Le chaos qui se dessine en Afrique de l’Ouest, signalé il y a quelque temps par le Professeur Abdoulaye Bathily, a pour but de permettre aux firmes minières adossées à leurs Etats d’exploiter nos richesses naturelles. Plusieurs stratégies sont mises en place par les Etats dominants pour atteindre cet objectif.
Il faut noter d’abord que plusieurs Etats anciennement alliés à l’Union Soviétique ont été détruits : Afghanistan, Somalie, Irak, Syrie et Libye. Par ailleurs, il y a maintenant le terrorisme à vernis islamiste, qui sème la désolation dans le Sahel en particulier. Ensuite, surfant sur cette menace, les dictateurs africains veulent terroriser leurs populations. C’est le sens de la loi pénale adoptée par BBY le 26 juin 2021.
La lecture combinée de l’exposé des motifs, des articles 45-1, 238, 279-1 et 279-7 montrent qu’il y a une volonté manifeste de confondre les troubles à l’ordre public à des actes terroristes avec la possibilité de viser directement des partis politiques, des associations religieuses , des daahiras et des syndicats.
Le syndicaliste Dame Mbodji, dont il faut saluer le courage patriotique et l’engagement anti-agenda gay, a indiqué que cette loi pénale vise à protéger une soi-disante population LGBT et leurs associations. Désormais, ceux qui veulent lutter contre l’agenda pro-gay de Macky Sall seront accusés de terrorisme.
En ce qui me concerne, j’ai signé la pétition pour la criminalisation des actes contre-nature au Sénégal, initiée par And Samm Sunu Jikko, comme le Khalife Général des Mourides, le Khalife Général des Tidianes, le Khalife Général de Thienaba, le Khalife de Taslima en Casamance, ainsi que l’Imam Ratib de Bignona, etc.
Je demande au Gouvernement dont le numéro Un Maitre Sidiki Kaba, qui n’a jamais caché son soutien à l’agenda pro-gay du Sénégal, d’amender l’article 18 du code de la presse. J’ai écrit au Ministre en charge de la communication en ce sens. Cet article punit les journalistes qui relatent des faits liés à l’orientation sexuelles des personnes.
Dossier nouveau : Halte à la mystification budgétaire de Macky Sall.
Chez BBY, on veut nous faire croire que les dépenses prévisionnelles de l’Etat constituent un indicateur pertinent. On nous a annoncé il y a quelques années un record de 3000 milliards, 4000 milliards et maintenant 5000 milliards par Abdoulaye Daouda Diallo. Tout cela n’a pas grand sens.
Dans le fond, et pour commencer l’analyse, il y a deux chiffres qui sont importants : les recettes internes de l’Etat et les autorisations d’emprunts et de dons accordées au gouvernement. Dans la LFR 2021, les recettes internes de l’Etat sont prévues à 2742,5 milliards, contre 2829 pour la LFI 2020.
Les autorisations d’emprunt s’élèvent à 1912,6 milliards en 2021 contre 1309,17 en 2020. Simplement dit, le gouvernement de Macky Sall prévoit une baisse des recettes internes et une hausse de l’endettement dans un contexte de chômage massif des jeunes et de pauvreté généralisée.
Voilà les faits. Quant à la polémique contre Abdoul Mbaye, ce n’est pas sérieux. Abdoulaye Daouda Diallo fait voter, par l’annexe du Palais, des dépenses de la LFR 2021 de 3987,5 milliards et annonce dans un communiqué le chiffre de 4544,6 milliards. Qu’il ose parler au Peuple de l’amortissement de la dette !
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.