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Une paix des braves suspecte ! (Par massamba ndiaye)

Date:

Un chuchotement de maître Abdoulaye Wade à l’oreille du président Macky Sall sous le
regard bienveillant du khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.
Une autre poignée de main en signe de réconciliation immortalisée par les médias, et ce
pour marquer davantage certains esprits recroquevillés à jamais sur un mysticisme
confrérique, un vendredi 27 Septembre 2019, jour de prière et de recueillement coïncidant
avec l’inauguration de la Mosquée Massalikoul Jinane, une empreinte indélébile de Touba, la
sanctuaire du mouridisme dans la capitale Dakaroise. Ce joyau du haut de ses minarets va
impacter la vie de la Capitale.
Un projet. Une vision . Une audace de réussir à sortir de terre cette merveille architecturale.
Des leçons de courage, d’abnégation, d’altruisme et de confiance en soi qui hélas
aujourd’hui manquent cruellement à notre société minée de toutes parts par des querelles
de bas étage comme si le pays de la Teranga était sorti définitivement de la dèche et nous
voilà au cœur de l’Emergence, le miracle voire mieux l’anesthésiant de la coalition Benno
Bokk Yakaar pour endormir davantage nos compatriotes.
Autre image ( le pape du sopi dans la voiture présidentielle ) savamment orchestrée entre
les deux hommes en direction du peuple en vue de magnifier leurs retrouvailles inespérées.
Rien n’est laissé au hasard. Il faut convaincre les esprits sceptiques de la sincérité de leurs
retrouvailles. Leur mésentente a trop duré. Place maintenant aux conciliabules politiciens.
La page est définitivement tournée. Il faut s’empresser de jeter dans les poubelles de
l’histoire la rancune voire l’animosité entre les deux anciens compagnons qui ont été
pourtant mises au devant de la scène politique et même portées par leurs ouailles. Un
véritable combat de gladiateurs. Tous les coups ont été donnés de part et d’autre, même les
plus infâmes. Et pourtant, tous les deux se sont empressés de se saisir de l’occasion offerte
par le khalife général des mourides pour espérer obtenir ce qu’ils n’ont jamais pu engranger
comme bénéfice dans cette confrontation pitoyable.
Beaucoup de voix se sont levées pour saluer cette initiative du khalife général des mourides.
Je dirai mieux. C’est son rôle de guide religieux. Et encoe….Que son action puisse servir
d’exemple à toute la communauté nationale. La paix est toujours préférable à la dissension,
mais elle doit rester ancrée dans la recherche de la vérité et de la justice. Que maître
Abdoulaye Wade et le président Macky Sall se retrouvent et enterrent la hache de guerre,
tant mieux pour eux si cela leur permet d’apaiser leurs cœurs de la rancœur et de la soif de
vengeance. Rien ne vaut la paix intérieure, la quête des hommes justes. Suivez mon regard.
Cependant, au-delà de la portée humaine et sociale du geste de réconciliation, de la
dimension morale même du facilitateur en l’occurrence le khalife général des mourides
Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, qu’il nous soit permis d’analyser froidement ces

retrouvailles sur le volet politique sans être taxé d’oiseau de mauvais augure ou je ne sais
quoi d’autre relevant de cette gamme de prix, esprit mesquin ou retors qui cherche le mal
partout et de nous interroger objectivement sur l’utilité sociale de cette « paix » sur le
devenir du pays, de la bonne marche de l’Etat de droit et de la transparence dans la conduite
des affaires publiques. Mais, également de se demander quel bénéfice le citoyen lambda
peut – il tirer de cette réconciliation, lui qui vit de manière stoïque et quotidiennement ses
difficultés existentielles que le pouvoir de Macky Sall n’arrive pas à apporter la moindre
solution.
Les thuriféraires zélés de son Excellence, le roi de la basse cour de Benno Bokk Yakaar vont
être horrifiés de ce constat et ne vont pas manquer de nous dire que nous refusons de voir
le travail accompli par leur patron uniquement par méchanceté. Soit ! Mais, la douleur et la
souffrance de nos compatriotes se passent de commentaire. C’est seulement les gens du
palais qui pensent que le pays fonctionne très bien et refusent de constater que le Sénégal
marche sur la tête. Et bien oui, ce pays va droit au mur et la preuve éclatante nous a été
montrée au grand jour à Colobane par les deux anciens compagnons du PDS à la sortie de la
mosquée de Massalikoul Jinane.
Qu’est ce qui peut justifier cette mise en scène pitoyable de se retrouver dans la même
voiture alors qu’ils pouvaient royalement s’en passer ? Chacun d’entre eux pouvait rentrer
tranquillement chez lui et appelait l’autre pour mieux arrondir les angles et passer l’éponge
sur leurs blessures voire sur leurs déceptions réciproques pour des hommes qui ont
longtemps cheminé ensemble et qui se connaissent d’ailleurs parfaitement. Cette
théâtralisation de ces retrouvailles nous laisse perplexe et nous dévoile immanquablement
les tours de passe que nos politiciens professionnels sont capables de réaliser pour
transformer voire changer la réalité tangible et palpable en un conte de fée grandiloquent.
Mais, maître Abdoulaye Wade et le président Macky Sall se jouent des citoyens sénégalais.
Que faire maintenant de leurs contentieux ? Tout oublier pour la « paix sociale » ou leur
demander des comptes en toute objectivité sur ce scénario de mauvais goût. Et on en
revient toujours à la case de départ, l’épineux problème le fils de son père en la personne de
monsieur Karim Meissa Wade qui focalise toutes les attentions et les crispations.
En réalité, il va falloir que Macky Sall nous explique maintenant une fois que la « paix des
braves » a été actée, obtenue contre toutes attentes et magnifiée par ceux là qui
distribuaient les injures et autres insanités pour plaire à l’un ou à l’autre des protagonistes,
comment il a pu organiser la mise en abîme de nos institutions avec la complicité d’une
certaine frange de la magistrature plus encline aux honneurs et aux promotions de carrière
pour traquer un seul homme monsieur Karim Meissa Wade partout dans le monde pour
rapatrier dare dare des sommes d’argent faramineuses planquées dans les paradis fiscaux.
Le président Macky Sall nous doit également des explications sur l’exil forcé de Karim
Meissa Wade au Qatar. Et qu’est ce qui peut au juste justifier ce bannissement du territoire
national sénégalais alors qu’il a lui signé le décret de grâce présidentielle nuitamment et
organisé de concert avec l’Emir du Qatar son départ de l’aéroport de Dakar à bord d’un jet
privé ? Une crainte d’augmenter le capital de sympathie de certains de nos compatriotes à
son égard et pourtant, c’est lui, Macky Sall qui a à sa disposition toute notre République

bananière. La peur d’en découdre loyalement et dans un jeu régulier où les coups bas et
autres machinations sont bannis. Le chef. Ah oui, le chef de clan Macky Sall préfère de loin
les confrontations à distance dans lesquelles son protagoniste est éloigné du lieu des
adversités. Il demeure encore beaucoup de zones d’ombre que Macky Sall n’a pas le
courage d’aborder voire d’éclaircir au risque d’étaler encore au grand jour sa faiblesse
légendaire devant l’injection des puissances étrangères dans nos affaires intérieures.
Il va falloir que toutes les personnes, en particulier des magistrats qui ont eu à jouer d’une
manière ou d’une autre à cette parodie politico – judiciaire reprennent leur esprit et sachent
qu’elles ont tout simplement été utilisées voire roulées dans la farine par le politicien Macky
Sall dans le seul dessein d’asseoir son autorité et mieux d’assouvir son ambition immodérée
de monarque, une survivance voire une remémoration de sa ligne royale. Un examen de
conscience sur leurs turpitudes et leur renoncement à l’éthique voire à la dignité s’impose
puisqu’elles ont en leur âme et conscience rendu un mauvais service à la République qui leur
a pourtant tout donné en termes de positionnement et d’ascension sociale. Elles ont préféré
les fastes du pouvoir que d’honorer leur serment à rendre la justice en toute responsabilité,
en toute objectivité avec un sens élevé de la juste mesure et de la dignité. Et pourquoi, ces
magistrats n’ont pas eu le courage de dire au président Macky Sall que nous refusons de
mener votre combat, cette parodie judiciaire – l’affaire Karim Meissa Wade, de donner
caution à ce scandale politico – judiciaire qui n’honore pas l’Etat de droit et la République ?
La carrière professionnelle a pris le dessus sur toutes ces considérations et ces mêmes
magistrats exigent du peuple le respect. Mais non, messieurs, le déshonneur, la colère de
tout un peuple !
Et les autres intellectuels ou journalistes reconvertis sur le tard en politicien professionnel à
l’instar de Abdou Latif Coulibaly, de Abdou Aziz Diop, d’El Hadji Hamidou Kassé et les autres
de moindre envergure à l’image de Madiambal Diagne du journal Le Quotidien qui ont passé
tout leur temps sur les plateaux de télé ou en publiant des livres pour dénoncer la mafia
d’Etat sous le régime libéral de maître Abdoulaye Wade et les scandales financiers à
répétition de l’ancien super ministre des « cieux et de la terre », l’enfant prodige Karim
Meissa Wade. Ils doivent se sentir tout petits voire même pitoyables à entendre. En
connaissance de cause, ils ont préféré les sucettes de Macky Sall plutôt que la
reconnaissance de toute une nation. Maître Abdoulaye Wade a eu largement raison sur eux.
Surpris par le spectacle de leurs retrouvailles, ils essaient de surfer sur le courage de Macky
Sall alors que ce dernier, le roi de la basse cour de Benno Bokk Yakaar a étalé au grand jour
sa médiocrité, une méchanceté inouïe et poussée à l’extrême pour une tentative vaine
d’humiliation de ses adversaires politiques, mieux une certaine lâcheté déconcertante et de
la faiblesse. Macky Sall n’est pas un homme courageux.
Après avoir sciemment déroulé cette comédie, et montré à toute la société que la paix était
plus que possible même pour des adversaires irréductibles lorsque l’intérêt supérieur de la
nation est en jeu, les tractations secrètes vont commencer entre nos deux politiciens
professionnels pour permettre à l’un et à l’autre de sauver la face ou ce qui en reste en
termes de survie politique tout simplement. En réalité, maître Abdoulaye sait pertinemment
qu’il n’est plus possible de poursuivre une lutte sans merci avec un homme, qui garde

