En cette période de libéralisation des mœurs, l’adultère s’est généralisée et les enfants hors mariage sont de plus en plus fréquents, comme l’avait prédit le Prophète (PSL) ; certes, il n’avait pas manqué de dénoncer cette situation, mais aussi de relativiser et de nous tracer une ligne de conduite équilibrée et appropriée. Par contre, les intégristes, qui sont presque toujours décalés par rapport au contexte qu’ils vivent, continuent de préconiser le recours à la flagellation, voire à la lapidation à mort ; et certains prétendus oulémas vont jusqu’à refuser l’accès au Paradis aux enfants illégitimes, invoquant, comme d’habitude, des hadiths très contestables, car fondamentalement en porte-à-faux avec le Coran dont ils sont sensés étayer ; à l’évidence, de telles déclarations sont dangereuses, car susceptibles d’accroître la stigmatisation des filles mères et de favoriser l’infanticide dont les conséquences pénales et psychosociales sont dramatiques. Non ! Comment peut-on faire porter la responsabilité des parents à un enfant, alors que le Coran est très explicite là-dessus :
(15) Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui-même ; et quiconque s’égare, ne s’égare qu’à son propre détrime