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Ticket présidentiel: l’Assemblée nationale entre en action ce mardi

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Me El Hadji Diouf a tout fait pour faire entendre raison à ses collègues députés lors de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, mais il a été mis en minorité. C’est ainsi que la commission des lois a été convoquée ce mardi et la plénière pour le vote de la loi sur l’élection simultanée du Président et du Vice-président fixée au mercredi. Malgré tout, Me El Hadji Diouf prend l’opinion à témoin et met en garde les députés des éventuels troubles qui peuvent survenir du fait du vote de cette loi instituant un ticket pour la présidentielle.

 

Les 17 présidents de commission de l’Assemblée nationale se sont rencontrés lundi pour se pencher sur le projet de loi 2011/864 du 17 juin 2011 portant sur la modification de la Constitution. Un projet de loi qui institue un ticket pour la présidentielle et qui prévoie l’élection simultanée du Président et du Vice-président de la République. Au sortir de cette rencontre, il a été décidé de convoquer la commission des lois dès ce mardi et d’organiser une plénière mercredi. Le projet de loi adopté jeudi en conseil des ministres passe ainsi en procédure d’urgence.

Au sortir de la rencontre au cours de laquelle il a tout fait pour faire entendre raison à ses collègues, Me El Hadji Diouf a laissé exploser sa colère. « On va vers des lendemains troubles dans ce pays et on n’a pas le droit de provoquer le peuple, l’amener vers la guerre civile », met-il en garde.

Poursuivant, il met en garde les autorités étatiques et les députés. « Comme avec Ben Ali et Kadhafi, les gens qui seront responsables de milliers de morts, sont les gens qui entourent Abdoulaye Wade et qui n’osent pas lui dire la vérité », dit Me El Hadji Diouf qui pense que ce projet est « diabolique » et que « l’Assemblée nationales accède aux désidératas du Président Abdoulaye Wade ». Me Diouf pense que le chef de l’Etat « est le premier à violer la Constitution » et que pour des questions aussi importantes, il devait organiser un référendum.

Mais les états d’âme de Me El Hadji Diouf, les libéraux n’en ont cure. Doudou Wade, le président du groupe parlementaire libéral renseigne que « sur les dix-sept personnes présentes (membres de la conférence des présidents), une seule a crié ».

« Depuis 1963, le peuple n’a été consulté que deux fois. On n’a pas besoin de consulter le peuple. On peut choisir la voie du parlement réunie en congrès ou choisir la voie référendaire et dans la plupart des cas, et partout dans le monde, la solution la plus usité est la voie parlementaire », justifie Doudou Wade.

nettali.net

 

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