Le Sénégal vient de passer des jours inhabituels, avec des émeutes de rue qui ont provoqué des saccages et de lourdes pertes en vies humaines. Le feu avait pris à cause de l’arrestation du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, qui devait être traduit en justice, suite à une plainte pour viol et menaces de mort. Des groupes de jeunes, bien organisés, avaient pris d’assaut tout ce qui pouvait symboliser leur courroux contre l’Etat et le régime du Président Macky Sall. Les dégâts sont considérables et le chef de l’Etat était monté au créneau pour chercher à faire revenir le calme et la sérénité. Macky Sall a eu les mots justes, indiquant notamment que «chaque vie perdue est un deuil pour la Nation». Il a offert le soutien de l’Etat aux victimes et à leurs ayants droit. En outre, Macky Sall a prôné d’éviter «la logique de l’affrontement qui mène au pire».
Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf
pourraient inspirer Macky Sall
C’est dans cet esprit que le président de la République pourrait jouer sur certains leviers pour conforter la dynamique de paix et surtout, à l’occasion, faire preuve d’équité entre les acteurs impliqués à divers niveaux dans ces manifestations qui ont viré à des drames. Des personnes sont arrêtées et détenues pour avoir participé aux actions subversives. Il semble moralement inacceptable que les exécutants paient seuls, alors que le commanditaire, l’instigateur, le donneur d’ordres, Ousmane Sonko, clairement identifié, soit épargné par le glaive de la justice. La seule chose qui pouvait arriver à Ousmane Sonko était d’être traduit en justice pour ces faits et de lui faire application de la rigueur de la loi pénale. Mais il semble acquis que rien ne lui arrivera de ce point de vue et qu’il pourra continuer à se calfeutrer dans sa maison, avec sa famille, et donner des mots d’ordre que vont exécuter à la lettre des hordes de militants. Il s’y ajoute que tout le monde s’est passé le mot d’ignorer la responsabilité totale et entière de Ousmane Sonko dans ce qui vient de se passer. Il faudrait alors faire en sorte que les personnes détenues sortent de prison et pour aboutir à un tel résultat, le gouvernement pourrait recourir à une «amnistie» qui permettrait de «taire les rancœurs», pour reprendre le mot du Président Sall. Aussi, une loi d’amnistie serait le meilleur moyen pour faire sortir immédiatement et en même temps toutes les personnes détenues (Guy Marius Sagna, Assane Diouf, Amadou Clédor Sène, Birame Soulèye Diop etc.), en sauvant la face de la justice et des autres institutions républicaines.
En effet, des tumultes dramatiques de cet ordre, le Sénégal en a connu tout au long de sa trajectoire et les Présidents Senghor et Diouf avaient eu recours à des lois d’amnistie pour remettre les compteurs à zéro ou passer l’éponge et espérer ainsi enclencher une certaine dynamique de concorde nationale. Il faudrait néanmoins distinguer cela de la loi d’amnistie dite «Loi Ezzan» que le Président Wade avait fait voter en 2005 pour, en quelque sorte, «s’auto-amnistier» en même temps que les Amadou Clédor Sène, Papa Ibrahima Diakhaté et Assane Diop, reconnus coupables de l’assassinat, le 15 mai 1993, du juge constitutionnel Me Babacar Sèye.
On rappellera que par le truchement de la loi du 25 mars 1976, le Président Léopold Sédar Senghor avait pu faire passer l’amnistie sur de multiples «infractions ayant eu, à quelque titre que ce soit, un caractère politique». C’était dans un contexte où le Président Senghor engageait une grande réforme de la vie politique en instaurant le multipartisme limité. Des acteurs politiques de premier ordre, dont notamment Majmouth Diop, Mamadou Dia et autres, avaient été poursuivis pour des actes de subversion et d’atteinte à la sûreté de l’Etat, et d’autres infractions connexes. Cette loi d’amnistie qui avait le but de «pacifier les esprits» avait aussi emporté dans son application les infractions commises durant les troubles politiques et sociaux commis durant l’année 1968. Auparavant, une première loi d’amnistie avait été votée pour effacer de la mémoire collective et institutionnelle les infractions de cet ordre, commises entre le 4 avril 1960 et le 24 février 1967.
