Des scientifiques ont identifié une nouvelle souche du coronavirus qui serait devenue dominante dans le monde et qui semble être plus contagieuse que les versions qui se sont propagées aux premiers jours de la pandémie de COVID-19, selon une nouvelle étude menée par des scientifiques du Los Alamos National Laboratory.
La nouvelle souche, apparue en février en Europe, a migré rapidement vers la côte est des États-Unis et est la souche dominante à travers le monde depuis la mi-mars, indiquent les scientifiques tel que rapporté par le Los Angeles Times mardi.
En plus de se propager plus rapidement, cette nouvelle souche du virus peut rendre les personnes vulnérables à une deuxième infection après un premier accès à la maladie, ajoutent les chercheurs.
La souche D614G est celle qui aurait frappé autour de la mi-mars dans l’État de New York, fortement affecté par la COVID-19.
Le rapport de 33 pages a été publié jeudi dernier sur BioRxiv, un site que les chercheurs utilisent afin de partager leurs travaux avant leur examen par les pairs, un effort qui a pour but d’accélérer les collaborations entre les scientifiques travaillant sur les vaccins ou traitements COVID-19.
La plupart des travaux portant sur la recherche d’un médicament ou d’un vaccin contre la COVID-19 se basent sur la souche précédente du virus.
Ainsi, les auteurs du rapport ont expliqué avoir le «besoin urgent d’alerter rapidement» la communauté scientifique afin que les vaccins et médicaments en cours de développement dans le monde soient efficaces.
Partout où la nouvelle souche est apparue, elle aurait rapidement infecté beaucoup plus de personnes que les souches antérieures issues de Wuhan, en Chine. En quelques semaines, elle serait devenue la seule souche qui était répandue dans certains pays, selon le rapport.
Les experts ne savent pas pourquoi elle est devenue plus contagieuse.
Le coronavirus, connu des scientifiques sous le nom de SARS-CoV-2, a infecté plus de 3,5 millions de personnes dans le monde et a causé plus de 250 000 décès depuis sa découverte à la fin de l’année dernière à Wuhan en Chine.
Source : lejournaldemontreal