositifs réglementaires fixant les prix locatifs pour chaque type d’habitation en tenant compte de critères objectifs et en concertation avec tous les acteurs sociaux et de l’immobilier. La priorité étant l’accès à un logement décent pour les foyers à revenus faibles.

De façon décisive, l’Etat adoptera une politique d’aménagement cohérente du territoire national pour maîtriser l’ensemble du système hydrographique et hydro-géographique, l’évolution démographique et influer sur la mobilité des populations et l’évolution urbanistique de nos villes.

La lutte contre les inondations passera par l’établissement d’un partenariat indispensable entre l’Etat, les collectivités locales et les populations. Il s’agira de définir ensemble des normes fiables, viables et rentables d’ « installabilité », de «constructibilité » et d’« habitabilité » permettant de mieux anticiper les problèmes liés à l’environnement écologique et trouver solutions à ceux auxquels nos concitoyens sont actuellement confrontés.

Il est impératif de revoir les règles fiscales et financières relatives à l’urbanisme, au service d’une gestion raisonnée des ressources et de l’espace, d’investir dans les autres régions afin de réduire l’exode massif des populations vers la capitale et d’éviter les concentrations des populations dans des zones à risque. La De-DAKARISATION du Sénégal sera une priorité.

L’attention portée à l’environnement d’Habitation de nos compatriotes sera accordée à leur Santé.

Nous changerons de paradigme en matière de santé en faisant primer les soins de santé sur les dépenses de santé : Se soigner d’abord et payer ensuite!

Les dispositifs et mécanismes sanitaires seront adaptés aux spécificités territoriales et prendront en compte les aspirations des citoyens en matière de prévention, de soins et d’organisation. Notre constitution biologique individuelle rendant certains de nous plus exposés que d’autres face aux risques sanitaires, une attention particulière sera attachée à la Santé des couches sensibles en leur offrant une prise en charge totale de leurs soins médicaux (Gratuité des Soins pour les Enfants de 0-10 ans, Femmes enceintes, Handicapés, Personnes du 3éme âge).

Le Sport dans son volet pratique personnelle jouera un rôle préventif majeur surtout face aux nouvelles formes de maladies nées des habitudes culinaires et sédentaires actuelles. Plus qu’une activité commerciale, le Sport Sénégalais devra revenir à ses fondamentaux à savoir instrument de développement personnel et outil pour assurer la cohésion nationale. L’Education pour la Santé sera réadaptée et réactualisée pour un appoint informationnel et préventif.

Il est grand temps de revaloriser l’Education de notre Jeunesse qui s’articulera autour de l’instruction, de la formation et de la transmission des valeurs positives. L’instruction et l’apprentissage de nos enfants devront être en étroite connexion avec les besoins du marché de l’emploi sénégalais afin d’atteindre l’équilibre réel entre l’offre et la demande d’emploi.

La formation socio-civique aura vocation à bannir de notre vie commune certains types de comportements qui constituent des goulots d’étranglement à notre propre avancement en générant de nouveaux types de comportement, de pensée et d’être. Un savoir faire, un savoir vivre et un savoir être qui permettront à notre jeunesse d’être enracinée dans ses cultures et traditions tout en étant ouverte au monde extérieur.

Libérée des pesanteurs de l’ignorance, notre jeunesse assumera pleinement la mission qui a toujours été la sienne : la préservation et la perpétuation de l’exception culturelle et démocratique sénégalaise.

Mon projet Culturel cherchera à revaloriser le patrimoine culturel national en offrant directement à chaque Sénégalais une meilleure connaissance de la Culture Sénégalaise, de nos Cultures et Traditions Sénégalaises, de TOUTES les Cultures et Traditions Sénégalaises afin de consolider notre modèle culturel et social, locomotive de notre stabilité qui nous est si chère.

Préserver et protéger les socles de notre société c’est veiller à l’instauration d’un dispositif sécuritaire efficace partout et à tous les niveaux.

Pour ce faire, nos forces de défense et de sécurité doivent retrouver la plénitude de leur fonction en jouant davantage un rôle dissuasif et préventif plutôt que répressif. La revalorisation de leur statut et de leur métier est une obligation de l’Etat. Elles auront vocation à être au service de l’Etat mais aussi, et surtout, des citoyens.

