XALIMANEWS- Suite à la sortie de l’ambassadeur de la France au Sénégal, Philippe Lalliot, sur le contrat et le coût du TER, Thierno Bocoum, a réagi sur sa page facebook. Le Président du mouvement Agir trouve que la France est encore en train de s’immiscer dans les affaires du Sénégal. Et selon lui, c’est d’autant plus déshonorant que l’État n’a pas tout dit sur cette question. « L’ambassadeur de France au Sénégal a bien choisi sa brèche pour défendre les entreprises françaises : le TER. Il s’est prononcé sur une question qui a suscité de vives critiques contre le gouvernement sénégalais.
Des critiques qui tournent autour de l’opportunité d’un tel projet et du non respect des engagements quant aux coûts et aux délais de livraison.
L’Etat sénégalais continuera de subir les récriminations des compatriotes sénégalais. Il souffrira de ses contrevérités et confusions dans ce dossier.
Mais de quoi se mêle l’ambassadeur de la France au Sénégal ?
Il ne doit en aucune manière s’immiscer dans l’exécution d’un contrat entre l’Etat sénégalais et un privé, fut-il une entreprise française.
Il est temps d’arrêter cette forme de diplomatie qui remet en cause le principe sacro-saint de la non ingérence dans les affaires internes d’un État.
Cette forme de diplomatie qui permet à un ambassadeur de se comporter dans un État souverain comme s’il était en territoire conquis est inacceptable.
Sur ce point, je suis en phase avec le gouvernement sénégalais suite au rappel à l’ordre et aux remontrances émis par le ministre des infrastructures à l’ambassadeur de France au Sénégal et au directeur de SENAC SA.
Toutefois, nous continuerons à réclamer à notre Etat plus de transparence et de vérité dans ce dossier. »
Thierno Bocoum President mouvement AGIR
Toi bouffe et ferme la.
Certes, la déclaration de monsieur l’Ambassadeur de France au Sénégal est choquante pour tout Sénégalais, mais on doit se poser la question de savoir qui aura raison, entre les autorités Sénégalaises qui affirment une date et l’Ambassadeur qui dit que cette date n’est pas réaliste. Si le TER commençait ses rotations normales en transportant des passagers, on pourra dire que l’Ambassadeur de France avait tout faux. Sinon, c’est l’état du Sénégal qui serait bien ridicule face aux citoyens qui se croient indépendants depuis 1960!
On a pose la question a l’ambassadeur la question si le TER sera livre en Avril, il a simplement dit que le TER sera probablement livre en Juillet de par les informations qu’il a des entreprises qui travaillent dessus. Cela l’Etat le savait mais a préféré tenir des promesses qu’elle ne tiendra. On a une véritable culture du mensonge a la tète de l’Etat.
En résumé l’ambassadeur ne se mêle de rien, les sénégalais n’attendent rien du TER donc que cela soit en Juillet ou Février 2024 ce n’est pas très important. Ce projet c’est du foutage de gueule, un train pour 30 km qui bloque une bonne partie de Dakar et je ne ne parle pas du gouffre financier que c’est.
POUR RAPPEL :
Accusé d' »activités subversives », l’ambassadeur de l’UE sommé de quitter le pays
28 novembre 2019
________________________________________
•
Le gouvernement du président béninois Patrice Talon a ordonné à l’ambassadeur de l’Union européenne de quitter le territoire, l’accusant d' »activités subversives » et d’ingérence dans la crise politique que traverse le pays depuis plusieurs mois.
Les autorités béninoises ont donné jusqu’au 1er décembre à Oliver Nette, ressortissant allemand et chef de la délégation de l’UE à Cotonou depuis mai 2018, pour « partir du Bénin ».
« Nous déplorons que cette coopération (entre le Bénin et l’UE), qui se porte très bien et qui est incontournable, ait été perturbée par les activités de ce diplomate qui se laisse aller à des activités que nous pouvons considérer comme subversives pour notre pays », a déclaré le porte-parole du gouvernement Alain Orounla lors d’un point-presse.
Lire aussi :
Bénin: l’ex-président Thomas Boni Yayi a quitté Cotonou
« Nulle part au monde, encore moins dans les pays occidentaux, vous ne verrez un diplomate africain manquer à ses obligations de courtoisie et à son devoir de réserve », a-t-il martelé.
Le gouvernement de Patrice Talon l’accuse de « s’intégrer beaucoup trop dans les affaires intérieures » et « de ne pas respecter son devoir de réserve de diplomate », a confié à l’AFP une source diplomatique béninoise, sans donner plus de détails sur ce qui est reproché exactement au diplomate.
La presse béninoise a fait état d’une rencontre récente entre M. Nette et des représentants d’un groupe émanant du parti d’opposition de l’ancien président et opposant Boni Yayi.
La démocratie donne la parole à tous. Mais que chacun reste bien à sa place et garde ses repères.
Simple question de discernement et de bonne tenue