C’est le titre que les Sénégalais pourraient donner à cette (énième) agitation libérale déplacée ! C’est peu de dire donc qu’avec le Parti démocratique Sénégalais, la dérive politicienne semble ne plus avoir de limites dans notre pays. En effet, pendant que les « valeurs de solidarité nationale » à l’égard des familles des victimes de Mouna font figure de mantra au lendemain de l’allongement de la liste des victimes sénégalaises, aussi que se pose la question de la nécessaire unité nationale en pareilles circonstances, le PDS dégaine, à la vitesse de la lumière, de fallacieuses accusations de négligence (non-assistance aux pèlerins sénégalais !) contre le gouvernement et par ricochet brandit l’expression « démission ». Quelle exaspération nationale que ce « sens » du timing libéral !
Mais visiblement, depuis son éviction du pouvoir, les dérapages éléphantesques du PDS sont mis en évidence. Après avoir illogiquement qualifié le régime du Président Sall de régime totalitaire, aussi de présenter un triste bilan avec le record absolu de prisonniers politiques, la faim, le chômage etc.… Ce dernier exemple de tentative de récupération à son avantage de la tragédie de Mouna, dans laquelle des compatriotes partis effectuer le Pèlerinage aux lieux saints de L’islam ont perdu la vie, est la goutte de légèreté qui fait déborder le vase du cynisme libéral. Assurément son combat a changé d’échelle, et le peuple ne peut l’ignorer. Pouah !
Je ne suis pas systématiquement contre les libéraux, mais quand même ! Ces pauvres n’en ratent pas une. Ils éructent donc ils sont ! Ils aiment se gausser de mots qui ne veulent pas dire grand-chose quand ils ne disent pas des inepties qu’affectionnent tous les opposants ou presque… Ils tirent dans tous les sens tels des chasseurs en training avec des logorrhées au ras des pâquerettes et sur fond de propos « poujadistes ». Mais sur ce coup machiavélique, ils ont dû avoir les cheveux qui se sont dressés sur la tête, non ? Il ne suffit pas de sauter sur sa chaise comme un cabri en criant « démission ». A ce PDS, je rappelle que sous son magistère, le « DIOLA » avait fait plus d’un millier (1864) de victimes et pourtant le gouvernement de l’époque (ce même PDS !) n’avait pas démissionné. Donc, c’est très marginal tout ça et pas du tout sérieux. C’est de l’épiphénomène qui ne divertit que les sénégalais faibles d’esprit. Il faut se convaincre pour de bon, que le PDS aime les grandes déclarations en grand parti populiste qu’il est. Aussi derrière les desseins immédiats, se profilent des stratégies de plus long souffle. Il inventera bien autre chose pour nous distraire, c’est typique de la manière de faire de l’opposition dans ce pays. C’est à dire un manque cruel d’objectivité et de prise de recul. Cela rend exceptionnel le niveau de connerie. Et c’est bien dommage. Aux citoyens d’être vigilants en attendant que l’opposition redevienne une opposition digne de ce nom, ce qu’elle n’est plus aujourd’hui.
Pourtant, un peu de raison ramène à un peu de réflexion. Le régime du Président Macky Sall a pris par le bon bout la situation depuis le début, en multipliant les initiatives pour alléger la souffrance des familles. En pratique, cela se traduit par un déploiement de gros moyens afin de rechercher et d’identifier les compatriotes blessés, décédés, ou portés disparus, une mise en place d’une Cellule interministérielle de crise et d’appui psychologique aux familles éplorées, et aussi une rallonge budgétaire de 100 millions de francs Cfa, à répartir entre le Commissariat général, la Commission médicale et la Cellule de Crise. Egalement, le gouvernement s’engage à faire toute la lumière sur ce drame, en accord avec les autorités Saoudiennes et éventuellement tirer impérativement toutes les leçons par une vigilance rehaussée. Par conséquent, sa confiance ne peut être entamée par les vociférations puériles d’un parti en mal d’éthique et de moralité, qui pense que tout peut être politique ou politisé. Loin de là !
Le peuple sénégalais, conscient que l’heure est au recueillement et aux prières, fait preuve de dignité, de patriotisme, de solidarité et de résilience collective. Visiblement irrité par cette attitude irresponsable de récupération forcément « inadmissible, insupportable et nauséabonde (…), répond par le mépris en ne cachant pas son « ras-le-bol », et en supportant de moins en moins cette arrogance et cette ignorance d’une opposition antirépublicaine. Alors ça suffit, le PDS ferait bien de mesurer ses mots ! Voilà ce que doivent comprendre ces agitateurs, en laissant travailler ceux que les sénégalais ont élus. Voilà ce qu’ils doivent faire aujourd’hui, et cesser de vous (nous) ridiculiser ! Allons très petites gens du PDS, un peu de « retenue », si toutefois vous connaissez la signification de ce mot.
En conclusion, le PDS doit se montrer « à la hauteur », faire preuve de « responsabilité et de sang-froid » et « revenir à la réalité », en arrêtant de vouloir surfer sur ces évènements tragiques de Mouna avec la mort d’une cinquantaine de nos compatriotes, pour faire croire à l’incompétence du gouvernement, pour asseoir une popularité toujours défaillante malgré sa course à l’échalote pour 2017. Le sujet n’est-il pas suffisamment grave pour justifier que, pour une fois, on laisse de côté les arrière-pensées politiques ? Le PDS a répondu : c’est non !
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Tentative de récupération du « drame de Mouna » ou quand l’immoralité politique du PDS change d’échelle ! (Par Alioune Badara NIANG)
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