XALIMA NEWS – A moins d’un autre report de son délibéré, la Cour suprême tranche, ce jeudi 20 août, les sept recours déposés par Karim Wade contre l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) le condamnant à six ans de prison ferme. L’ancien ministre d’Etat libéral va être édifié sur son sort, après une première audience devant la Cour suprême, le 06 août dernier, et savoir pour de bon s’il va devoir purger sa peine de prison ferme. A l’exclusion d’une grâce présidentielle !
C’est en effet demain que la juridiction dirigée par le juge Mamadou Badio Camara se prononce sur la requête de cassation de la défense de l’ancien ministre d’Etat libéral contre l’arrêt de la Crei le privant de liberté pour six longues années. Tous les faits et actes constatés par les conseils de Karim Wade, depuis le début de la procédure, ayant été portés à la connaissance des magistrats de la Cour suprême, en charge de dire le droit dans l’arrêt de la Crei n°02/2015 du 23 mars 2015, le verdict de l’institution est guetté comme du lait sur le feu par le citoyen lambda comme par la classe politique. Et, notamment par le Pds qui a activé diverses stratégies pour forcer l’élargissement de Karim Wade ou du moins mettre la pression sur la Cour suprême. Et cela, à quelques heures du délibéré de l’institution sur la requête de cassation contre l’arrêt de la Crei. Après ainsi Aïda Mbodji et le lancement de sa pétition contre les détentions préventives et pour la libération de l’ancien ministre d’Etat, les multiples sorties devant la presse de la défense de Karim Wade et la campagne de mobilisation du Pds et de ses alliés, à travers Dakar et l’intérieur du pays, Oumar Sarr et cie entament un autre bras de fer avec le régime, par le biais d’une marche non autorisée qui risque de mettre la capitale sous tension.
Pour rappel, lors de son audience du jeudi 06 août, Cour suprême avait mis en délibéré jusqu’au 20 août les sept recours déposés par Karim Wade contre l’arrêt de la Crei. L’audience présidée par le Premier président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara, n’avait duré qu’environ quatre tours d’horloge. Dans son réquisitoire, l’avocat général avait demandé à la Cour de déclarer irrecevable la plupart des pourvois déposés par la défense. Selon lui, ils étaient mal fondés et ne respectaient pas la loi. Cependant, le magistrat avait plaidé pour la restitution du 1/5 des biens conformément aux dispositions du Code pénal mais aussi le séquestre de toutes les sociétés incriminées dans l’affaire Karim Wade et cie.
Quant à la défense, elle avait fini par boycotter la séance en contestant le rejet par la Cour suprême de ses pourvois portant sur le sursis à statuer et la demande de renvoi de l’audience pour le remplacement du conseiller à la Cour, Amadou Baal. Un boycott que les avocats de l’Etat avaient dénoncé en le qualifiant de « stratégie de victimisation ». Qui plus est, ceux-ci avaient demandé à la Cour de déclarer irrecevables les recours de la défense. Quelques jours après l’audience du 06 août, la Cour suprême a tranché la requête aux fins de récusation, faite par Karim Wade, contre le juge Amadou Baal. Dans une ordonnance rendue publique, la juridiction a ainsi rejeté la requête de récusation de l’ancien Directeur de cabinet de l’ex-Pm Aminata Touré avant de condamner l’ancien ministre d’Etat libéral à verser une amende de 200.000 F Cfa. Demain, sauf tsunami, elle devra dire si Karim Wade a raison ou non devant la Crei.