Par la loi 91-40 du 19 juillet 1991, le régime du Président Abdou Diouf faisait d’une pierre plusieurs coups, en amnistiant «de plein droit toutes les infractions criminelles ou correctionnelles commises entre le 1er août 1987 et le 1er juin 1991, tant au Sénégal qu’à l’étranger, non seulement en relation avec les évènements dits ‘’de Casamance’’, mais aussi les infractions commises entre le 19 mai 1988 et le 8 avril 1991». Abdou Diouf passait l’éponge sur les graves troubles politiques de 1988 qui avaient occasionné plusieurs morts et d’importants dégâts matériels, de même que les tueries de 1989 contre des citoyens mauritaniens. Il est à noter que l’amnistie, dans de telles situations, ne préjudicie pas aux droits des tiers.
Vivement un procès public Sonko-Adji Sarr
L’autre avantage que présenterait l’adoption d’une loi d’amnistie serait de montrer indubitablement que le régime du Président Macky Sall n’a point cherché à profiter d’une présumée turpitude personnelle de Ousmane Sonko pour lui régler son compte. Ainsi, la procédure judiciaire, ouverte suite à la plainte de la dame Adji Sarr, pourrait se poursuivre sans aucune forme d’intrusion ou influence. D’ailleurs, le Président Sall a pris l’opinion publique à témoin, indiquant que «sur l’aspect judiciaire de cette crise, laissons la justice suivre son cours en toute indépendance». Ainsi, Ousmane Sonko devra comparaître à nouveau devant le magistrat instructeur pour s’expliquer dans le fond de cette affaire et se faire confronter avec son accusatrice. Le juge décidera aussi des actes et mesures d’instruction nécessaires à la manifestation de la vérité. Au terme de son instruction, le juge Samba Sall pourrait décider d’un non-lieu, s’il trouvait les charges insuffisantes et une telle décision laisserait la latitude aux parties d’user de leurs droits de recours judiciaires. A l’inverse, il pourrait décider du renvoi devant le Tribunal correctionnel. La perspective d’un procès public semble être fortement redoutée par Ousmane Sonko qui manifestement ne souhaiterait pas voir étaler sur la place publique le récit de ses contacts intimes avec la dame Adji Sarr dans cette sorte de lupanar qu’est le salon «Sweet Beauté». Aussi, certaines fuites dans la presse de l’audition par le juge d’instruction de la dame Adji Sarr révèlent des faits et actes sexuels qui ne manqueraient pas d’avoir un impact on ne peut plus négatif sur la moralité de Ousmane Sonko, qui a quelque part travaillé à asseoir une image immaculée de «musulman modèle». On peut se demander si certaines révélations circonstanciées devant le public ne terniraient pas l’image de ce leader politique, plus que ne le ferait une condamnation pénale. Même s’il sortait d’un procès avec une relaxe, Ousmane Sonko n’y laisserait pas moins de grosses éclaboussures sur sa réputation. De toute façon, il continue d’éviter soigneusement, dans ses nombreuses déclarations publiques, de parler de Adji Sarr ou des prélèvements de sperme qui seraient versés au dossier. Au demeurant, il clame n’avoir aucune confiance en la justice, qui serait aux ordres de Macky Sall. La justice ne laverait-elle pas son honneur en organisant un procès public et devant les caméras de télévision, comme ce fut le cas dans l’affaire Hissein Habré, poursuivi pour crimes durant son tragique règne au Tchad ? Le meilleur moyen pour que chaque citoyen se fasse sa propre lecture de cette sordide affaire qui a foutu le bordel dans le pays.
