Le quartier de Diakhao Thiès vit un véritable drame, suite au décès de Thioro Ndiaye, une fillette de 8 ans, venue en vacances chez son père, Ibrahima Ndiaye, établi en Italie. Battue à mort par sa tante Arame Niang, celle-ci est arrêtée et déférée au parquet.
Thioro Ndiaye 8 ans, a l’habitude de venir passer ses vacances au domicile de son grand-père paternel, Malick Ndiaye, au quartier Diakhao. Ses parents biologiques étant divorcés, depuis plusieurs années, la fille passait néanmoins les vacances chez les parents du père, basé en Italie, mais qui s’est remarié entre temps, avec sa cousine Arame Niang. Et c’est cette dernière qui est accusée d’avoir battu à mort la fillette, dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 septembre.
Seulement hier matin, la famille de Malick Ndiaye, grand-père de la fillette, a désigné «une courte maladie», comme étant la cause de la mort. Ainsi, soufflent des voisins de cette famille, c’est dans la précipitation, que Thioro Ndiaye sera inhumée dans la matinée. Une foule monstre avait d’ailleurs envahi le domicile mortuaire, pour présenter ses condoléances à la famille éplorée.
Mais à 13h, une proche parente de la famille, ne pouvant plus garder ce «meurtre» dans sa conscience, s’est présentée au commissariat central, pour rétablir la réalité des faits. Le commissaire Faye va alors déléguer ses éléments au domicile mortuaire pour cueillir Arame Niang. Elle sera, sous les regards inquisiteurs de ses hôtes, conduite manu militari au poste de Police.
Dans la maison mortuaire, seules les femmes étaient restées assises sous les bâches. Les hommes, pris de court par les policiers, s’étaient rendus en masse à la Police pour être davantage édifiés sur l’acte macabre de leur voisine. Après son audition, Arame Niang sera placée sous mandat de dépôt au commissariat pour les motifs de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans en avoir l’intention de la donner.
Le procureur de la République, saisi de l’affaire a tout bonnement donné mandat aux services compétents, d’exhumer le corps de Thioro Ndiaye, pour les besoins d’une autopsie.
Correspondant