XALIMANEWS:Une embuscade meurtrière dans un village de l’ouest du Niger, près de la frontière malienne, a fait 17 morts dans le rang des soldats nigériens, ont rapporté, mercredi, des sources sécuritaires. Plusieurs soldats sont encore portés disparus.
L’armée nigérienne a été une nouvelle fois la cible d’une attaque par un groupe d’hommes lourdement armés. Dix-sept soldats ont été tués, mardi 14 mai, près du village de Tongo Tongo, dans la région de Tillabéri (ouest), près de la frontière malienne et 11 sont portés disparus, selon une source sécuritaire.
« Le bilan provisoire est de dix-sept morts et onze portés disparus », selon la même source, qui parle « d’attaque terroriste ». Mais il pourrait s’alourdir. Selon une autre source sécuritaire, « une patrouille de l’armée est tombée mardi après-midi dans une embuscade tendue par des hommes armés et il y a eu plusieurs blessés évacués à Niamey ». Selon le site nigérien Actuniger, elle était constituée de 52 soldats nigériens.
Des soldats toujours « portés disparus »
« Vingt-deux soldats ont pu rejoindre la base de Ouallam à bord de trois véhicules » et « les autres sont toujours portés disparus » pour le moment, rapporte Actuniger qui cite des « sources locales et sécuritaires ».
Le 4 octobre 2017, quatre soldats américains et cinq soldats nigériens avaient été tués par des jihadistes à bord d’une dizaine de véhicules et d’une vingtaine de motos à hauteur du village de Tongo Tongo, situé à environ 80 km au nord-ouest de Ouallam (à une centaine de kilomètres de Niamey) et à une vingtaine de kilomètres au sud de la frontière avec le Mali. L’attaque avait été revendiquée par l’Organisation État islamique.
Depuis 2018, l’ONU s’inquiète de la persistance de l’insécurité dans la région de Tillabéri, théâtre de nombreuses incursions de groupes jihadistes et de violences intercommunautaires. L’armée nigérienne s’est déployée massivement fin 2018 pour chasser des combattants islamistes venus du Mali et du Burkina Faso.
France24 avec AFP