Ce principe servira de base aux nouveaux rapports qui naîtront entre l’Administration dans sa globalité et les Citoyens. Une administration dont la haute hiérarchie aura dorénavant plus qu’une obligation de réserve mais une exigence de neutralité et d’équité par rapport aux différentes composantes présentes dans notre pays.

Je ne saurais parler de sécurité sans insister sur la PAIX.

La Paix en Casamance et aux frontières de notre territoire. Je choisis, au nom des intérêts du plus grand nombre et pour le bien de l’Etat, d’axer ma réflexion sur La Paix en rappelant qu’elle ne peut être ni une libéralité, ni l’œuvre d’un individu, fut–il providentiel. Elle est la condition sine qua none de toute existence collective viable sans laquelle aucun développement économique, intellectuel ou social n’est possible. La recherche de cette Paix passera nécessairement par la normalisation des relations entre Pays, Communautés et Confessions. Elle s’appuiera sur une diplomatie équilibrée ainsi que sur la culture du respect de l’Autre, de la différence, de toutes les différences sans que, pour autant, nous ne perdions notre âme. Elle postule en conséquence l’équité et le respect mutuel entre partenaires : dans les paroles, les écrits, les échanges, les manifestations de solidarité. La Paix, celle que nous voulons consolider et étendre à l’ensemble de notre territoire ne se fera que dans un cadre inclusif. Elle mérite tous les sacrifices et abhorre toute faiblesse, toute lâcheté.

La Paix sans la Justice est impossible! L’injustice et l’impunité constituant le terreau fertile de tous les antagonismes, l’indépendance du pouvoir judiciaire sera garantie par la suppression de toute autorité tutélaire de l’exécutif et l’établissement d’organes capables de contrôle réel et de sanctions effectives.

Tous les crimes, délits et manquements aux règles seront sanctionnés sans interventionnisme ni interférences.

Une Opération « REGURGITATION ou GOKKHI » sera lancée pour permettre de récupérer les biens dérobés au Peuple.

Nous ne parviendrons à instaurer et maintenir de façon durable la justice qu’en assurant l’équité sociale. J’œuvrerai ainsi dans le sens de la répartition équitable des fruits de notre croissance.

Une identification sérieuse de tous les Sénégalais et de toutes les personnes nous ayant fait l’Honneur de vivre parmi nous sera le socle d’une projection des besoins et attentes de chaque résident sur notre territoire. Ce processus aura pour vocation, avant 2020,d’établir un système général de couverture sociale, seul gage de réussite d’une politique de redistribution juste et équitable des richesses produites dans notre pays conformément à nos valeurs séculaires de solidarité. Redistributions, horizontale et verticale, garanties de l’Etat envers les plus démunis et des plus nantis vers les plus nécessiteux. Cette stratégie pour atteindre une société plus juste s’attachera à combattre l’exclusion sociale.

Je veillerai à la prise en compte dans toutes nos politiques publiques des contraintes auxquelles font face ceux que la loi biologique, les accidents de la vie ou l’absence d’autorité parentale privent de moyens ou de perspectives.

L’ambition pour une société plus juste ne peut être satisfaite que dans un contexte de progrès.

Les freins au développement économique doivent être levés et permettront d’atteindre des niveaux de croissance suffisants pourvoyeurs d’emplois.

Le modèle économique du monde moderne est largement tributaire des disponibilités énergétiques. Le Sénégal n’échappe pas à cette règle. Il serait illusoire, trompeur voire suicidaire de croire et/ou de faire croire que nous pourrons réussir une stratégie de croissance durable avec une production électrique assise sur des intrants dont nous ne disposons pas, qui se raréfient sur le marché mondial et dont les prix à la hausse sont fixés en dehors de notre périmètre décisionnel. Pour cette raison, il faudra aller dans le sens de la réduction de notre dépendance aux combustibles venus de l’extérieur. Cela implique obligatoirement une volonté politique prônant la diversification de notre portefeuille énergétique.

Je m’engage, dans ce sens, à établir une mixité énergétique dans la production totale sénégalaise en établissant dès 2012 un partenariat technique et économique avec des spécialistes des énergies solaires. Les modalités pratiques de la réalisation de ce partenariat sont en train d’être finalisées. Il apportera dés 2013 un appoint énergétique de l’ordre de 10% par rapport à la production actuelle.

