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Tripoli presque acquise aux rebelles

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La bataille décisive de Tripoli faisait encore rage lundi autour de la résidence du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Après une offensive majeure sur la capitale samedi et dimanche, les rebelles affirment contrôler la quasi totalité de la ville. Trois fils du colonel auraient été arrêtés.

Dans l’immédiat, la principale interrogation concernait le sort du dirigeant libyen, qui affirme dans des messages sonores qu’il restera à Tripoli « jusqu’à la fin ». Deux de ses fils ont été arrêtés par les insurgés.

Le fils aîné du « guide », Mohammed Kadhafi, a confirmé son arrestation et son placement en résidence surveillée à Tripoli. Le procureur de la Cour pénale internationale a confirmé l’arrestation de Seif al-Islam. Les rebelles négocient sa remise car il est inculpé pour crimes contre l’humanité.

Un troisième fils Kadhafi, Saadi, aurait lui aussi été capturé, selon une information de la chaîne Al Arabia, qui cite le chef du Conseil national de transition (CNT).

Foule en liesse

Dans la nuit de dimanche à lundi, les rebelles ont atteint la place Verte, un lieu symbolique. Une foule en liesse dansait, agitait des drapeaux rouge, noir et vert, aux couleurs de la rébellion, selon des images de la chaîne britannique Sky News.

Des combats violents ont eu lieu dans la matinée autour de la résidence de Mouammar Kadhafi à Bab Al-Aziziya, selon un journaliste de l’AFP. Ils avaient relativement baissé d’intensité en début d’après-midi.

La fin

Les rebelles ont annoncé s’être emparés du siège de la télévision nationale, qui a cessé d’émettre. Les combats à Tripoli ont fait « un grand nombre de victimes », a affoù les partisans du régime avaient l’habitude de se rassemblerirmé un porte-parole du CICR à Tripoli. L’organisation a pu distribuer une aide médicale à une clinique et deux hôpitaux de la capitale libyenne.

Les puissances occidentales, à l’origine de l’intervention de l’OTAN en mars, ne doutent toutefois plus de la défaite de Kadhafi après six mois de combats.  » Nous sommes en train de planifier l’après-Kadhafi », a dit le porte-parole de Catherine Ashton, la cheffe de la diplomatie européenne.

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