xalima-news – Mon mari est atteint d’une maladie. Je peine à vous faire part de la maladie, mais je vous dis qu’il a actuellement perdu la vue. Il est devenu aveugle. Ce n’est pas la cécité qui est, en tant que telle, la maladie qui nous a cloués au pilori. Mon époux a le Sida. Cela fait quelques années, que la maladie lui a été notifiée. Toutefois, je précise qu’il était sain lorsque nous célébrions notre mariage qui dure depuis douze ans. Nous avons d’ailleurs six enfants. Mais jusqu’à présent, je suis incapable de vous dire la manière dont nous avons été contaminés.[xalimasn.com] Il n’y a pas eu d’infidélité, car l’infidélité, en plus de l’adultère et du vol, font partie des choses viles que je ne m’abaisserais pas à faire. Mon époux m’a assuré qu’il n’a pas commis d’adultère. Il a été pris de haut lorsqu’on lui a notifié que les résultats du test s’étaient révélés finalement positifs. Néanmoins, je vous dis que ma surprise dépassait de loin la sienne. La vie continuait, nous essayions d’être heureux en prenant nos précautions. La maladie nous a été déclarée alors que mon fils venait d’être admis à l’hôpital. Il s’agissait de mon benjamin, alors âgé que de cinq mois. Il était presque inerte, il ne pouvait faire aucun gesticule à son âge. La maladie a été tellement soudaine que je ne pouvais identifier ou suspecter aucune des maladies infantiles. Une fois à l’hôpital, des analyses ont été effectuées. C’est de cette manière que nous avons appris la nouvelle. Mon fils a pu se défaire de la maladie qui l’avait alité, même s’il vit toujours avec le Sida. Il est actuellement âgé de cinq ans. C’est le seul de mes enfants qui a été atteint par cette maladie. Ce qui laisse croire que nous avons, peut-être été contaminés au cours de ces derniers années. Je surveille de près mon fils, je m’occupe bien de lui. Je lui fais prendre ses médicaments. Nous sommes bien, car il n’y a aucun symptôme qui apparaît. Par ailleurs, je suis tenue de garder jalousement le secret de notre maladie . même les membres de ma famille ne sont pas au courant. Ils me snobent à cause de la vie précaire que je mène.
La TRIBUNE