‘’Yaya Jammeh entre plusieurs feux’’, affiche L’As, évoquant la convocation de l’ambassadeur gambien à Dakar par les autorités sénégalaises et le durcissement de ton des Etats-Unis, par la voix de Victoria Nuland, porte-parole du département d’Etat américain.
‘’Après une position jugée très timide par rapport à la situation de ses ressortissants détenus en terre gambienne, le Sénégal prend enfin les choses en main’’ en signifiant sa réprobation au représentant gambien à Dakar, parti à Banjul ‘’depuis hier (mercredi) pour rendre compte à Jammeh’’, écrit ce quotidien.
Dans le même temps, les Etats-Unis également ‘’invitent Jammeh à +cesser immédiatement+ les exécutions’’. Selon la porte-parole du département d’Etat américain, cela devrait ‘’permettre l’examen de l’ensemble des cas de personnes condamnées en Gambie à la peine capitale’’, rapporte encore L’As.
Pour Direct Info, Yaya Jammeh mérite simplement d’être traduit devant la Cour pénale internationale, après les exécutions qu’il a ordonnées. ‘’L’histoire a montré que les petits poucets défient souvent plus forts qu’eux pour prouver qu’ils existent’’, fait valoir le billettiste du journal.
‘’C’est à ce jeu que s’adonne depuis plusieurs années le président gambien, Yaya Jammeh. A la limite du supportable, tous les pays se déchaînent. Le Sénégal ne peut plus continuer à être le souffre-douleur de ce chef d’Etat pour qui les civilités élémentaires n’ont aucune signification’’, tranche Direct Info.
Rewmi Quotidien, lui, s’intéresse à la suite des exécutions annoncées par le président gambien. ‘’Un chérif sénégalais et 8 rebelles du MFDC dans le couloir de la mort’’, annonce le journal à travers sa manchette consacrée.
extrait revue presse aps