Interroger nos incohérences
Cette affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko et ses péripéties ne manquent pas d’interpeller le rapport de l’élite politique et sociale quant aux principes d’Etat de droit, d’égalité des citoyens devant la justice et la morale publique. En effet, la seule indulgence qui pourrait être accordée à un officier de police judiciaire qui ouvre, devant les caméras de télévision, les procès-verbaux d’une enquête judiciaire à laquelle il a participé et qui avoue avoir manipulé cette enquête, et qui admet ses liens étroits avec les personnes mises en cause ou qui confirme ses relations avec les journalistes qui avaient fait fuiter lesdits procès-verbaux, serait de l’envoyer dans un hôpital psychiatrique. Mais le plus grave est que cet officier, aux brillants états de services, souligne qu’il a agi de la sorte pour des motivations politiques. Décidément, le Sénégal ne paiera jamais assez l’instauration en 2006 du droit de vote pour les membres des corps militaires et paramilitaires et aux fonctionnaires et autres agents de l’Etat, privés de vote par leur statut particulier. Il reste qu’il n’y a sans doute pas péril en la demeure quant au dévoiement de l’enquête préliminaire, car le juge d’instruction reprendra une enquête dans les règles de l’art et ce sera l’enquête du juge qui fera foi devant la justice. Seulement, le mal aura déjà été fait par la manœuvre insidieuse du capitaine de gendarmerie Oumar Touré, tendant à jeter le discrédit sur la procédure judiciaire opposant la plaignante Adji Sarr à Ousmane Sonko. A qui profite le crime ? A Ousmane Sonko bien sûr, et c’est là où le bât blesse le plus. L’homme a déjà montré qu’il est adepte de ce genre de mauvaises conduites. Député, il avait conclu un accord avec des parties, pour porter devant le Parlement l’affaire dite des 94 milliards dans laquelle il devait toucher des commissions de 12 milliards de francs. Inspecteur des Impôts, Ousmane Sonko avait foulé au pied tous les principes et règles éthiques et professionnels attachés à ses fonctions, en n’hésitant pas, le 4 octobre 2015, à utiliser dans son combat politique des informations tirées de ses activités de fonctionnaire. En effet, il avait mis à l’index des incartades que la Sonatel, Petro Tim ou même Youssou Ndour auraient commises au regard de la législation fiscale. Nous disions dans ces colonnes que «la démarche de Ousmane Sonko est assimilable à celle d’un médecin qui utilise la situation médicale de son adversaire politique pour chercher à l’atteindre. Le code de déontologie de l’Administration fiscale interdit à tout fonctionnaire de divulguer au public des informations qu’il aura obtenues de par ses fonctions».
Quid de ces personnalités de la Société civile et de tous ces autres démocrates qui s’indignent quand Macky Sall dit mettre le coude sur des dossiers susceptibles d’être portés devant la justice, et qui demandent de mettre le dossier Ousmane Sonko sous le coude ou de soutenir Ousmane Sonko dans un refus de déférer à la Justice ? On a même vu des parangons de vertus démocratiques et de bonne gouvernance, surtout des hérauts de l’indépendance de la justice, revendiquer être intervenus auprès de Macky Sall pour faire libérer Ousmane Sonko. En d’autres termes, ce serait accepter dans le cas d’espèce au chef de l’Exécutif le pouvoir et l’autorité de faire libérer quelqu’un et sans doute a contrario, la latitude de délivrer une «lettre de cachet». Allez savoir la cohérence qu’il y a à s’offusquer que des autorités de l’Etat consentent des faveurs et privilèges à des guides religieux alors qu’on invoque l’intercession de ces mêmes guides religieux pour éviter la prison à Ousmane Sonko et/ou pour faire freiner l’action de la justice !
Quelle est la logique de se plaindre de fuites d’enquêtes judiciaires dans les médias, comme si elles étaient organisées par le pouvoir, dans des affaires concernant des opposants, mais voilà qu’un enquêteur, le capitaine Touré, peut passer pour un héros quand il se met devant les caméras pour travailler à disculper Ousmane Sonko. Qui prône le nécessaire respect aux institutions publiques, mais voudrait ignorer que le député Sonko, qui profite des privilèges et avantages que lui confère cette qualité, ne montre aucun respect pour l’institution parlementaire qu’il continue d’attaquer et n’a jamais daigné répondre à une réquisition de cette institution (Commission d’enquête et demande de levée de son immunité parlementaire) ? Personne n’est ému quand un juge se désiste par peur ou pour des raisons ethniques.
