XALIMANEWS-Par solidarité à leur collègue, mis aux arrêts, les Greffiers ont décidé de s’ériger en bouclier, ce jeudi. Au Tribunal de Grande Instance de Dakar, le face- à- face entre le greffier Ngagne Demba Touré et le juge du deuxième cabinet, Mamadou Seck a été retardé parce qu’aucun de ses collègues n’était disposé à faire le travail. Pour son inculpation, un greffier ad-hoc a donc été désigné. Qui est cette personne ? Et pourquoi l’appelle t-on ainsi ?
Selon les sources judiciaires, l’expression « greffier ad-hoc » apparait trois fois dans la législation pénale de l’Etat du Sénégal. Une première fois avec la loi n°65-61 du 21 juillet 1965 portant code de procédure pénale dont l’article 72 dispose en son alinéa 2 qu’en l’absence de greffier assermenté, le juge d’instruction peut désigner un greffier ad-hoc qui prête serment devant lui.
Un greffier circonstanciel a permis l’audition de Ngagne Demba Touré
Ce 22 février 2024, à la suite de la mobilisation de tous les greffiers autour de leur collègue, un greffier circonstanciel a donc permis l’audition de Ngagne Demba Touré, en référence à cette loi de 1965.
Ce texte qui se justifiait par le déficit de greffiers au Sénégal pose sérieusement problème. Comment, en effet, quelqu’un que le juge d’instruction a choisi et qui a prêté serment devant lui peut-être autonome ? Comment peut-il être garant de l’authenticité du contenu des procès-verbaux qu’il a dressés sous la dictée du juge ?
Le simple fait pour ce greffier circonstanciel d’apposer sa signature après celle du juge suffit- il à rendre lesdits procès-verbaux authentiques si l’on sait qu’il n’a pas la qualité d’officier public ? Si c’est un agent de police judiciaire ou un officier de police judiciaire qui fait office de greffier pourra –t-il refuser de signer un procès-verbal contenant des déclarations qui n’ont pas été faites à l’interrogatoire ?
Un vrai pays de merge emerge de maki le nullard
Nul n’est au dessus de la loi
Oui, mais vous êtes nul, car il ne s’agit pas d’être au dessus ou au dessous de la loi .
C’est un questionnement autour d’une vielle loi dont il sied de se poser des questions sur son obsolescence voire sur sa légalité.Si, vous n’avez pas compris tant mieux.
Du moment que la loi le permet, vous avez cité d’ailleurs celle-ci, don c’est LÉGAL.