(APS) – Les africains ne sont pas obligés de faire plaisir aux autres, notamment les Occidentaux, pour sortir de leur pauvreté, a déclaré, mercredi à Dakar, l’égyptologue congolais Théophile Obenga.
‘’Ne faites pas de calculs. Vous n’êtes pas obligés de faire plaisir à quelqu’un. Les Noirs ne sont pas obligés de faire plaisir à des Blancs ou à des Européens. On n’est pas obligé de faire plaisir à quelqu’un’’, a-t-il indiqué.
M. Obenga s’exprimait en marge d’un panel organisé à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, dans le cadre du colloque international sur le thème : ’’Alioune, l’homme et l’œuvre face aux défis contemporains’’.
La manifestation s’inscrit dans le cadre du centenaire de la naissance du fondateur de Présence africaine.
Le panel organisé à l’UCAD a enregistré la participation de universitaires, des hommes de culture, ainsi des élèves en provenance de nombreux établissement scolaires de Dakar. Il portait sur le thème : ‘’Dialogue avec les jeunes. Actualité du projet Présence africaine : La question de la transmission des mémoires’’.
’’Les Chinois ne font pas plaisir aux Européens. Ils ne parlent pas leur vocabulaire pour plaire à l’autre. Et nous, Africains, nous parlons le français pour plaire aux Européens’’, a ajouté l’universitaire, disciple de l’égyptologue sénégalais Cheikh Anta Diop (1923-1986).
‘’On ne parle pas sincèrement avec nous-mêmes. C’est ça notre malheur’’, a-t-il déploré.
Prié de dire ce qui a été positif en Afrique, 50 ans après les indépendances, il a répondu ‘’ (…) Il faudra faire le point sur ce qu’on a fait pendant 50 ans’’.
’’On est passé par quels régimes, par quelles conférence nationales, comment on a restructuré les jeunes et les femmes, comment on a construit nos routes, etc.), s’est-il interrogé.
‘’On était colonisé. Et on était pauvre quand nous sommes sortis de la colonisation. Mais 50 ans après, la Banque mondiale fait de nous des pays très endettés, très pauvres. Alors si vous continuez avec la Banque mondiale dans les 50 ans qui viendront, on va plus exister ‘’, a-t-il soutenu.
Il a poursuivi : ’’50 ans après les indépendance, il ya combien de sidéens en Afrique ? Il y a 800 millions de jeunes qui sont au chômage. Combien de jeunes prennent les barques pour aller se jeter dans les canaries (Espagne)’’.
Le panel auquel Théophile Obenga est le dernier volet du colloque international ouvert lundi pour traiter du thème : ’’Alioune Diop, l’homme et l’oeuvre face aux défis contemporains’’.
De nombreuses communications ont été faites dans ce cadre, par des chercheurs, enseignants, intellectuels pour célébrer le centenaire de la naissance du fontaeur de Présence africaine et réfléchir son appropriation par les jeunes.
Cher professeur, vendredi le 22 juin 2012 vous Etiez à Kinshasa. Ça c’est bien; les problèmes africains doivent être résolus par les Africains eux-mêmes.
Vous êtes capables de vous déplacer et organiser des conférences en Afrique sur les questions Africaines. Quant à moi je suis coincé dans un pays qui semble à m’aliéner alors que j’ai étudié dans l’université. C’ est dans cette optique que l’Afrique a perdu les personnes qui pouvaient changer beaucoup dans son histoire.
Cher professeur nous pouvons travailler ensemble. Sie vous aviez un institut dans la région des grands lacs, je serais candidat à enseigner dans cet institut. Vous trouvez mon adresse en bas.
Lisez par exemple ce que j’ai proposé à notre chef le président de la Commission de l’UA.
je vous remercie
Son Excellence le président de la Commission de l’UA
Chers Chefs d’États et de Gouvernements,
Depuis l’esclavage en passant par le colonialisme les gouvernement anglais et français empêchent les Africains à se développer par eux-mêmes. Regardez par exemple le vidéo sur la destruction de l’Afrique par les Français depuis mille ans: “Françafrique inverse de la dette“ de François Xavier Verschave qui a été tué par son propre pays . Ils s’immiscent dans les affaires intérieures du continent . ils nous empêchent à parler nos langues maternelles. Aidez-nous à les combattre.
Il est temps que les Africains aussi planifient leur développement économique et politique sur une échelle continentale: L’ Afrique se divise pour s’unir et prend son destin en main.
L‘ Hebdomadaire Jeune afrique essait dans les différents numéros de debatre les problemes fontaliers entre les Etats africains . Récemment elle a écrit sur „le fangland”, dont son peuple se trouve en même temps au Cameroun, en Guinnée équatoriale et au Gabon. Un autre article sur le même sujet était écrit sur le développement économique des “Bamileke“ à partir du social, du naturel et du culturel, C’est dans cette logique que L’ Eritrea , le Sudsudan, l’Azawad et le Somaliland ont réclamée leur Indépendence en n’abandonnant pas l’idée de l’Union Africaine.
Il suffit de revoir la carte des peuples africains pour remarquer que les frontières sont déjà tracées à partir de l’identité linguistico -culturelle: entre le royaume du Kongo, le Fangland et le Bamiléké par exemple . Entre le Hausa, Azawad, le Mali( qui peut être aussi Le Bambara) et le Wolof, Yoruba, Igbo etc.
Le Katanga, le Kasaï, le Biafra etc. réclament déjà l’indépendance depuis 1960.
Avant cette indépendance Le Rwanda était un grand pays. Le colonisateur l’a coupé en plusieurs morceaux qui sont annexés ailleurs. Le Rwanda peut retrouver ses anciennes provinces qui parlent deja le Kinyarwanda autour du Victoria ( voir: http://geographica.danslamarge.com/REGION-DES-GRANDS-LACS-AFRICAINS.html).
Son Excellence, mes chefs d’États et de Gouvernements, n’est-il pas l’occasion dans le sommet prochain du 15 au 17 juillet 2012 d’ en finir avec son problème que LES MINISTRES AFRICAINS
CHARGES DES QUESTIONS DE FRONTIERES AVAIENT DEJA DEBATTU EN 2007?
Les ressources naturelles ne posent aucun problème. le Soudan est divisé par exemple en deux mais les ressources sont toujours partagées par les deux. Les relations entre les nouveaux États vont toujours exister car nous avons un même combat et pour cela l’Afrique composée des nouveaux États sera capable de gagner ce combat.
Dans les nouveaux États il n’y aurait plus des réfugiés, de corruption. Les États ne seraient plus mendiants. Les mots « Colonies », où « pays en voie de développement » vont s’effacer dans nos memoires. L’union africaine se transformerait en « Nation africaine » et va parler à l’échelle mondiale comme la Russie, l’Inde, Le Brésil ou la Chine par exemple.
Je vous remercie
Votre Jean Baptiste, nous tous, nous vaincrons.
Mag. Rwamapfa Jean Baptiste
Heckenweg 6/3/12, Graz,
Tel: 06765944265
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