spot_img

Tivaouane: Sidy Ahmed Sy, Parrain de la 109 eme edition

Date:

Fils aîné de El Hadj Malick Sy et de Sokhna Rokhiatou Ndiaye est né en 1881 à Saint- Louis, Il a été initié très tôt à la pratique religieuse par son père. A 8 ans il est confié à son oncle Abdou Bolli Fall à Gaya où il étudia le coran avec sa sœur Fatoumata et son frère Ababacar, au moment où leur père était à la Mecque De Ngambou Thieulé à Ndiarndé,

Ien passant par Rao, Bathias et Keur Bari Sali, Sidy Ahmed s’est toujours distingué par son expertise. Très versé dans le soufisme, il étonnait par des propos dont le caractère prémonitoire n’avait d’égal que l’exactitude avec laquelle ils se confirmaient dans le temps. Grand travailleur, il se distingua par son courage, sa force et sa précocité intellectuelle.
Sidy Ahmed fût aussi un grand soufi il restait des heures tardives de la nuit à prier et à faire des wirds ce qui lui a permis d’accéder à des degrés de spiritualité très élevés. Tous les disciples de son père lui vouaientt un grand respect et pas parce que c’est le fils de Maodo mais il s’est forgé un respect lui-même .
Par son accord d’aller au front sous la demande de son père,il a pu sauver beaucoup de talibés qu’on a failli envoyer à la guerre El Hadj Malick Sy, toujours fidèle à sa doctrine (ne jamais sacrifier ses disciples sur l’autel de ses intérêts familiaux), préféra envoyer son fils Sidy Ahmed en lieu et place des talibés . Ainsi il alla au front avec d’autres fils de marabouts comme Falilou Fall fils de Cheikh Ibra Fall .Il fût apperçu pour la dernière fois en Grèce en 1916 car il avait tout simplement disparu un peu après la prière de la nuit après avoir fait ses adieux à un de ses frères d’arme et disciple de son père. D’ailleurs à la fin de la guerre les Toubabs venaient demander à Maodo où est Sidy Ahmed , Maodo leurs réponda « je vous le demande vous-même » et puis il déclara : « Il en savait déjà trop pour son âge.
Ainsi Sidy Ahmed est devenu le troisième disparu miraculeusement après Issa Ibn Mariam et Cheikh Omar Foutiyou Tall .
C’est ainsi qu’il laissa, bien qu’étant le légitime et potentiel successeur de Maodo, à son frère cadet Serigne Ababacar le soin de garder le legs des anciens. Il avait même prédit, avec plus de dix ans d’avance, le Khalifat de Ababacar Sy «Je te dis adieu, titulaire du Khalifat. Que ton élévation vers Dieu ne soit jamais interrompue afin que tu puisses te trouver au-dessus de Jupiter et d’Al Faryalayni» (deux étoiles proches de deux pôles).
tijaan.org

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE