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Une plateforme lancée pour lutter contre l’érosion et les inondations

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Six pays africains ont lancé, mercredi à Dakar, la plateforme du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA en anglais), un projet de 190 millions de dollars destiné à lutter contre l’érosion côtière et les inondations qui mettent « en péril » la sécurité des populations et des infrastructures côtières.

Le projet WACA, financé par la Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement (IDA), est actuellement piloté par le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, Sao-Tomé-et-Principe, le Sénégal et le Togo.
Le programme va permettre aux pays concernés d’accéder aux financements et à l’expertise technique dont ils ont besoin pour assurer le développement durable du littoral.
La plateforme WACA est un projet d’assistance technique comprenant un soutien initial du Fonds nordique de développement (NDF) et de la Facilité mondiale pour la prévention des catastrophes et le relèvement (GFDRR).

Elle va créer un plan directeur pour le littoral par le biais d’échange des connaissances, de l’attraction d’investissement et du dialogue politique entre les pays.

« Le WACA est un programme fédérateur qui réunit des pays qui ont les mêmes difficultés, préoccupations et objectifs », a dit le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Amadou Lamine Guissé.

« Ce sont des pays côtiers et avec les phénomènes de l’avancée de la mer, les changements climatiques, leurs activités économiques, sociales et culturelles sont impactées », a-t-il expliqué.

Selon M. Guissé, c’est pour « faire face à ces phénomènes naturels, que ces six Etats africains se sont réunis pour réfléchir et proposer des plans d’actions et des activités à dérouler à travers le WACA ».

« Accompagnés par des partenaires comme la Banque mondiale, les pays concernés vont essayer de trouver des ressources nécessaires et faire face à ce fléau qui gangrène les économies africaines », a-t-il expliqué.

Il a indiqué que « près de 190 millions de dollars’’ avaient déjà « été mobilisés’’ dans ce sens. « C’est important, mais ce n’est pas encore suffisant, et c’est la raison pour laquelle tous ces pays font appel à des partenaires nationaux et internationaux pour retrouver les ressources supplémentaires pour faire face à ce fléau », a souligné Amadou Lamine Guissé.

Il a déclaré que la seule préoccupation des pays concernés consiste à « faire prendre les dispositions pour faire face à ces féaux en trouvant des partenaires comme la Banque mondiale, le Fonds mondial de l’environnement ainsi que d’autres partenaires pour les aider ».

Selon un document remis à la presse, « ces investissements sont urgents », car ces phénomènes « mettent en péril les moyens de subsistance, la sécurité des populations ainsi que les infrastructures côtières ».

Selon la même source, les zones côtières où réside un tiers de la population contribuent pour 40% au Produit intérieur brut de l’Afrique de l’Ouest.

« Environ 80% de la pollution côtière est due à des activités terrestres, principalement industrielles, agricoles et urbaines », relève le texte.

 

Aps

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