Comme si la massification engagée au forceps par l’Alliance pour la république (Apr, parti présidentiel) ne connaissait plus de limites, Macky Sall ratisse dans toutes les chaumières politiques , sans discernement, pour renforcer la base électorale de sa formation politique. Après les fusions et débauchages, voilà que la transhumance, cette gangrène du corps politique sénégalais, est remise au goût du jour, à l’approche des Locales de 2014. Dernières pêches de Macky Sall : celles de Kalidou Diallo et Habib Sy, ex-ministres libéraux annoncés sous peu à l’Apr. En violation de « la rupture » tant vantée par le nouveau régime, pour une moralisation de la vie politique… Comme si Macky Sall était en train de réhabiliter son ancien mentor, Me Abdoulaye Wade, qui avait usé et abusé de la transhumance pour gonfler les rangs de son parti, au tout début de la première alternance politique. Quitte à piétiner l’éthique et la morale.
Macky Sall serait-il en train d’emprunter, pour ce qui concerne la massification de l’Apr, les traces de Me Wade, son ancien mentor et président de la République du Sénégal de 2000 à 2012 ? Un leader politique qui avait usé et abusé, une fois élu à la magistrature suprême, de tous les raccourcis imaginables et par excès de la transhumance, pour faire du Pds nouvellement arrivé au pouvoir un grand parti présidentiel. En tout cas, force est de constater qu’à l’approche des élections locales de 2014, Macky Sall semble se complaire dans le débauchage effréné d’anciens dignitaires libéraux.
Les informations relayées dans la presse font état depuis deux jours, de la transhumance imminente vers l’Apr , d’anciens pontes libéraux. Kalidou Diallo, le dernier ministre libéral de l’Education dont le mortal kombat avec les enseignants avait martyrisé le système éducatif, au cours des dernières années de règne de Me Wade, aurait reçu comme proposition le poste de ministre-conseiller chargé de la refondation et de la modernisation des Daaras. On parle aussi du poste de chargé des langues nationales et de l’alphabétisation.
Celui qui avait montré son engagement pour le Pds, en mettant même sur pied le mouvement des enseignants de la Génération du concret et en guerroyant avec l’école, serait ainsi sur le point de rejoindre l’attelage gouvernemental d’Abdoul Mbaye, moins d’une année après avoir été dépouillé de son portefeuille au département de l’éducation, à la grande satisfaction des enseignants. Habib Sy, « ami de Karim Wade », serait d’ailleurs sur le point de mettre sur pied un mouvement citoyen, avant de fusionner avec l’Apr.
Remis au goût du jour par les cadors «apéristes», le fléau de la transhumance qualifié de gangrène du corps politique est en passe de retrouver ses titres de noblesse, moins d’une année après l’arrivée de Macky Sall au pouvoir. Par vagues, des militants et responsables de l’ex-formation au pouvoir (Pds) tombent ainsi dans les nasses de l’Apr. Les ralliements se font en mode accéléré, à l’approche des élections communales, régionales et rurales, avec d’anciens ministres, députés, sénateurs et autres élus locaux qui quittent, sans état d’âme, le navire libéral pour intégrer la chaumière marron de l’Apr.
Ainsi en est-il d’Adama Bâ, ancien maire libéral de Gueule Tapée-Fass-Colobane, de Malick Guèye, ex-député libéral de Latmingué (Kaolack) qui peuvent se « targuer » de faire partie de cette liste de transhumants du Pds vers l’Apr, voire de Khoureychi Thiam, l’ex-ministre libéral de l’Economie maritime en stand-by ou en réserve de l’Apr. Même si ce dernier, indexé dans la nébuleuse affaire des licences de pêche sous Me Wade, a annoncé depuis longtemps avoir rejoint le nouveau parti au pouvoir, sans suite médiatique.Ce recours à la transhumance politique pour gonfler les rangs de l’Apr ne semble pas jouer, pour beaucoup d’analystes, en faveur de la rupture tant vantée par Macky Sall et ses alliés, à leur arrivée au pouvoir. Comme s’ils étaient rattrapés par les réalités du jeu politique, Macky et ses «Apéristes» ne lésinent plus sur les débauchages au sein de l’ex-parti au pouvoir, en l’occurrence le Pds de Me Wade, pour booster la base électorale de leur formation politique.
En biffant royalement tout le dispositif éthique et moral que la « rupture », comme modèle de gouvernance vertueuse, avait fait miroiter aux citoyens qui avaient défenestré Wade, le 25 mars 2012. La realpolitik ayant pris le pas sur le régime des comportements citoyens et normés, sur un plan purement moral, l’Apr débauche sans retenue dans le filon libéral. Dans ce jeu biaisé de la politique politicienne, Macky semble tout simplement s’inspirer fortement de son ancien mentor, Me Abdoulaye Wade. En totale contradiction avec la « rupture » dans les comportements politiques, ou simplement les attentes du Sénégalais lambda à un nouvel exercice de la politique !
A quoi joue Mansour Faye? Le Président doit prendre ses responsabilités face aux dérives de son beau frère qui se croit tout permis. Sur le plan de de la notoriété universitaire et la compétence il n’y pas photo entre cette grande dame et ce politicien fourbe. Faye est sans diplôme il nous affirme qu’il un parchemin en management obtenu en France dans un passé récent. Nous savons comment s’obtiennent ces diplômes factices. Je l’ai vu à la télévision et à certains forums il ne sait même pas bien lire. Cela veut dire il ne fait pas sien de son discours. Le Sénégal a besoin de compétence, cette dame je ne la connais pas, le Président Abdou Diouf l’avait appréciée et la considérait comme meilleur Ministre parmi d’autres. Macky l’a choisi pour ses compétences et son respect à l’extérieur. Mansour reste à la place privilégiée d’être la soeur de la première dame que je respecte beaucoup. Awa, il veut te pousser à la démission, sois courageuse, la vérité apparient à Allah! elle jaillira un jour comme une lumière. Du courage. La position qu’occupes Mansour Faye sur le plan parental devait le pousser à être un rassembleur et non un pourfendeur du parti. Les Sénégalais t’observent et ils savent sanctionner au moment opportun. Par tes agissements irresponsables tu es entrain de porter préjudice au Président Macky Sall comme l’avait fait Karim pour son vieux père et le P D S. Il faut être raisonnable comment peut -on saper un ministre de la République à une rencontre internationale pour un dessin inavouable et mercantile. Nous ne sommes pas dans une monarchie, le Sénégal est une république démocratique. Nous récusons la gouvernance parentale ou monarchique. Le Sénégal n’appartient pas à la famille Faye. Les hommes s’en vont mais la République demeurera.