L’histoire ne pouvait être plus belle que ce 22 mars 2009?; et de nouveau l’histoire bégaya. La victoire, oui elle était belle. L’histoire ne pouvait être plus belle que ce 22 mars 2009?; et de nouveau l’histoire bégaya. La victoire, oui elle était belle. A la suite d’une mise sous délégation spéciale dans des conditions peu orthodoxes, car contraire aux dispositions du Code des collectivités locales, la ville de Thiès a encore fait confiance à un homme. L’élection de Idy à la mairie est le signe constant d’un désir des Thiéssois de partager un avenir radieux avec leur idylle.
Le 22 mars devait à jamais marquer une ère nouvelle, celle de la prise en compte réelle et effective des préoccupations et attentes de la ville. De telles préoccupations sont largement prises en compte dans le programme de l’équipe municipale actuelle. Les défis sont énormes?: sécurité, santé, éducation, environnement, assainissement, etc., et surtout assister les plus faibles et les plus démunis. Favoriser et promouvoir une démocratie locale dans laquelle tous les problèmes seront étudiés et des solutions proposées aux Thièssois.
Le maire a confiance aux populations de la ville et à leur capacité de l’accompagner dans cette mission dont la seule issue positive réside dans la collégialité. La mutualisation des efforts, de l’intellectuel et de l’analphabète?; de l’artisan et du bureaucrate?; du travailleur et du chômeur?; des jeunes et des vieux?; des hommes et des femmes?; augure des perspectives de lendemains meilleurs.
Toute réussite de projet politique mérite un cadre sain d’existence et d’exercice. La pacification des cœurs est le socle immanent de toute réussite. Aujourd’hui, le film des événements survenus ne cache-t-il pas une volonté manifeste de nuire d’abord aux Thièssois, à qui on doit cette élégante victoire symbolique?; et ensuite, une provocation à l’égard du premier magistrat de la ville.
Oui ?! Un peu de professionnalisme chers élus, cadre ne pouvait être plus solennel que les instances du Conseil municipal pour régler les différends. Les enjeux politiques sont compréhensibles mais les haines, les invectives, les sabotages et les volontés manifestes de nuire n’ont pas droit de cité à Thiès. Un passé récent nous plonge dans des souvenirs douloureux?; le temps du travail est donc venu.
Pourquoi tant d’acharnement contre un homme investi de la confiance du maire?? Pourquoi toute cette agitation dans la presse?? Pourquoi attendre ce moment précis pour saboter??
De telles pratiques ne sont pas nouvelles. Les souvenirs sont encore frais dans les mémoires?; feu Nguirane Ndiaye en était victime, ce fils de Thiès qui a tout donné à la ville. Monsieur Wade, Directeur de cabinet a eu son lot de critiques, de calomnies et de délation, ce professionnel dévoué avec un sens très élevé de la notion de servir la mairie. Aujourd’hui, Yankhoba Diattara est dans la zone de turbulence orchestrée et aménagée par des esprits malsains qui en font un prétexte pour atteindre le maire et servir les intérêts de forces tapies dans l’ombre.
Pourquoi porter des masques ?
Chers élus, un adjoint au maire est avant tout un collègue, un élu, son travail est celui de tous, son succès celui de la ville et son échec un revers pour les populations et à leur espoir.
Oui cher élus, la mairie est une affaire d’équipe et Thiès est une grande ville qui doit refléter la personnalité de ses élus?; ne laissez pas proliférer des idées malveillantes et des combines politiques sur vos compétences. Ne soyez pas des téléguidés à la solde d’adversaires politiques pour qui vous êtes et resterez de simples pions dans leur jeu.
Thiès ne mérite ni violence, ni division de ses enfants?; tous unis derrière le maire.
Ibrahima BAKHOUM – Paris / [email protected]
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