Les inondations de l’année dernière devraient être un vieux souvenir dans la capitale du mouridisme où l’Etat, dans le cadre de son programme d’urgence de lutte contre les inondations, a engagé des travaux herculéens pour vaincre le mal à la racine en injectant 7 milliards de francs.
Le programme de drainage des eaux pluviales de Touba, qui devait démarrer depuis janvier, a finalement débuté la semaine dernière. Les premiers coups de pioche ont été donnés à Ndamatou. Le projet de Touba fait parti du programme d’urgence de lutte contre les inondations, inscrit dans le programme décennal qui va jusqu’à l’horizon 2022, pour un coût d’environ 750 milliards de francs Cfa.
Amadou Chimère Diallo, le point focal de ces travaux à Touba pour le compte du ministère de la Restructuration des zones d’inondation, s’explique : «Le retard s’explique par des procédures d’appel d’offres, l’approbation des études techniques par l’Onas et les essais à faire.» Le technicien de poursuivre : «Le projet intervient dans la réhabilitation du réseau. Huit (8) kilomètres seront réhabilités. Il en est de même des stations de pompage. Ici, à Darou Rahmane, l’exécutoire sera réhabilité et un bassin d’une capacité de plus de 2 000 m3 et d’une superficie de 10 000 m2 sera construit. L’objectif, c’est que les eaux de pluie ne se déversent plus dans les champs des producteurs.»
Ce projet de drainage d’un coût de 7 milliards pour une durée de 7 mois va à coup sûr régler les questions d’inondations dans la cité religieuse où 120 points d’inondations ont été recensés. D’ailleurs, l’année dernière, la situation dans la cité religieuse a connu une grande ampleur au point de faire naître un élan de solidarité à l’endroit des populations. Un nombre important de victimes, avec des pertes en vies humaines, a été dénombré.
Le khalife général des mouride avait même contribué à hauteur d’un milliard de francs et remis du carburant pour l’évacuation des eaux de pluie.
lequotidien.sn
TOUBA – Prévention des inondations : L’Etat débute un programme de 7 milliards de francs Cfa
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Un peuple, une communauté qui la chance d’avoir en son sein des centaines de milliers de jeunes entre 18 et 30 ans incapable de creuser des tranchées, poser des canalisations, créer des lacs artificiels pour y drainer les eaux de pluies ne peut espérer un développement!
Depuis des années, je préconise le recrutement de centaines de milliers de nos jeunes, les former en moins de trois mois, payés à raison de 80.000 FCFA net par mois pour résoudre définitivement ces problèmes d’inondations dans la région de Dakar, Thiès et sa région, Kaolack et à Touba.
Pour cette dernière Ville, c’est le manque d’imagination total et la passivité des autorités religieuses et Administratives qui empêche la résolution définitive de ce problème des inondation, compte tenu de la capacité de mobilisation qu’a le Khalif Général qui pourrait mobiliser en un clin d’œil 200.000 jeunes , les nourrir , les héberger pour ce travail.