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Un mari qui participe aux tâches ménagères réduit les risques de divorce

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es risques de divorce se trouvent considérablement diminués dans les couples où le mari participe activement aux tâches ménagères, selon les conclusions d’une étude réalisée auprès de 3 500 couples britanniques par la London School of Economics (LSE).

L’enquête, publiée mardi 18 mai et intitulée « Travail masculin non rémunéré et divorce », précise que l’implication de l’homme dans le ménage, les courses et le soin des enfants contribue dans tous les cas de figure à la solidité du couple, indépendamment du statut de l’épouse : qu’elle soit femme au foyer ou qu’elle exerce un métier.

« L’étude montre que pour les familles dans lesquelles les femmes sont au foyer et les hommes participent peu aux tâches ménagères et à la prise en charge des enfants, le risque de divorce est 91 % plus élevé que quand la mère travaille et son mari participe au moins en partie aux tâches ménagères. Par ailleurs, il n’y a pas d’augmentation du risque de divorce quand la femme travaille et que son mari participe le plus possible aux tâches ménagères », estiment les chercheurs.

« La combinaison optimale présentant les plus faibles risques [de divorce] est celle où la mère ne travaille pas et où le père s’adonne à un maximum de travaux ménagers et de prise en charge des enfants », à en croire l’étude. Ces conclusions font voler en éclats la théorie solidement ancrée depuis les années 1960 selon laquelle la meilleure garantie de stabilité du mariage résulte de situations où l’homme travaille et la mère s’occupe du foyer. Les sociologues estimaient ainsi qu’une mère au foyer était souvent moins encline à divorcer en raison des difficultés économiques qu’elle aurait à affronter.
Le Monde.fr avec AFP

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