L’objectif est, avant la fin de cette décennie, de produire 50% de l’énergie consommée au Sénégal sans contraintes du marché ou de l’approvisionnement. Cela permettra ainsi de conjuguer les souhaits des ménages à ceux des opérateurs privés : une énergie disponible à la demande et à faible(s) coût(s).

Cette vision s’est construite autour de plusieurs enjeux :

– Un enjeu de valeurs, de vertu et de sincérité pour répondre à l’urgence sociale par l’équité et la justice que tout citoyen, homme ou femme, est en droit d’attendre d’un Etat.

– Un enjeu de développement économique solidaire qui se traduit par une redistribution de la croissance et par une solidarité dans la prise en charge des couches vulnérables, source de cohésion sociale. L’atteinte d’un « minimum social » passe nécessairement par celle du minimum vital.

– Un enjeu de bonne gouvernance et de liberté économique qui permettra de favoriser une concurrence loyale et favorisera l’émergence d’un secteur privé national fort et entreprenant.

Par la concertation permanente érigée en méthode privilégiée de gouvernance, nous impliquerons à chaque étape de ce processus le Secteur Privé de notre pays. Partageant la conviction des chefs d’entreprises du Sénégal, « qu’il ne peut y avoir un Etat fort aux côtés d’un Secteur Privé National Faible et qu’il ne peut y avoir un Etat Faible aux côtés d’un Secteur Privé National Fort », nous identifierions et soutiendrons tous les dispositifs à même d’assurer la Souveraineté Economique de notre pays.

L’industrialisation du secteur agricole (Pêche et Elevage y compris) ainsi que la réalisation d’infrastructures à l’échelle nationale, nous permettront de réaliser le plein emploi et au-delà éradiquer la pauvreté en favorisant la création de richesses.

Le déclic viendra de la confiance que nous inspirons à nos concitoyens, de notre volonté d’assainir tous les secteurs de l’économie en commençant par diminuer le train de vie de l’état et en érigeant la bonne gouvernance et la transparence en modèle de gestion des ressources publiques.

Le sursaut viendra assurément du réveil citoyen. Nous ferons en sorte que les dépenses publiques soient efficaces et contrôlées par les citoyens en votant la loi de règlement selon les normes de l’UEMOA afin de permettre à tout citoyen d’avoir accès à l’information sur l’utilisation des fonds publics.

Ce projet repose sur une démarche Citoyenne et participative. Il donne toute sa place à nos Institutions, socle de notre démocratie mais aussi du dialogue social. Par ce processus, la démocratie locale sera exercée, en toute sérénité, par tous et pour le bien de la communauté.

Ce projet remet le citoyen au cœur de la décision économique et sociale, seul gage de transparence.

Les citoyens qui rêvent d’un Sénégal enfin debout et au travail sont nombreux voire majoritaires dans ce pays. Ils souhaitent s’investir dans un projet où le travail et le mérite sont les seuls indicateurs de la réussite sociale.Je leur présente la vision que je développe pour notre Patrie.

Je leur déclinerai dans les jours, semaines et mois à venir les séries d’actions précises et concrètes, techniques et pratiques pour traduire ces orientations en un mieux-être palpable pour chacun.

Yokku Ba Yeek Ko!

Pour tous ceux qui pensent que nous pouvons relever nos institutions et nos valeurs, je dis qu’ensemble, l’espoir est permis.

Ensemble, Nous nous réjouirons des objectifs atteints plutôt que des intentions annoncées.

Ensemble, Nous mettrons la priorité sur le citoyen qui doit se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner, s’instruire et être en sécurité dans une société plus juste plutôt que sur la multiplication d’institutions politiques budgétivores.

Yokku Ba Yeek Ko!

Nous devons donc nous pouvons mener ce combat pour préserver les générations présentes et prémunir celles futures.

Ce Sénégal nouveau ne naîtra pas dans la douceur d’une péridurale mais après toutes les souffrances d’une gésine que l’histoire nous assigne d’assumer.

Oui ! S’il plait à DIEU nous pouvons.

Cette motivation, cette volonté et cette sincérité qui nous permettront d’y parvenir m’habitent depuis longtemps.

Ce combat pour un mieux être palpable pour chaque Sénégalais, une société plus juste et plus équitable est le combat de toute une vie que le mérite de mener vaut autant que celui de l’emporter.

Wallu Senegaal Jotna !

Talla SYLLA

Candidat à l’Election Présidentielle Sénégalaise de 2012

 

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