XALIMANEWS- « Y’en a marre », « Aar Li ñu bokk », le Forum social sénégalais, les syndicats d’enseignants, appuyés par des étudiants, entre autres structures, avaient exigé, lors de leur marche, initiée vendredi dernier, 13 décembre, entre autres doléances, la libération de 8 des leurs camarades, notamment Guy Marius Sagna, Dr Babacar Diop et les autres, arrêtés devant les grilles du Palais présidentiel.
Un ultimatum qui court jusqu’à jeudi prochain, deadline donné par Alioune Badara Mbodji du mouvement Frapp/France dégage et ses compagnons. Ils menacent de passer à la prochaine étape qui consiste à assiéger la Place de l’Indépendance pour ensuite marcher sur le Palais.
A ce propos, Zahra Iyane Thiam monte au créneau. Selon elle, il faut éviter les spéculations et laisser la Justice faire son travail.
« Ce n’est pas à l’Etat de les libérer. C’est une question qu’il faut adresser à la Justice. Ils seront jugés sur la base de faits parce que la justice, conformément à des lois et textes en vigueur, elle ne se fait pas sur la base de pression ou de désir. », a réagi la ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, invitée du Jury du dimanche.
Par ailleurs, Zahra Iyane Thiam explique la hausse autrement. « Parler de hausse du prix de l’électricité, c’est un abus de langage. Parce qu’aucune hausse n’est intervenue sur le prix. Il y a eu le retrait d’une catégorie de clients de la tranche sociale subventionnée par l’Etat du Sénégal. C’est cela la corrélation qu’il faut avoir avec les propos que j’ai tenus (selon lesquels il faut) sécuriser le pouvoir d’achat des travailleurs. », a-t-elle ajouté.