Sud Quotidien
je vous avais dit depuis le debut que karim wade peut etre riche: le senegal a mis a la disposition de son pere 96 milliards( 8 milliards * 12) qu il peut depenser comme bon lui semble sans rendre compte. cest a dire 21 millions 917.000,808 CFA par jour.celui ci son fils ne peut pas avoir un probleme dragent. Si Idrissa seck et macy sall peuvent senrichir sur largent de wade a plus forte raison son fils. Tant qu on est dans des sommes qui tournent autour de 50 milliards karim peut les justifier par les fonds politiques.Si ce gouvernement etait seulement anime par le changement voulu par les seneglais , sa premiere decision etait de changer la loi sur ces fonds . on me disait les sommes detournees depassent largement 1000 milliards .Aujourdhui on se rend compte que les 696 milliards reclames il reste 117 milliards dont il faut retirer les 47 millards de Singapour.car tout le monde sait que alboury ndao ment. Confirme par le verdict. Donc il reste 69 milliards qui se composent comme suit:
•AHS : 18 938 653 000 CFA appartient a Bourgi (Pouye s’est attaqué au patrimoine de 117 milliards FCfa attribué à Karim Wade qu’il a revu en baisse par une démonstration. «L’évaluation des sociétés Ahs pour la période 2014-2021 a donné la somme de 18,9 milliards de FCfa. Et cet argent est inclus dans les 117 milliards de FCfa visés dans la procédure. Cela revient à évaluer un enrichissement futur. Est-ce que ce n’est pas une erreur fondamentale ? Il faut déterminer un délit d’enrichissement réalisé et non un délit qui pourrait être réalisé. On peut donc dire que, sur les 117 milliards de FCfa, les 18,9 milliards sont faux», a démontré Mamadou Pouye. Même pour cette évaluation, il remet en cause le chiffre de l’expert, «car dans le cadre de Ahs Guinée, la durée de la licence n’excède pas 2017». Pour le prévenu, si on comptabilise ce montant, «on serait alors devant le cas inédit d’un jugement sur un délit qui pourrait se produire dans le futur». Si la Cour venait à accéder à la demande de Mamadou Pouye, il y aurait moins de 100 milliards de FCfa qui feraient l’objet de cette procédure. )
• HARSTAND : 17 872 864 759 CFA ( cest un terrain de macky sall qui ete decouvert sur la corniche pas de karim dapres le temoignace de Tahibou ndiaye ala crei)
• BPF : 9 954 683 028 CFA (sur le site internet FINANCECOM de la holding familiale de Mr Benjelloun, ce dernier précise bien qu il est le propriétaire de Blackpearl: http://www.financecominternational.com/conseil_aux_entreprises.php
« La filiale Black Pearl Finance se consacre plus particulièrement aux opérations de conseils et activités de banque d’affaire sur le continent africain. En s’appuyant sur le réseau panafricain de FinanceCom, Black Pearl Finance a pour objectif d’offrir à sa clientèle internationale des services haut-de-gamme. »)
02 Maisons au Point E : 524 325 000 CFA(cest a dire la partie en construction)
• 01 Immeuble à la rue 10 : 291 250 000 CFA (La maison de wade ou habitent ses gardiens et cuisiniers)
• 01 Appartement à Paris dans le 16ème (Rue Faisanderie) 245 871 375 CFA
• ISTAR : 1 475 000 000 CFA
• Une assurance vie a Luxembourg : 421 461 500 CFA ( assurance vie on ne peut pas recuperer il faut continuer a cotiser mensuellement oubien perdre la somme deja payee)
• AN MEDIA : (Aidara et Ndiaye MEDIA ( vieux aidar a a decide de porter plainte en Europe pour recuperer ses biens)
• Parc Automobile : 550 000 000 CFA ( 5 voitures , macky a declare 35 voitures avec cette logique 7* 550 000 000 CFA = 3 milliards 850 millions doivent couter les voitures de macky ala prochaine crei )
.Compte bancaire CBAO et SGBS : 910 238 000 CFA
• Compte Karim Wade à la Julius Baer : 2 218 095 898 CFA ( argent de wade deja declare a linstruction octobre 2013 par karim wade)
• Compte bancaire Julius Baer : 10 981 436 671 CFA ( Bourgi et mamadou pouye deja su a l enquete preleminaire dapres mamadou pouye)
le nouveau pouvoir a 3 problemes a regler avec karim wade:
1. la vengence
2. masquer son imcompetence comme les promesses electorales ne seront jamais tenues.
3. Eliminer 1 potentiel adversaire pour les prochaines elections car on peut tout reprocher a karim mais ila fait du concret et du palpable dans ce pays: wedi Guiss boukouthi
C’est foutu !
L’avis de l’ONU sur l’affaire Karim Wade fait du bruit…La presse française s’y met et « tacle » la CREI…Macky est cuit
karim macky crei france
L’image de la justice sénégalaise écornée par les irrégularités du procès de Karim Wade
L’ancien ministre avait été condamné à six ans de prison ferme pour » enrichissement illicite »
Pas sûr que la justice sénégalaise sorte grandie de l’affaire Karim Wade, un dossier politiquement sensible, dans lequel les irrégularités s’accumulent. Jeudi 6 août, les avocats du fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, qui purge une peine de six ans de prison à la maison d’arrêt de Rebeuss, à Dakar, ont de nouveau dénoncé un procès » partial et politique « . Ils réagissaient aux manquements relevés, cette fois, dans la procédure de cassation qu’ils intentent devant la Cour suprême, leur ultime instance de -recours, dont la décision doit être rendue le 20 août.
