L’expression pleurer de joie aura rarement trouvé illustration aussi parfaite. Hier après le prononcé du verdict du procès de Hissein Habré, déception mais surtout jubilation, se sont exprimés par des sanglots.
‘‘You you you you you!’’. Une salve de cris a accueilli l’énoncé du verdict qui a condamné l’ancien président tchadien à une peine d’emprisonnement à perpétuité. Les anciennes victimes et les avocats de la partie civile se sont laissé aller à un pleurer-rire qui en disait long sur leur joie.
La présidente des avocats de la partie civile, Jacqueline Moudeina, qui voyait tout le monde tomber dans ses bras, répétait comme une automate ‘‘que du bonheur, que du bonheur’’, les yeux bouffis de larmes. Juste près d’elle, une des victimes, bras levés, criait à tue-tête : ‘‘Merci Seigneur, merci Seigneur. Après 20 ans, merci Seigneur.’’
La première personne à avoir intenté une action contre Habré, Clément Abaifouta, en ensemble costume bleu et chapeau panama blanc, est tout sourire, les yeux embués. Embrassades chaleureuses et accolades ponctuaient chacun de ses pas. ‘‘C’est une victoire grand V’’, exulte-t-il. Quelques heures plus tôt, il était optimiste quant à l’issue de cette journée fatidique pour Hissein Habré, le Tchad et l’Afrique.
Quant à la manifestation de la partie adverse, elle aura été anecdotique. ‘‘A bas la Françafrique, vive l’Afrique libre et indépendante’’, lance l’ex-Président tchadien juste après que le juge a fini la lecture du verdict. Conduit par les Epi, Habré s’est arrêté au box comme à chaque fin de séance pour lever ses bras en direction de ses partisans. Ces derniers se sont levés et ont entonné la même rengaine. Une bravade qui a duré quelques minutes avant que les gardes pénitentiaires exfiltrent l’ex-Président tchadien via le box des accusés.
Pas d’esclandres
La journée n’a pas démarré au quart de tour. C’est à 10 heures que les portiques magnétiques de la gendarmerie ont enfin commencé à filtrer les articles d’une foule nombreuse, venue assister au verdict des Chambres africaines extraordinaires. Dans les couloirs du palais de la justice, le rôle d’audience de la Chambre criminelle de Dakar, à la salle 2, qui d’habitude était très couru, passe presque inaperçu. A l’intérieur de la salle 4 et de son mobilier boisé, le bruit feutré des chuchotis rythme une attente pleine d’expectative.
Au premier rang, juste en face du présidium, l’homme qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990. Habré tout de blanc vêtu, lunettes noires à monture dorée, est assis sur un fauteuil noir. Il est cerné de toute part par les combinaisons noires des éléments pénitentiaires d’intervention (EPI). Contrairement à l’ouverture du procès, les organisateurs ont paré à l’éventualité d’un ‘coup de com’ de Hissein Habré et de ses partisans.
L’accusé a été installé avant l’ouverture de la salle au public. A la septième rangée, derrière le ‘‘patriarche’’, la famille attend. 10h10, le procureur Mbacké Fall et tout le parquet arrivent, suivis quelques trois minutes plus tard du juge Gberdao Gustave Kam, président de la Chambre qui signifie aussitôt la reprise de l’audience suspendue depuis le 11 février 2016.
Après une lecture qui aura duré à peine plus d’une heure, l’ancien homme fort de Ndjamena était fixé sur une décision qui lui aura pris la liberté et laissé ses biens.Me Ibrahima Diawara (Conseil de Hissein Habré, ayant boycotté le procès)
‘‘Le président Kam avait l’air d’un élève de CI’’
‘‘On n’est pas surpris. On avait dit depuis fort longtemps que cette affaire n’avait qu’une seule solution qu’est la condamnation du président Hissein Habré. Mais on est satisfait d’une part. Ceux qui ont entendu le président Kam lire le délibéré, ont eu l’image d’un élève de CI qui était devant son livre de lecture qu’il venait d’ouvrir pour la première fois. On s’est même posé la question de savoir si c’est lui qui a rédigé cette décision.