toujours une dent contre lui et qui veut montrer à qui veut l’admettre ou pas qu’il est le
pouvoir. Il fait ce qu’il veut de son pouvoir de décision sur le pays et de ses hommes.
Au plus, cette résistance infantile presque pathologique est une autre manière de se venger
de maître Abdoulaye Wade d’avoir contribué insidieusement à dévoiler sa peur aux yeux de
l’élite maraboutique mouride. Une peur bien réelle de se retrouver en prison. C’était
seulement hier, en conflit ouvert avec le président Abdoulaye Wade, Macky Sall qui,
aujourd’hui revêt d’habits de tyran, a sollicité et obtenu l’intervention du khalife général des
mourides d’alors feu Serigne Bara Mbacké, que le Seigneur des mondes lui couvre de sa
mansuétude infinie, afin qu’il fasse entendre raison à son disciple maître Abdoulaye Wade
de ne pas commettre l’irréparable, son confinement à la maison d’arrêt de Rebeuss. A
l’époque, lorsque l’horizon était entrain de s’assombrir sur son chemin, Macky Sall
recherchait coûte que coûte sa délivrance des foudres de maître Abdoulaye Wade. N’est –
ce pas encore lui, cette nuit là en la présence de témoins toujours parmi, qui quémandait
l’intervention du khalife en pleurs et préférerait d’ailleurs mourir que d’aller en prison. C’est
le même homme qui, aujourd’hui président de la République, essaie de jouer au dur et de
terroriser toute une nation en bafouant toutes les règles.
Aujourd’hui , après avoir obtenu sa revanche ( l’emprisonnement et l’exil du fils ) sur son
ancien mentor qui lui faisait accomplir – le connaissant trop bien même – les sales besognes
que les loups aux dents très longs de maître Abdoulaye Wade à l’instar de Farba Senghor, de
Pape Samba Mboup n’étaient pas du tout prêts à exécuter, Macky Sall nous revient sous de
nouveaux auspices dans le dessein de nous préparer psychologiquement à un retour de
l’enfant prodige monsieur Karim Meissa Wade au pays de la Teranga et en prime une loi
d’amnistie à son honneur.
Macky Sall, en fin manipulateur des masses désœuvrées, est entrain de parier sur son futur
d’ex – président de la République en négociant avec maître Abdoulaye Wade pour se
prémunir d’éventuelles représailles contre lui et sa famille en raison même de leurs
nombreuses forfaitures dans la gestion de nos ressources énergétiques, mais également des
scandales à hauteur de plusieurs milliards de francs CFA qui gangrènent sa gestion sobre et
vertueuse de nos deniers publics. Macky Sall sait que le temps est compté pour lui. Son
départ à la tête du pays s’approche à grands pas. Il faut davantage manœuvrer et convaincre
son ancien mentor maître Abdoulaye Wade de le soutenir. En échange, il peut lâcher du test
et favoriser une participation réelle de son fils monsieur Karim Meissa Wade dans le jeu
politique et la conquête du pouvoir, une fois qu’aucune menace ne pèse plus sur lui et sa
famille, toute sa famille la dynastie Faye – Sall. Macky Sall est un monarque peureux. Il
craint par-dessus tout des poursuites judiciaires si le pouvoir tombait sur les mains de
monsieur Ousmane Sonko, de Pastef – les Patriotes. Un cauchemar pour lui et les autres
délinquants en col blanc qui ont pillé le pays et hypothéqué l’avenir de toute une nation en
un temps record sur l’échelle humaine.
En réalité Macky Sall joue son va tout et il est dans une posture intenable : soit continuer à
jouer au dictateur et à semer la terreur au sein de la société au risque de créer à terme une
situation insurrectionnelle qui va détruire et emporter son régime, soit desserrer l’étau en
pactisant avec son ancien mentor maître Abdoulaye Wade pour sauver les meubles voire

