Les autorités sénégalaises ont entamé une campagne d’affichage pour le ‘Oui’ au référendum. Mais à peine commencé, ces affichages font l’objet de vifs commentaires et moqueries notamment à cause de l’inadmissible faute sur l’orthographe de la devise de la République de Sénégal commise par le promoteur de certaines affiches pour le référendum du dimanche 20 mars prochain. Sur l’affiche géante de 2 mètres sur 2 d’envergure qui trône sur les panneaux d’affichage de Dakar – avec un « Oui » bien visible en noir sur fond blanc et un « Non » en blanc presque invisible sur un fond en rose très dégradé -, on peut lire pour ce qui est de la devise de Sénégal : «Un Peuple, Un But, Une Foie». Vous avez bien lu : FoiE. Un E à foi, voilà le crime commis contre notre devise.
Pour le Secrétaire général du parti Solidarité active, Ndiaga Fall, « c’est bien la faute des sans foi. Seuls les sans foi ni loi osent le faire ». De quoi lui faire dire que « (Leo Poète) Senghor, qui prenait les sénégalais pour les latins d’Afrique », doit sûrement se retourner dans sa tombe. Comme quoi, c’est un sacrilège qu’a commis le ministère de l’Intérieur, qui est pourtant sensé être le premier service de l’État a veiller sur la respect des symboles de la République. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est la faute des imprimeurs et des agences publicitaires adjudicataires du marché. Car, avant que ces derniers ne tirent les affiches, ce sont les responsables de la commande qui donnent obligatoirement le BAT. Comprenez Bon A Tirer. Qui disait que le niveau du français est au ras du sol à Sénégal? Comme quoi…
Démenti
Interpellé sur cette faute et sur les affiches que certains estiment que c’est l’œuvre de la Direction générale des élections (Dge), David Diallo s’est voulu très clair : « C’est une faute. Je ne sais pas où vous prenez vos informations, mais le Directeur général des élections me confie que ce ne sont pas ses affiches ». En tout cas, ajoute-t-il : « Quoi qu’il arrive, je pense que c’est une faute de frappe qui est là, mais qu’il faudra corriger ».
Le Populaire
Abdoulaye Daouda Diallo a commencé sa fraude, d’abord sur les consciences.
c’est un bandit ce Diallo on le connait ne vous fiez pas à ses apparences c’est un bandit je vous dis