Lire quelque chose qu’on a rédigé devrait être beaucoup plus naturel. On a senti qu’il avait du mal à articuler les mots qu’il est censé avoir écrit. Ce procès est une affaire politique et l’est restée. Quant au recours, nous l’avons dépassé.
Le jour où les Chambres ont décidé que nous n’allons pas défendre notre client comme nous le voulons, qu’elles aient choisi des avocats qui plaident contre la volonté du président Habré, c’était plié d’avance. L’appel est un problème qui interpelle mes confrères qui ont pris la responsabilité de plaider devant les CAE.’’
LES LARMES DE LA HONTE !!! Non ! Comment peut-on condamner une seule personne dans une affaire qui compte des milliers de victimes ? Où sont les complices ? Personnellement, j’ai honte, en tant que sénégalais et africain. Voilà, à l’évidence, une preuve évidente que nous ne sommes pas réellement indépendants.
De plus, l’imprescriptibilité – même pour de présumés crimes contre l’humanité – ne peut pas garantir une justice équitable !!! Comment pourrait-on juger valablement des faits qui remontent à plus de 20 ans sans tenir compte de l’évolution inexorable du contexte psycho sociologique ? A cette époque, être ‘’dictateur’’ était la la règle ; et tous ces ‘’despotes’’ étaient soutenus, sur tous les plans, par les occidentaux – pour ne pas dire des impérialistes sans foi ni loi, n’étant mus que leurs intérêts économiques et géostratégiques. Et c’est dire que ce procès devrait aussi être le leur. A l’évidence, Hisséne Habré que l’on juge actuellement est fondamentalement différent de celui qui aurait commis des exactions. Oui, l’homme a tellement changé qu’on peut même dire l’ancien Hisséne n’est plus – il est mort !!! Et donc à quoi bon de vouloir s’acharner sur un septuagénaire qui a déjà vécu plus de 20 ans d’exil et qui s’est refait au plan mental et surtout spirituel – c’est cela que l’immense majorité des sénégalais ne peut pas accepter. Et c’est dire que l’imprescriptibilité même pour de présumés crimes contre l’humanité, au nom d’une certaine lutte contre l’impunité, doit être bannie, car ne pouvant pas garantir une justice équitable. Ainsi, cette ‘’Affaire Hisséne Habré’’ ne devrait plus relever que de l’Histoire – et non de la Justice !!! Et les insurmontables difficultés liées aux dédommagements des présumés victimes confirmeront l’inopportunité d’un tel procès. Halte à l’impérialisme judiciaire !!! Et nous réitérons – au nom des valeurs de paix, de justice et de ‘’téranga’’ – notre entière solidarité à Hisséne Habré et nous nous confions totalement à Allah – le plus juste des juges.
https://docs.google.com/document/d/1Qy4sHEZwUKaxXne3-ucyDxvyDrnkjHSR4AhW3r6xdvE/edit?usp=sharing
Pauvre con, et nos parents disparus, nos biens volés, nos familles disloquées?Tu es tranquille chez toi au Senegal entrain de profiter des milliards volés par Hissein du tresor et banques tchadiens.J’aurai voulu voir ta sale tronche d’inculte se trouver entre les mains de Habré et te voir dans les goele de la DDS, ou ses sbires d’enfoncera des objets anodins dans l’anus, t’electrocutaient le sexe, les tetons ou te faire subir le suplice de l’arbatachar et la, tu saura la souffrance de ces victimes…Pourquoi apres des decennies on continu de traquer les nazis? Va pourrir en enfer Pseudo Dr Mahamoudou Bamba NDiaye, tu es indigne de porter le prenom Mohamadou, noble nom du Prophete.
Salesmécréant, DR Mouhamadou Bamba NDIAYE, vas regarder ta tronche au miroir, tu craches sur nos morts, quelque soit le déroulement du procès, il faut que ce monstre amant de ta mère, soit jugé afin que nous puissions faire notre deuil même si nous n’avons ni une tombe, ni un lieu ou sont enterrés nos morts pour nous recueillir, sois maudit, et va griller en enfer, j’ai vraiment envie de t’étriper et te couper tes couilles de pédé, sale vermine.