Karim Wade a été condamné le 24 mars à six ans de prison ferme et plus de 210 millions d’euros d’amende pour » enrichissement illicite » lié aux postes ministériels de premier plan qu’il occupait durant la présidence de son père de 2000 à 2012. Cette peine a été prononcée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Sur un continent où nombre d’Etats sont minés par le népotisme, la corruption et la prévarication, la raison d’être de ce tribunal d’exception était louable : » Extirper de la société sénégalaise des pratiques (…) qui créent l’injustice sociale, paralysent le développement du pays et peuvent à la longue saper notre démocratie. »
Mais le statut et les attributions de cette juridiction, créée en 1981 et mise en sommeil jusqu’à sa réactivation après l’élection de Macky Sall (ancien premier ministre d’Abdoulaye Wade) à la présidence en 2012, sont loin d’être irréprochables. Ils ont été critiqués par les organisations de défense des droits de l’homme ainsi que par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ces réserves visent notamment le pouvoir discrétionnaire du procureur ainsi que la charge de la preuve laissée à l’accusé, qui ne dispose donc pas de la présomption d’innocence. De plus, les -condamnations prononcées par la CREI ne peuvent faire l’objet d’aucun appel, seulement un recours en cassation -devant la Cour suprême.
C’est dans ce but que les avocats de Karim Wade avaient déposé deux requêtes. La première -contestait la compétence de la CREI à juger Karim Wade, qui, selon eux, en tant qu’ancien ministre d’Etat, ne pouvait relever que de la Haute Cour de justice. Cette requête a été rejetée le 6 août.
» Caractère arbitraire »
Le deuxième pourvoi en cassation est fondé » sur une centaine de violations de la loi et des conventions internationales » commises par la CREI depuis l’arrestation en 2013, durant l’instruction et pendant le procès de Karim Wade. Les avocats notent que » la date de son examen – par la Cour suprême – a été fixée dans la précipitation sans que cela soit notifié aux parties dans les règles et alors que l’instruction n’a pas commencé et que les condamnés disposent du délai de deux mois pour présenter leurs observations « . Le 6 août, ils ont refusé d’assister à la fin de l’audience à la Cour suprême qui rendra son délibéré le 20 août. » Tout est écrit d’avance dans ce procès politique « , dénonce Seydou Diagne, l’un de ses avocats joint à Dakar par téléphone.
Le groupe de travail sur la détention arbitraire constitué au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations unies avait considéré, le 20 avril, que Karim Wade avait été » privé de son droit à un procès équitable et que sa détention avait un caractère arbitraire (…), que le mandat de dépôt qui maintient Karim Wade en prison est sans fondement légal « .
Un défenseur des droits de l’homme reconnaît que les défenseurs de Karim Wade » ont toutes les chances, à l’avenir, de faire -condamner le Sénégal devant la cour de justice de la Cedeao. » Ce juriste français déplore la façon dont l’affaire a été conduite. » Il y avait de fortes présomptions contre Karim Wade. Il est notamment soupçonné d’avoir détourné de l’argent lors de l’organisation de la XIe session de la conférence au sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) en 2008. Il est peut-être un habile dissimulateur, mais l’instruction, bâclée, n’a rien démontré. »
Karim Wade paie, sans doute, la volonté de son père d’avoir voulu en faire son héritier politique en tordant le cou à la Constitution. » Il paie aussi son arrogance lorsqu’il était aux affaires. Mais cela ne devrait rien avoir à faire avec la justice « , ajoute notre interlocuteur sous couvert d’anonymat, preuve que ce dossier n’embarrasse pas que le pouvoir sénégalais. Pour Me Diagne, » depuis trois ans, les droits de Karim – Wade – sont violés quotidiennement et ça continue. Où est l’exemplarité de la justice dont se targue le Sénégal ? « .
Christophe Châtelot
Le lien de l’article ci-dessous
http://www.lemonde.fr/international/article/2015/08/18/l-image-de-la-justice-senegalaise-ecornee-par-les-irregularites-du-proces-de-karim-wade_4729077_3210.html