Parmi les quinze personnes interpellées, mardi au siège du parti de Guillaume Soro, figurent 5 députés, un maire et le petit frère de l’ancien président de l’Assemblée nationale.
« Leurs avocats ont annoncé qu’une information judiciaire a été ouverte contre eux pour trouble à l’ordre public et atteinte à la sureté de l’état », renseigne Valéry Bony, correspondante de BBC Afrique en Côte d’Ivoire.
Selon elle, « le président de l’Assemblée nationale a été saisi par courrier par le tribunal de 1ère instance d’Abidjan concernant l’information judiciaire ouverte contre les parlementaires ».
Le bureau de l’Assemblée nationale, informé de la situation, devrait tenir une réunion d’urgence pour statuer sur le sort des cinq députés dont « la question de la levée de l’immunité parlementaire » n’est pas encore évoquée, même si le communiqué parle de flagrance de faits.
L’ancien Premier ministre Guillaume Soro est, pour sa part, sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et à l’intégrité du territoire national ».
Le procureur ivoirien affirme détenir des enregistrements des services de renseignements prouvant « un projet de déstabilisation qui devait être mis en œuvre incessamment ».
Par ailleurs, l’ancien chef de la rébellion est également accusé de détournement de deniers publics d’une valeur de 1,5 milliards de francs FCFA.
Réagissant sur les réseaux sociaux, Guillaume Soro reproche au président Ouattara de vouloir l’écarter de la course à la présidence.
Son avion privé aurait été interdit de débarquer au Ghana voisin et il aurait pris une destination européenne où certains pays acceptent de le recevoir.
M. Soro serait actuellement en Espagne, selon Franklin Niamsy, l’un de ses conseillers.
BBC
Une quinzaine de partisans de Guillaume Soro arrêtés en Côte d’Ivoire
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