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Une nouvelle vie en Dem DIC

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La Division des Investigations Criminelles a été dépeinte sous les traits caricaturés de la société des transports Dakar Dem Dikk. Diouf a été son « flagrant délit continu » qui, comme un serpent (venimeux) de mer a mordu l’opposant au long cours Wade à plusieurs reprises. Fallait, entre 1988 et 1994, années de braises, réserver une chambrette au « Pape du Sopi » tant les allers et retours entre son domicile du Point E et la Cour de Sûreté de l’Etat étaient comme la balançoire au vent. Wade, lui-même, a eu sa DIC avec le redouté Commissaire Assane Ndoye qui a côtoyé Idrissa Seck dans les infortunes politiques de celui-ci. Depuis, l’enquêteur auprès de VIP a séjourné en Espagne et est ambassadeur du Sénégal au Mali.

Macky a pris le pouvoir par la voie royale en démocratie. Le pays vibre au rythme des polémiques sur le bien-fondé des auditions des responsables libéraux ayant occupé de hautes fonctions dans le système Wade. La Section de Recherches est sous les feux de l’actualité pour traquer les fonds accumulés de manière illicite et dissimulés dans des comptes bancaires ou transformés en immeubles et voitures de luxe. Bien sûr, l’équité commande de préciser que tout ceci n’est que présomptions. Le droit dira le chemin de la vérité dans ce nœud de pistes qui font fantasmer les amateurs de films « cow-boy-bandit ». Et maintenant, surgit la Police qui était reléguée au second plan  par la surmédiatisation des auditions de la SR.

La DIC n’a pas transhumé. Elle n’est pas Dem DIC dans la nouvelle trajectoire politique et républicaine de notre pays. Tout de même, elle revient sous les projecteurs de l’actualité politique, à la faveur d’une mise en garde du Président Macky Sall. Me Amadou Sall, ancien ministre de la Justice, ouvre le nouveau grand bal devant la Division des Investigations Criminelles. Le coin des grandes confessions politiques pour motif d’offense au chef de l’Etat est bien la Brigade des Affaires générales. En acronyme, cela donne BAG, sac en anglais. Seulement, prenez garde d’y vider votre sac. Contentez-vous de cracher le morceau qui ne fâche personne. Même si cela ne sera pas un coup de Maître… Sall !

Lesenegalais.net

 

1 COMMENTAIRE

  1. Qui ne se souviendrait pas du temps de la splendeur de l’un des piliers de l’Union Soviétique, à savoir la triste  » G L A V I T. Aucun journaliste ne pouvait publier sans que cet organisme ne donnât son imprimatur.
    Au Sénégal, nous n’en sommes pas encore là heureusement, à moins que le Président Macky Sall en véritable « père fouettard » ne change les règles de notre démocratie Sénégalaise qui n’a cessé d’évoluer dans le bon sens depuis 1998 jusqu’à il y a quelques semaines.
    Monsieur Amadou Sall, comme il le dit lui-même, insulterait ses convictions profondes dont nous lui reconnaissons tous depuis plus de trente ans, s’il changeait un seul mot de ce qui lui a valu d’être embastillé et enfermé avec des rats qui n’étaient pas du tout sympathiques, parce qu’il en a vu d’autres, plus bedonnant alors qu’il se battait avec d’autres camarades pour la défense des libertés et pour le pluralisme dans notre pays .
    Ceux parmi les observateurs et les journalistes qui prennent les déclarations du grand timonier, le Président Macky Sall, seraient les premiers à crier au feu dans quelques mois, quand il leur sera impossible de faire leur métier en toute liberté, sans devoir s’autocensurer pour ne pas subir les foudre de la D.I.C, cette officine que les nouveaux arrivants aux affaires voulaient supprimer pour mettre à sa place , disaient-ils, un autre organe policier plus humain pour marquer la rupture.
    Le Président Macky Sall ne leur en donnera pas l’occasion, tant sa soif de museler une opposition et une presse insolente est inextinguible depuis quelques mois.
    Les Sénégalais, de quelques bords politiques auxquels ils se situent, ont intérêt à unir leurs efforts pour éviter que notre pays sombre dans une dictature « douce » qui ne dirait pas son nom, pas par souci de magnanimité, mais uniquement pour ne pas éveiller les réprimandes de la communauté internationale qui a à l’œil notre pays depuis quelques années.
    Espérons simplement que le Président Macky Sall, dans ses moments de lucidité, revienne à de meilleurs sentiments et dirige ses foucades vers les voyous qui hantent le sommeil de nos populations qui n’osent plus s’aventurer à certaines heures dans quelques quartiers de la capitale. Ceux-là mériteraient plus les bravades d’un Président, plutôt que de s’en prendre à des membres d’une opposition somme toute raisonnable.
    Je souhaite une bonne et heureuse année à Monsieur le Président Macky Sall et à tout son Gouvernement dirigé par monsieur Abdoul M’baye, ainsi qu’à tout le vaillant peuple Sénégalais. Vive le Sénégal, vive l’Afrique unie !

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