Le Premier ministre truc Recep Tayyip Erdogan à la tribune de l’ONU, le 22 septembre 2011
Un pugilat a éclaté dans les couloirs de l’ONU pendant l’Assemblée générale entre le service de sécurité des Nations unies et les gardes du corps du Premier ministre turc Erdogan. L’incident fait grand bruit, malgré les efforts de l’ONU pour minimiser cet incident qui a fait au moins un blessé parmi les policiers de l’ONU.
Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
L’incident s’est produit vendredi 23 septembre lorsque le Premier ministre turc a voulu rentrer précipitamment dans la salle de l’Assemblée générale pour suivre le discours de Mahmoud Abbas qui commençait. Les policiers de l’ONU lui ont bloqué le passage, lui demandant de passer par une autre porte.
Selon plusieurs témoignages, la délégation turque a refusé d’obtempérer. S’en sont suivis une bousculade et des coups, violents. L’un des policiers de l’ONU a été hospitalisé. Des journalistes turcs présents lors de l’incident affirment de leur côté que Recep Tayyip Erdogan a été physiquement bousculé, ce qui a provoqué la réaction des gardes du corps.
Le porte-parole de Ban Ki-moon s’est contenté d’évoqué un « regrettable malentendu », mais l’affaire suscite la colère des syndicats des gardes de sécurité qui jugent malvenues les excuses présentées par le secrétaire général de l’ONU au Premier ministre turc et mettent en cause l’agressivité de la délégation turque à leur égard.
