Une batterie de téléphone qui s’est enflammée dans un avion en plein vol a failli provoquer une catastrophe, n’est-ce le sang-froid du personnel navigant d’Air France.
Lors du vol le 21 août entre Paris-Charles de Gaulle et Accra, au Ghana, alors que les passagers somnolaient, une odeur âcre a envahi la cabine Affaires de l’Airbus A330 de la compagnie aérienne française.
L’incident a été provoqué par le téléphone cellulaire d’un passager, alors que le personnel à bord qui a mesuré l’urgence de la situation a réagi au quart de tour en enfilant un équipement antifumée.
«Le chef de cabine récupère ce qui pourrait faire l’effet d’une bombe et, assisté de ses collègues, qui ont toutes revêtu des cagoules antifumées argentées impressionnantes, réussit à maîtriser le début d’incendie», a témoigné lundi la passagère Marie-Cécile Zinsou au journal «Le Figaro».
Pour éteindre le début d’incendie sur une batterie de téléphone, le personnel navigant a dû vider deux extincteurs et déverser plusieurs seaux à champagne remplis d’eau pour maîtriser la situation au grand soulagement des passagers.
L’Agence américaine de l’aviation recommande aux passagers de maintenir leurs appareils électroniques chargés à seulement 30 % ou moins pour réduire le risque d’emballement thermique.