Un projet de loi portant révision du code électoral a été déposé à l’Assemblée nationale. Les député doivent se pencher dessus pour le voter. La nouvelle loi donne des pouvoirs étendus à la Commission électoral nationale autonome (Cena).
« Le processus électoral devra connaître des changements relativement importants si le projet de loi sur le nouveau code électoral passe à l’Assemblée nationale. En dépit du véto du président de la République sur l’utilisation du bulletin unique, la Commission électorale nationale autonome dirigée par Doudou Ndir va désormais superviser et contrôler, avec les partis politiques, la mise en place du matériel et documents électoraux. Celle-ci doit être effective la veille du scrutin. Ce qui devrait mettre fin aux dysfonctionnement notés lors des élections locales précédentes où, dans des localités comme Kédougou, les électeurs n’ont voté qu’à partir de 13 heures faute de bulletins », écrit « EnQuête ».
« EnQuête » révèle également que si le nouveau code électoral est voté, la Cena aura « en charge la consignation des cartes des mandataires, candidats ou listes de candidats. Elle devra obligatoirement faire partie du convoi qui se chargera de la transmission des procès-verbaux des bureaux de vote aux lieux de recensement et de la centralisation des résultats ».
Autre élément neuf du code électoral, fait remarquer « EnQuête », « c’est le très controversé débat autour de l’implication des médias publics et privés audiovisuels et de la presse écrite. En effet, l’article L 63 note que ces médias sont invités « au respect rigoureux des règles d’équité et d’équilibre dans le traitement des activités des candidats ou liste de candidats durant la campagne ». Aucune mention n’a été faite sur la diffusion par les médias des résultats provisoires le jour du scrutin ».
Extrait revue de presse