L’Iran a octroyé sous forme de don, une enveloppe de 20 millions d’usd à la Guinée-bissau c’est ce qu’a rapporté à la presse le Président de transition Manuel Serifo Nhamadjo de retour lundi de Téhéran. Le montant sera affecté à trois volet notamment l’agriculture, la santé et les infrastructures a-t-il indiqué. Le protocole a été signé lors de sa visite, en margé du sommet des non aligné tenu à Téhéran, la semaine dernière.
« Nous avons profité du sommet des non alignés, pour effectuer une visite officielle de trois jours, à l’issue de laquelle, l’Iran nous a accordé un financement de 20 millions de dollars sous forme de don. C’est le fruit d’une coopération exemplaire entre nos deux pays » a déclaré à la le Président.
Un véritable ballon d’oxygène pour la Guinée-bissau, mis en quarantaine économique par la plupart de ses partenaires depuis le coup d’Etat du 12 avril dernier. Le 12 avril 2012, entre deux tours de la présidentielle, Carlos Gomes Junior candidat favoris et le Président intérimaire Raimundo Pereira ont été renversés par un coup d’Etat. Du coup, les partenaires de la Guinée-bissau dont le principal est l’Union Européenne ont suspendu leur aide, exigeant le retour à l’ordre constitutionnel. Ces exigences n’ont pas fait fléchir les militaire putshistes, qui ont pesé de tout leur poids pour nommer un Président de transition et un gouvernement pour une période de 12 mois à l’issue de laquelle des élections générales seront organisées.
Le Président Nhamadjo et son Premier ministre Rui Duarte Barros n’ont pas droit à l’erreur. Aussi ils multiplient les contacts, mieux, ils ont ouvert une porte de la diplomatie vers les pays arabes. L’Iran est le premier pays arabe qui a répondu à l’appel de la Guinée-bissau. D’autres pays suivront l’exemple de Téharan. La Chine est déjà sur le terrain depuis belle lurette. Des hommes d’affaires angolais sont de retour après la brouille de mai dernier. Et la liste s’allonge de plus en plus.