Les médias devraient également être gênés aux entournures, car ils sont en train de fabriquer des monstres. Les médias se sont montrés complaisants avec des prédateurs de la liberté de presse et d’expression. Voilà des gens qui ne sont pas encore au pouvoir et qui se révèlent être les plus grands adversaires des médias, en désignant des maisons de presse à incendier ou des journalistes à attaquer physiquement, et qui revendiquent et assument publiquement leur intolérance et la négation d’une opinion différente de la leur. A la vérité, les atteintes et prédations contre la liberté des médias étaient plus redoutées du côté des pouvoirs politiques que des opposants. Assurément, on a une bonne idée du sort des médias si d’aventure Ousmane Sonko arrive au pouvoir. Quel est le rapport à la vérité des faits ? Tout le monde est témoin qu’à chacune de ses sorties, Ousmane Sonko, un potentiel chef de l’Etat, dit sans sourciller le contraire de ce qu’il avait dit la veille. Des vidéos attestant de ses reniements et autres mensonges circulent à foison. On ne lui tiendrait point rigueur de ses mensonges, mais dans le même temps on continue d’épiloguer sur un probable revirement d’un Macky Sall par rapport à sa parole publique. En outre, certaines élites politiques vouent la France aux gémonies, mais acceptent allègrement que l’homme politique Jean Luc Mélenchon se mêle de nos affaires, tant que sa déclaration apparaît défavorable au régime de Macky Sall.
Madiambal Diagne
Le mercenaire de la plume de première classe. Quand est-ce que tu vas mettre dans ta grosse tête de zebu que le pouvoir finit par finir et que tu devras ce jour là devoir regarder le peuple senegalais dans les yeux
Il a beneficié des largesses foncieres de ce regime et il a peur de voir l’apr perdre le pouvoir, c’est peine perdue, on n’arrete pas un ouragan
Pffff
Madiambal est juste pris de panique à l’idée que son bienfaiteur corrupteur Macky Sall va bientôt quitter le palais par la petite porte.
Madiambal avait toujours clamé que les sénégalais ne feront rien, resteront dociles face aux trahisons répétées de Macky, à sa traque aux opposants, à ses reniements sur le mandat.
Les sénégalais viennent de montrer qu’ils ne dorment pas. Qu’ils attendaient patiemment 2024 pour remplacer Macky par Sonko. Et quand Macky a mis leur future président en prison, la réaction ne s’est pas faite attendre.
Madiambal sait qu’avec l’arrivée de Sonko au pouvoir, cela en est fini pour les charognards de la plume. Tous ses laisser-passer au palais, ses avantages personnels, ses gains extra-professionnels, son patrimoine foncier douteux, seront remis en cause.
Donc Madiambal est en train de Djeufour. Laissez le aboyer. La caravane est en train de poursuivre son chemin. Les chiens vont bientôt finir en cage.
OBSERVATEUR
Madiambal , Diambal lo mana nane deh. le jour n’est pas loin ou toi et to Macky Sall rendront compte …..et en public car le proces se fera en public .