créer un sentiment d’accalmie pour mieux souffler et éteindre les principaux foyers de
tension sociale ( la grogne des syndicats, la mobilisation citoyenne contre la spoliation dénis
ressources pétrolières, l’augmentation des prix, une cure drastique, les injonctions des
bailleurs de fonds contre les diverses subventions du gouvernement, les questions de
sécurité routière ) et encore l’indiscipline notoire qui sévit partout dans la société et qui
donne à tout chacun le droit de faire n’importe quoi à commencer par notre apprenti –
dictateur de président à cause d’un sentiment d’impunité qui plane dans ce pays de trous à
rats pour les gens proches du pouvoir.
Le seul perdant dans ces retrouvailles ou réconciliation est le peuple des sans voix. En vérité,
toutes ces tractations ont pour seul objectif d’assurer la sécurité à Macky Sall et à sa famille
en dépit même des malversations voire les très nombreux « njombés » que la dynastie Faye-
Sall a commis contre les intérêts du peuple. Et de l’autre de donner espoir à maître
Abdoulaye Wade de voir son rêve se réaliser : son fils adoré, monsieur Karim Meissa Wade,
le meilleur de tous les fils du pays, président de la République du Sénégal. La seule ambition
qui reste pour maître Abdoulaye Wade est bien celle là. Le peuple, son parti et ses hommes
de main comptent que très dans la balance. Il veut à tout prix pour son fils, son seul héritier
politique, un destin national en se disant qu’après tout, si Macky sall est président de la
République, pourquoi pas Karim Meissa Wade, un chef d’œuvre seul capable de donner de
l’espoir à nos compatriotes, victimes de l’incompétence et de la mauvaise gestion de la
dynastie Faye – Sall.
C’est la seule raison qui l’a poussé à accepter de jouer sa partition dans cette comédie de
mauvais goût dans un dessein manifeste de détourner l’attention de nos compatriotes sur
les véritables enjeux du moment et toujours sur le dos du peuple en vue du retour de son
fils Karim Meissa Wade. C’est une tragédie de voir un homme au soir de sa vie faire table
rase de tout : son combat pour la démocratie, les libertés publiques pour porter un combat
crypto – personnel voire familial au détriment de l’intérêt général. Le contentieux maître
Abdoulaye Wade et le président Macky Sall est le procès et la condamnation de Karim
Meissa Wade pour enrichissement illicite. C’est là où le bas blesse parce que maître
Abdoulaye Wade est persuadé que’ Macky Sall ne vaut pas mieux, que son fils et qu’il traîne
lui aussi des casseroles ( les milliards de Taïwan par exemple). Aucun des deux ne fait
confiance à l’autre et compte dans leur calcul politicien d’induire en erreur son adversaire
afin qu’il fasse une erreur monumentale pour pouvoir le rouler dans la farine. Je renvoie
maître Abdoulaye Wade et son ancien homme de main, le président Macky Sall dos à dos.
Pour eux, la fin justifie les moyens, ils l’ont démontré à merveille dans leur pratique ou
gestion du pouvoir. Pourtant, tous les deux ont de très sérieux contentieux avec le peuple
sénégalais.
Et quand est – ce que ces nombreux contentieux et autres malversations financières voire le
pillage systématique de nos deniers publics qui ont jalonné les régimes de maître Abdoulaye
Wade et de notre apprenti – dictateur Macky Sall vont – ils être élucidés par un pouvoir
judiciaire juste, responsable et courageux, garant de la défense de l’intérêt général . Au
rythme des manœuvres et autres tractations politiciennes infâmes pour sauver la dynastie
Faye-Sall, personne ne peut dire aujourd’hui au Sénégal quand est – ce que l’arbitraire et

