XALIMANEWS- Le directeur des Bourses, Lansana Konaté, a présenté sa lettre de démission, ce jeudi 19 décembre. Selon les informations d’E-média, l’ex Directeur des bourses semblait être à bout à cause de la tension occasionnée par la gestion d’un dossier sensible, les bourses des étudiants, dont les mouvements d’humeur dépendaient grandement de leur paiement ou non.
Lansana Konaté a d’ailleurs détaillé sa galère et explique qu’il est inconcevable, par exemple, de lui demander « chaque année, d’acheter la paix sociale par des paiements indus… » Indus, comme celui destiné aux étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, au cours d’une année invalidée.
Il dénonce, par ailleurs, le fait que sa direction gère une enveloppe annuelle de 70 milliards de francs CFA destinés aux étudiants sénégalais établis ici et ailleurs. Cette même direction, précise-t-il, ne dispose toutefois pas de téléphone. Cela montre le dénuement dans lequel la Direction des Bourses se trouve. En plus, il devait encore gérer des humeurs. « Tout repose sur moi, se serait-il plaint auprès de ses proches. On m’insulte partout alors que c’est l’Etat qui n’a pas pris ses responsabilités », dira-t-il ensuite.
Ce grand monsieur n’a certainement pas tout dit. Avec ce ministre, les bourses seront bientôt données, en très grande majorité aux étudiants du nord et aux membres de son parti.
Le Sénégal risque sombrer car les médiocre ont le vent en poupe, depuis plus de près de huit années. Le pilleur du COUD, selon les journaux, va répéter sa pratique favorite au niveau de son ministère actuel.
Monsieur KONATE, votre décision vous honore mais elle montre qu’il existe, encore au Sénégal, des hommes et femmes épris de justice et de transparence. Certes, le mal est profond mais tout espoir n’est pas perdu.
L’ honneur et la dignité valent mille fois plus que les lambris dorés. Il vaut mieux être un hère dans la liberté qu’un riche dindon dans l’esclavage.
BRAVO MONSIEUR.
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Supprimer de près
J’ai connu Monsieur Konaté au lycée Faidherbe d’alors à la fin des années 80. Il a toujours été très correct et respectueux des autres, il ne se mêlait jamais de ce qui ne le regardait pas et, il faut ici comprendre que « buggul ku ko yap », et sa démission m’a prouvé qu’il est resté l’homme que j’ai connu.
J’étais dans la même classe de 6e que Diatourou Konaté.