Merci Madiambal ! Pourtant plusieurs observateurs n’ont cessé d’alerter depuis 2018 sur le caractère manipulateur, sectaire, populiste, dangereux, opportuniste et insidieux du « Projet Pasteef ». Le noyau dur de ce parti déroule un agenda caché qu’ignore la plupart des souteneurs et des militants de Sonko Fusilleur. C’est un groupe d’amis qui ont fait l’université ensemble à l’Ucad et à l’Ugb, ont appartenu aux mêmes associations musulmanes comme l’aemul, ont créé des réseaux de contacts depuis la Casamance, sont devenus des fonctionnaires dans plusieurs services de l’État et entretiennent un réseau international de militants dans la diaspora. Donc la masse populaire de Pasteef n’a rien à voir avec le noyau dur de Pasteef qui ne lui donne pas toutes les informations du « Projet ». C’est une nébuleuse idéologique qui veut s’emparer du Sénégal et remplacer les traditionnelles structures d’influence (comme les marabouts, les bourgeoisies familiales ou les partis traditionnels). Dire que Sonko Fusilleur a un marabout c’est faux ! Il n’a jamais cru ni aux marabouts ni aux tarikhas ! Un des objectifs du « Projet » est justement de combattre les tarikhas et demain fera jour. Mais le principal déclencheur du « Projet Pasteef » est l’apparition du pétrole qui est leur objectif central pour conquérir le pays. Le seul élément qui leur manquait était une couverture populaire (par les médias et internet) et un moyen d’action et de pression (par les jeunes). Ils ont maintenant l’un et l’autre, et cela a donné beaucoup d’assurance et d’audace à Sonko Fusilleur. La situation en Casamance lui a donné un 3e levier puissant de chantage, que malheureusement tous les autres opposants du pays n’ont pas. Sonko Fusilleur instrumentalise donc ce 3e levier à chacune de ses sorties, jusqu’à demander au MFDC de rendre les armes dans un délai de 6 mois. Mais lisez entre les lignes : le MFDC peut aussi les reprendre à son signal ! La preuve, ils ont posé une mine la semaine dernière. Donc Sonko Fusilleur et son « Projet Pasteef » sont effectivement devenus un enjeu de sécurité nationale pour toutes nos institutions et la violente crise qu’ils ont instrumentalisé de bout en bout avec l’aide d’un indigne capitaine de gendarmerie a maintenant ouvert les yeux à tous les services stratégiques de l’État et aux milieux avertis du pays. Et croyez-moi, l’État va désormais s’ajuster et se préparer sur tous les plans pour refaire face à la menace de façon plus efficace. Donc oui, il y a bien un risque que Sonko Fusilleur s’empare du pays si une crise similaire se répète, mais il y aussi de fortes chances qu’il échoue et soit largement battu en 2024, car l’opinion se rend progressivement compte de l’ampleur de la forfaiture de Yolom Guénio et de ses complices. Le vent va clairement tourner pour plusieurs raisons. 1. tous les jeunes qui sont sortis manifester et vandaliser l’ont d’abord fait à cause d’une accumulation de frustrations et de la crise économique. 2. ils ne voteront pas tous pour Pasteef en 2024 et beaucoup ne voteront même pas. 3. les leaders d’opinion surtout dans les régions (marabouts, opérateurs économiques, société civile, autres opposants) sont désormais plus avertis sur la menace Sonko Fusilleur et influenceront certainement l’opinion dans un sens plus sûr. 4. L’affaire de viol sur Adji Sarr n’est pas encore terminée. Si on l’étouffe ici au Sénégal au nom de la décrispation, une procédure de plainte contre Sonko Fusilleur peut bien être déclenchée dans d’autres pays comme la France ou ailleurs en Europe, aux USA, au Canada, au Qatar ou en Amérique du Sud. Le traitement sera alors totalement différent. 5. une bonne partie de l’opposition significative, de la société civile et de la presse ne laissera jamais le champ libre au Pasteef et les premières salves ont déjà commencé avec Birahim Seck, TAS, Abdoul Mbaye, les pro-Khalifa Sall et Wade avait déjà interdit au PDS de participer aux manifestations. Dans l’opposition même, une sérieuse opposition à Sonko Fusilleur va se développer. Donc Yolom Guénio a clairement des points forts favorisés par le contexte de la pandémie et la crise économique, mais il traîne beaucoup d’autres points faibles sur tous les plans et notamment cette partie de jambes en l’air avec une minette de 20 ans ! 2024 est loin et on est au Sénégal rien n’est acquis d’avance…