’Le PDS est au front. La première partie de leur bataille avec les enquêteurs de la section de recherches de la Gendarmerie de Colobane (Dakar) a été dévoilée hier. Pour éviter un face-à-face entre leur coordonnateur et les pandores, les libéraux ont conseillé à Omar Sarr de se présenter devant eux, une écharpe de député en bandoulière. Une stratégie qui a fait mouche’’, écrit L’Observateur.
‘’Les audits perturbent les travaux de l’Assemblée Nationale’’, relève de son côté Direct Info, parlant ‘’de chaudes empoignades entre la majorité et l’opposition autour de la convocation à la Gendarmerie du coordonnateur du PDS, Oumar Sarr’’.
‘’L’audition avortée d’Oumar Sarr fait encore des vagues et pourrait donner des ailes aux Libéraux qui se sentent traqués. Les autorités judiciaires auraient pu prévoir le cas de figure qui prémunit un député de toute audition devant les enquêteurs. Le travail devrait se faire en amont, ce qui aurait évité un tel charivari’’, analyse La Tribune.
Selon Le Pays au quotidien, cette affaire ‘’est en phase de créer une crise sans précédent entre les pouvoirs exécutif et législatif. Pour éviter que cette situation conflictuelle prenne des proportions inquiétantes, le président de l’Assemblée Nationale, Moustapha Niasse, exige le respect de la séparation des pouvoirs’’.
‘’Contre-attaque massive des Libéraux’’, note le quotidien Le Populaire, annonçant une plainte du Parti démocratique sénégalais (PDS), anciennement au pouvoir, contre le Procureur spécial près de la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
‘’Le PDS durcit le ton’’, renchérit L’Office, soulignant qu’au-delà de la plainte annoncée contre le Procureur spécial près la CREI, de jeunes libéraux ‘’peaufinent leur version du +Y’en a marre+’’, du nom de ce mouvement d’opposition en tête notamment de la contestation de la candidature de l’ancien président sénégalais à un troisième mandat à la tête du pays.
‘’Au moment où Oumar Sarr, coordonnateur national du Parti démocratique sénégalais (PDS) faisait face, hier, aux enquêteurs de la section de recherches, ses camarades, armés d’une plainte contre Alioune Ndao, Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), saisissaient le Procureur général près la Cour suprême’’, écrit Libération.