même l’injustice vont cesser pour laisser place et donner corps à une société juste. Entre
temps, le peuple des sans voix et des affamés va être immanquablement le dindon de la
farce.
Que ce fût belle cette réconciliation inattendue et qui a surpris beaucoup de nos
compatriotes ! Touba est remercié pour ce geste salvateur. Mais, nous avons le droit
d’espérer mieux et beaucoup plus de nos autorités maraboutiques. L’impasse, dans ce pays,
n’est pas seulement les problèmes personnels entre le président Macky Sall et la famille
Wade. C’est plus profond. Et personne, n’entend l’élite maraboutique se prononcer
ouvertement sur une condamnation sans équivoque du pillage systématique de nos
ressources publiques, des malversations financières chroniques de certaines de nos autorités
publiques, sur les cas inqualifiables d’arbitraire que nos concitoyens subissent de manière
récurrente sous la gouvernance sombre et détestable de la coalition sangsue de Benno Bokk
Yakaar, sur l’instrumentalisation perfide du pouvoir judiciaire pour assumer le coup fatal aux
adversaires politiques du président Macky Sall et j’en passe…. A cela, l’élite maraboutique
garde un silence suspect comme si elle n’avait rien pas dire de ces scandales qui plongent la
société sénégalaise dans une situation d’anomie tenace et insupportable.
Et pourtant, cette même élite maraboutique garde toujours un capital de sympathie auprès
d’une très large majorité de nos compatriotes. Rien que pour cela, elle devrait avoir le
courage de dire mieux de montrer à nos politiciens professionnels qu’elle refuse de
participer à cette injustice. Et à cela, le peuple attend toujours et pour longtemps encore.
Citoyens sénégalais, réveillez vous, Macky Sall, maître Abdoulaye Wade et leurs autres
acolytes nichés un peu partout dans la société, dans certains cercles de nos élites
maraboutiques, dans la presse même celle réputée juste et à équidistance des chapelles
politiques se jouent du destin du peuple sénégalais.

[email protected]

4 Commentaires

  1. Vous avez parfaitement raison!!
    Helas, on entend point lelite maraboutique se prononcer publiquement sur les scandales de letat, ni defendre cette population qui souffre de la mal gouvernance, ont ils conscience de leur responsabilite devant Dieu du fait que ce pays soit une republique laique et maconnique?
    eh oui! il ne fallait pas rater cette occasion pour jouer lacte 2 de cette piece de theatre Macky-Wade qui doivent bien en rires! et beaucoup de talibes fanatise par certains maroubouts vicieux te diront: « euskey serigne bi mo lene diouboler »
    acte 3 de la piece de theatre: lacolade entre macky- pa wade et karim wade au palais presidentiel.
    macky deroule ses plans sans sinquieter. et il a le soutien de lelite maraboutique, des religieux et de la plupart des politiques. il avait prevu son coup de passer au 1er tour a 58%; jimagine quil doit bien rire quand le marabout disait « gno ko gnanal mou am 2em mandat kone gnou wakh alkhamdoulilah ».
    bref, kene meunoul bindeu lepeu……..

  2. Enfin une contribution qui n y est pas allee avec le dos de la cuillere!La paix oui mais pas au detriment du peuple ,est-on tente dé leur lancer a La figure! Merci pour cette belle contribution crue mais veridique qui a bien Campbella lé decor dé cette mise en scene cynique!

  3. gpser k OUSMANE SONKO a maintenant compris quil naurait jamais du se rapprocher de Wade. ils se sont bien moque de lui!
    SONKO doit comprendre qu’il ne peux pas avoir dallier politiciens appartenant aux parties traditionnelles….

  4. Toujours certains petits esprits surpris par la grandeur des gestes de concorde nationale, de dialogue fructueux , de dépassement généreux et magnanime de soi,pour l’intérêt général bien compris et celui de la nation par dessus toute considération subjective, tombent avec excès coutumier dans le lieu commun: de dénigrement, jeter l’opprobre et noircissement de ce qui est blanc, propre et beau. Décidément le médiocre d’ordinaire critique à souhait tout ce qui se dit et se passe alentour !

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