La réaction du gouvernement américain « est beaucoup plus liée, au-delà des questions de bonne gouvernance, aux positions du Sénégal sur le dossier iranien et plus particulièrement le rôle qu’il a joué dans la libération de Clotilde Reiss », a confié une source gouvernementale à l’APS. Mais, poursuit la même source, « le Sénégal refuse la politique de l’isolement diplomatique de l’Iran prônée par Washington » et l’explique par les déclarations de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, contre le Brésil et la Turquie, au lendemain de la signature, le 178 mai dernier, de l’accord entre ces deux pays et l’Iran.
Vendredi, la presse avait repris une lettre de l’ambassadeur des Etats-Unis à Dakar, Marcia Bernicat, rappelant les principes de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.
Lagazette.sn